Les réfugiés et ex-combattants ivoiriens au Liberia et au Ghana seront bientôt de retour. Une politique de rapatriement volontaire (réfugiés) et de transfert (ex-combattants) a été entreprise par le président de la République, Alassane Ouattara et le Premier ministre, Guillaume Soro.
La sécurisation de la Côte d’Ivoire se fera avec ces pays voisins. 96 ex-combattants en provenance du Libéria seront rendus aux autorités militaires ivoiriennes d’ici à la fin du mois. Un accord a été signé avec les autorités de ce pays. C’est ce qu’a révélé, hier, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, Daniel Kablan Duncan qui a échangé avec la presse à son cabinet au Plateau. « Le Premier ministre Guillaume est allé, le 9 juillet dernier, à Monrovia. Il a rencontré la présidente Johnson Sirleaf. L’identité de 96 ex-combattants qui ont trouvé refuge dans ce pays sera fournie. Nous avons reçu une partie des photos. Il est convenu que l’identité formelle avec les filiations nous sera transmise », a indiqué le chef de la diplomatie ivoirienne. La question du renforcement de la sécurité à la frontière a été évoquée. Cette dernière a été le passage de combattants et de mercenaires d’un côté à un autre pendant la crise post-électorale. « Il a été proposé de la rendre étanche avec le déploiement de l’armée, de la gendarmerie et de la police dans les villes frontalières », a-t-il indiqué. Selon Kablan Duncan, une politique de rapatriement volontaire de 145.000 à 150.000 réfugiés ivoiriens a été élaborée. « Un accord tripartite a été proposé et sera signé par le Libéria, la Côte d’Ivoire et le Haut-commissariat aux réfugiés (Hcr) », a-t-il informé. L’ex-Premier ministre d’Henri Konan a indiqué que la même démarche a été entreprise auprès des autorités ghanéennes et qu’au sujet de la frontière, surtout de la zone d’exploitation du pétrole, il a été « convenu que cette question soit traitée de façon pacifique ». En prélude à la prochaine visite de François Fillon, Premier ministre français du 14 au 16 juillet à Abidjan, il a rappelé la qualité des relations entre les deux pays au niveau de la coopération civile, bilatérale, multilatérale et militaire. Sur ce dernier point, il a déclaré que le président a souhaité le maintien des troupes françaises sur le territoire ivoirien.
Sanou A.
La sécurisation de la Côte d’Ivoire se fera avec ces pays voisins. 96 ex-combattants en provenance du Libéria seront rendus aux autorités militaires ivoiriennes d’ici à la fin du mois. Un accord a été signé avec les autorités de ce pays. C’est ce qu’a révélé, hier, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, Daniel Kablan Duncan qui a échangé avec la presse à son cabinet au Plateau. « Le Premier ministre Guillaume est allé, le 9 juillet dernier, à Monrovia. Il a rencontré la présidente Johnson Sirleaf. L’identité de 96 ex-combattants qui ont trouvé refuge dans ce pays sera fournie. Nous avons reçu une partie des photos. Il est convenu que l’identité formelle avec les filiations nous sera transmise », a indiqué le chef de la diplomatie ivoirienne. La question du renforcement de la sécurité à la frontière a été évoquée. Cette dernière a été le passage de combattants et de mercenaires d’un côté à un autre pendant la crise post-électorale. « Il a été proposé de la rendre étanche avec le déploiement de l’armée, de la gendarmerie et de la police dans les villes frontalières », a-t-il indiqué. Selon Kablan Duncan, une politique de rapatriement volontaire de 145.000 à 150.000 réfugiés ivoiriens a été élaborée. « Un accord tripartite a été proposé et sera signé par le Libéria, la Côte d’Ivoire et le Haut-commissariat aux réfugiés (Hcr) », a-t-il informé. L’ex-Premier ministre d’Henri Konan a indiqué que la même démarche a été entreprise auprès des autorités ghanéennes et qu’au sujet de la frontière, surtout de la zone d’exploitation du pétrole, il a été « convenu que cette question soit traitée de façon pacifique ». En prélude à la prochaine visite de François Fillon, Premier ministre français du 14 au 16 juillet à Abidjan, il a rappelé la qualité des relations entre les deux pays au niveau de la coopération civile, bilatérale, multilatérale et militaire. Sur ce dernier point, il a déclaré que le président a souhaité le maintien des troupes françaises sur le territoire ivoirien.
Sanou A.