Alors que le Sud-Soudan s'apprête à devenir officiellement indépendant le 9 juillet, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé les dirigeants du futur pays et ceux du Soudan à travailler ensemble pour surmonter les différends qui subsistent, notamment concernant la zone d'Abyei et l'Etat du Sud-Kordofan.
« Avant tout, les nouveaux dirigeants du Sud-Soudan devraient nouer le dialogue avec leurs homologues à Khartoum. Des relations solides et pacifiques avec le Nord s'imposent. Les deux pays doivent en priorité se mettre d'accord sur leurs frontières communes, établir des relations solides de façon que les deux Etats puissent tirer parti des recettes pétrolifères de la région et conclure des accords transfrontières de façon à conserver leurs liens historiques, économiques et culturels profonds », a souligné Ban Ki-moon lors de son passage à Genève (Suisse).
Il a rappelé que la récente instabilité dans le Sud-Kordofan et à Abyei avaient compromis les relations Nord-Sud et entraîné une escalade verbale. « Le moment est venu pour le Nord comme pour le Sud de réfléchir aux avantages à long terme d'une collaboration, par rapport à des gains politiques à court terme obtenus aux dépens de l'autre », a-t-il dit. Le chef des Nations Unies a exprimé sa préoccupation au sujet de la paix et de la sécurité à Abeyi et dans la province du Sud Kordofan. Il renouvelé son appel pour « stopper immédiatement les hostilités dans la région. » Le Secrétaire général a estimé que le Sud-Soudan avait besoin de l’appui tant politique que logistique de la communauté internationale pour réaliser son potentiel. Ban Ki-moon participera samedi aux cérémonies d'indépendance prévues à Juba, la capitale du futur Etat.
Catherine Fiankan-Bokonga à Genève (Suisse)
« Avant tout, les nouveaux dirigeants du Sud-Soudan devraient nouer le dialogue avec leurs homologues à Khartoum. Des relations solides et pacifiques avec le Nord s'imposent. Les deux pays doivent en priorité se mettre d'accord sur leurs frontières communes, établir des relations solides de façon que les deux Etats puissent tirer parti des recettes pétrolifères de la région et conclure des accords transfrontières de façon à conserver leurs liens historiques, économiques et culturels profonds », a souligné Ban Ki-moon lors de son passage à Genève (Suisse).
Il a rappelé que la récente instabilité dans le Sud-Kordofan et à Abyei avaient compromis les relations Nord-Sud et entraîné une escalade verbale. « Le moment est venu pour le Nord comme pour le Sud de réfléchir aux avantages à long terme d'une collaboration, par rapport à des gains politiques à court terme obtenus aux dépens de l'autre », a-t-il dit. Le chef des Nations Unies a exprimé sa préoccupation au sujet de la paix et de la sécurité à Abeyi et dans la province du Sud Kordofan. Il renouvelé son appel pour « stopper immédiatement les hostilités dans la région. » Le Secrétaire général a estimé que le Sud-Soudan avait besoin de l’appui tant politique que logistique de la communauté internationale pour réaliser son potentiel. Ban Ki-moon participera samedi aux cérémonies d'indépendance prévues à Juba, la capitale du futur Etat.
Catherine Fiankan-Bokonga à Genève (Suisse)