Le MIA (ministère de l’Intégration Africaine) organise depuis le mercredi 27 juillet 2011, à l’espace Crrae-Uemoa, un séminaire national sur la politique d’intégration africaine, en vue de l’élaboration d’un cadre conceptuel d’actions susceptibles de permettre à la Côte d’Ivoire d’exploiter les acquis dont elle dispose. Représentant le Premier ministre, à l’ouverture des travaux, Latt Ahouanzi a traduit la caution du chef de gouvernement ivoirien pour l’initiative de ce séminaire, qui vise à réunir l’ensemble des acteurs économiques pour s’impliquer dans l’intégration. «Les leaders africains ont vite compris que l’intégration est la voie pour le développement de l’Afrique», a-t-il noté, avant de déclarer l’ouverture de cette assise. Avant lui, Adama Bictogo, ministre de l’Intégration Africaine, a fait savoir que la Côte d’Ivoire est un pays conquérant et ouvert à toute l’Afrique. Poursuivant, il a souligné que ledit séminaire est une tribune qui va permettre aux participants de contribuer à la définition de la vision nationale de l’intégration et des axes stratégiques susceptibles de la traduire en action concrète. «La Côte d’Ivoire a traversé une longue crise depuis plus de 10 ans», a-t-il déploré. Pour lui, la Côte d’Ivoire est un modèle d’intégration qu’on ne trouvera nulle part en Afrique. «Nous constituons la porte de sortie des Ivoiriens et celle d’entrée des pays voisins. Aujourd’hui, l’intégration est une nécessité. Le ministère de l’Intégration Africaine se veut comme le chef de file de cette bataille. Nous croyons à la coopération Sud-Sud. Nous ne voulons pas que la Côte d’Ivoire se replie sur elle-même», a-t-il ajouté. A l’en croire, l’Afrique ne peut s’en sortir que par le développement de la solidarité et la libre circulation des biens et des services. Selon lui : «Cette intégration ne pourra se réaliser qu’à travers le domaine économique et social». Poursuivant, Adama Bictogo a indiqué que l’Afrique forte, passe nécessairement par la création d’emplois. Pour ce faire son ministère se fera fort, d’être l’Ambassadeur de cette politique. «Ensemble, que ces grands défis puissent être relevés. Nous avons un devoir, c’est de donner un espace d’économie forte. L’intégration ne doit plus être une vue de l’esprit», a-t-il conclu.
Armand K
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