En transit à Abidjan, l’opposant guinéen Sidya Touré qui revenait du Ghana, a prononcé une conférence de presse sur la situation sociopolitique de son pays qui a failli basculer dans la violence, dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 juillet 2011. C’était hier vendredi 22 juillet 2011, à Cocody les Deux-Plateaux.
‘’Je suis en transit, je reviens du Ghana et cette affaire de tentative de coup d’Etat est survenue au lendemain de mon arrivée en Côte d’Ivoire. J’ai déploré cela et nous l’avons condamnée. J’estime que, c’était déjà assez et nous ne souhaitons plus revenir au régime militaire’’, a dit d’entrée de jeu, l’ex-Premier ministre de Lansana Conté. Pour lui, il appartient aux nouvelles autorités guinéennes de rechercher le consensus national. Car, dira-t-il, toute crise à répétitions est un problème supplémentaire qui décourage les investisseurs. Le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR), troisième force politique guinéenne, n’a pas manqué, selon lui, de témoigner son soutien au chef de l’Etat Alpha Condé, suite à la tentative d’assassinat perpétrée contre sa personne dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 juillet 2011. Sidya Touré s’est réjoui du ‘’message d’apaisement à la Nation’’ lancé par le Pr. Alpha Condé, après l’attaque de sa résidence, qui a fait un mort dans les rangs des forces loyalistes et plusieurs blessés. Cependant, le président de l’UFR a déploré le fait que son pays, malgré ses potentialités et ses nombreux atouts, n’ait pas encore commencé à récolter les fruits de l’élection présidentielle depuis le mois de Novembre 2010. Comme solution aux problèmes de la Guinée, le candidat malheureux à la présidentielle propose la dépolitisation de la vie publique. ‘’Nous n’avons pas encore trouvé un début de solution aux problèmes de la Guinée. Il y a une politisation excessive de la vie publique en Guinée. Nous nous opposons à un nouveau recensement que le nouveau pouvoir veut entreprendre. Légalement, il est dit dans les lois électorales que le fichier est permanent (…). En Côte d’Ivoire, la confiance est revenue, par contre en Guinée, les conditions à un environnement favorable à l’investissement ne sont pas encore réunies. Il y a un manque de confiance et les objectifs ne sont pas définis, alors que le potentiel d’investissement est énorme’’, a-t-il conclu.
Dosso Villard
‘’Je suis en transit, je reviens du Ghana et cette affaire de tentative de coup d’Etat est survenue au lendemain de mon arrivée en Côte d’Ivoire. J’ai déploré cela et nous l’avons condamnée. J’estime que, c’était déjà assez et nous ne souhaitons plus revenir au régime militaire’’, a dit d’entrée de jeu, l’ex-Premier ministre de Lansana Conté. Pour lui, il appartient aux nouvelles autorités guinéennes de rechercher le consensus national. Car, dira-t-il, toute crise à répétitions est un problème supplémentaire qui décourage les investisseurs. Le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR), troisième force politique guinéenne, n’a pas manqué, selon lui, de témoigner son soutien au chef de l’Etat Alpha Condé, suite à la tentative d’assassinat perpétrée contre sa personne dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 juillet 2011. Sidya Touré s’est réjoui du ‘’message d’apaisement à la Nation’’ lancé par le Pr. Alpha Condé, après l’attaque de sa résidence, qui a fait un mort dans les rangs des forces loyalistes et plusieurs blessés. Cependant, le président de l’UFR a déploré le fait que son pays, malgré ses potentialités et ses nombreux atouts, n’ait pas encore commencé à récolter les fruits de l’élection présidentielle depuis le mois de Novembre 2010. Comme solution aux problèmes de la Guinée, le candidat malheureux à la présidentielle propose la dépolitisation de la vie publique. ‘’Nous n’avons pas encore trouvé un début de solution aux problèmes de la Guinée. Il y a une politisation excessive de la vie publique en Guinée. Nous nous opposons à un nouveau recensement que le nouveau pouvoir veut entreprendre. Légalement, il est dit dans les lois électorales que le fichier est permanent (…). En Côte d’Ivoire, la confiance est revenue, par contre en Guinée, les conditions à un environnement favorable à l’investissement ne sont pas encore réunies. Il y a un manque de confiance et les objectifs ne sont pas définis, alors que le potentiel d’investissement est énorme’’, a-t-il conclu.
Dosso Villard