Entre deux consultations, hier, au 10è étage de l’hôtel Ivotel Plateau, le chef de la délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, Ferdinand Montcho, a bien voulu situer le cadre de la mission qu’il conduit à Abidjan jusqu’au 29 juillet prochain.
Excellence, quel est l’objet de la mission de l’Ua à Abidjan ?
L’objet de la mission du Conseil de sécurité et de paix en Côte d’Ivoire, s’inscrit dans la droite ligne de ce que le Conseil de sécurité de paix avait déjà entrepris. A savoir, accompagner la Côte d’Ivoire dans la période de sortie crise. Nous étions intervenus déjà, avant, pour empêcher des violences et appeler les antagonistes à la retenue.
Que vous avaient-ils répondu ?
Il y a eu beaucoup de promesses, ils ne les ont pas respectées; ce qui nous a conduits dans l’aventure que nous avons connue. Maintenant, la situation actuelle est meilleure mais elle n’est pas encore solide. Il faut la consolider.
Que préconise l’Ua dans ce cas ?
Pour consolider la situation actuelle, la Côte d’Ivoire ne peut pas à elle seule tout faire. Il est donc bon que l’Afrique, la communauté internationale, lui viennent en aide. Et, pour savoir en quoi est-ce qu’il est nécessaire de venir en aide à la Côte d’Ivoire, il est bon d’être sur le terrain. Et, c’est ce que nous sommes venus faire : apporter le soutien du conseil de paix et de sécurité à ce que fait le gouvernement et lui dire de continuer dans la bonne voie ; à savoir que le gouvernement consolide la paix, réconcilie les Ivoiriens et remette l’économie en marche pour que la Côte d’Ivoire redevienne ce qu’elle était auparavant c’est-à-dire un havre de paix.
L’Ua a-t-elle défini des chantiers qu’elle voudrait particulièrement soutenir?
Non, le président de la République, SEM Alassane Ouattara a présenté ces chantiers à ses pairs de l’Union africaine. C’est d’abord la consolidation de la paix. Vous savez que la paix est revenue mais elle est encore précaire. Vous savez qu’il y a des signes avant-coureurs, des indices qui montrent qu’elle est encore précaire. Donc, il faut tout mettre en œuvre pour essayer de la raffermir. Cela va demander d’initier un certain nombre d’actions dans lesquelles le gouvernement s’est déjà engagé. Nous sommes venus voir comment, par nos actions, l’encourager et lui venir en aide ?
Comment appréhendez-vous la réconciliation nationale telle qu’engagée?
Avec tout ce qui s’est passé, les cœurs sont meurtris comme l’a dit le ministre de l’Intégration. Et, il faut tout faire pour que chacun essaie d’oublier petit à petit afin que les Ivoiriens se mettent ensemble comme auparavant. Ensuite, il y a le redressement économique. Il permettra à ce pays de produire des emplois de sorte que tous ceux qui étaient désœuvrés et qui ont versé facilement dans la violence, en s’associant à des groupes de malfaiteurs, de racket des populations et autres, aient du travail.
Quelles sont, selon vous, les chances qu’a le gouvernement d’améliorer la situation sécuritaire ?
Vous savez qu’il est facile de détruire mais pour construire il faut du temps. Et, je souhaiterais que tous les Ivoiriens soient patients et qu’ils puissent adopter le comportement qu’il faut. Le gouvernement a cette préoccupation de ramener la paix parce que, sans elle, le gouvernement ne pourra pas être à l’aise pour mettre en œuvre son programme correctement. Il faut donc de la patience. Et encore de la patience. Nous savons que tous ceux qui pensent à leurs morts sont meurtris. Mais il faut de la patience.
Entretien réalisé par Bidi Ignace
Excellence, quel est l’objet de la mission de l’Ua à Abidjan ?
L’objet de la mission du Conseil de sécurité et de paix en Côte d’Ivoire, s’inscrit dans la droite ligne de ce que le Conseil de sécurité de paix avait déjà entrepris. A savoir, accompagner la Côte d’Ivoire dans la période de sortie crise. Nous étions intervenus déjà, avant, pour empêcher des violences et appeler les antagonistes à la retenue.
Que vous avaient-ils répondu ?
Il y a eu beaucoup de promesses, ils ne les ont pas respectées; ce qui nous a conduits dans l’aventure que nous avons connue. Maintenant, la situation actuelle est meilleure mais elle n’est pas encore solide. Il faut la consolider.
Que préconise l’Ua dans ce cas ?
Pour consolider la situation actuelle, la Côte d’Ivoire ne peut pas à elle seule tout faire. Il est donc bon que l’Afrique, la communauté internationale, lui viennent en aide. Et, pour savoir en quoi est-ce qu’il est nécessaire de venir en aide à la Côte d’Ivoire, il est bon d’être sur le terrain. Et, c’est ce que nous sommes venus faire : apporter le soutien du conseil de paix et de sécurité à ce que fait le gouvernement et lui dire de continuer dans la bonne voie ; à savoir que le gouvernement consolide la paix, réconcilie les Ivoiriens et remette l’économie en marche pour que la Côte d’Ivoire redevienne ce qu’elle était auparavant c’est-à-dire un havre de paix.
L’Ua a-t-elle défini des chantiers qu’elle voudrait particulièrement soutenir?
Non, le président de la République, SEM Alassane Ouattara a présenté ces chantiers à ses pairs de l’Union africaine. C’est d’abord la consolidation de la paix. Vous savez que la paix est revenue mais elle est encore précaire. Vous savez qu’il y a des signes avant-coureurs, des indices qui montrent qu’elle est encore précaire. Donc, il faut tout mettre en œuvre pour essayer de la raffermir. Cela va demander d’initier un certain nombre d’actions dans lesquelles le gouvernement s’est déjà engagé. Nous sommes venus voir comment, par nos actions, l’encourager et lui venir en aide ?
Comment appréhendez-vous la réconciliation nationale telle qu’engagée?
Avec tout ce qui s’est passé, les cœurs sont meurtris comme l’a dit le ministre de l’Intégration. Et, il faut tout faire pour que chacun essaie d’oublier petit à petit afin que les Ivoiriens se mettent ensemble comme auparavant. Ensuite, il y a le redressement économique. Il permettra à ce pays de produire des emplois de sorte que tous ceux qui étaient désœuvrés et qui ont versé facilement dans la violence, en s’associant à des groupes de malfaiteurs, de racket des populations et autres, aient du travail.
Quelles sont, selon vous, les chances qu’a le gouvernement d’améliorer la situation sécuritaire ?
Vous savez qu’il est facile de détruire mais pour construire il faut du temps. Et, je souhaiterais que tous les Ivoiriens soient patients et qu’ils puissent adopter le comportement qu’il faut. Le gouvernement a cette préoccupation de ramener la paix parce que, sans elle, le gouvernement ne pourra pas être à l’aise pour mettre en œuvre son programme correctement. Il faut donc de la patience. Et encore de la patience. Nous savons que tous ceux qui pensent à leurs morts sont meurtris. Mais il faut de la patience.
Entretien réalisé par Bidi Ignace