Répondant aux insinuations d’un quotidien de la place, le nouveau patron de la natation ivoirienne se veut clair : le Premier ministre n’a rien à voir avec son élection du 9 juillet..
Il se raconte que le Premier ministre, Guillaume Soro, serait pour beaucoup dans votre élection à la Fédération ivoirienne de natation et sauvetage. Vrai ou faux ?
Je suis membre du cabinet du Premier ministre mais cela m’étonnerait que Guillaume Soro impose son homme à la natation car ce sont les clubs qui votent. Certes, Guillaume Soro est un féru de sport et je reconnais que j’ai eu son appui moral. Sans plus. J’insiste sur le fait que ce sont les clubs qui votent et que mon élection n’a rien à voir avec le Premier ministre. Si c’est vrai qu’un Premier ministre voulait m’imposer, cela aurait déjà commencé sous Seydou Diarra ou Charles Konan Banny puisque je suis membre du cabinet du Premier ministre depuis 2003.
Passée l’euphorie de votre élection du 9 juillet, avez-vous digéré votre succès ? Etes-vous surtout conscient de la tâche qui vous attend à la tête de la FINS ?
J’étais déjà conscient de la tâche bien avant l’élection. Et à la minute où les résultats ont été annoncés, j’ai digéré. Ayant déjà cerné l’ampleur, je me dois de faire le travail pour lequel on m’a voté. Les tâches ont été définies, je dois mettre tout cela en pratique.
Sentez-vous l’union sacrée autour de vous depuis votre élection ?
Oui, car la quasi-totalité des anciens nageurs a décidé de revenir. Les gens sont contents. Mes actions posées avant la campagne ont convaincu les clubs dans ma volonté de pousser les choses plus loin.
l Quelles sont vos priorités ?
Répertorier toutes les piscines existant en Côte d’Ivoire actuellement. Aussi bien publiques que privées.
Pourquoi ?
Il y a très peu d’infrastructures sportives, et sans piscines il n’y a pas de nageurs. En dehors de la piscine d’Etat à Treichville, toutes les autres piscines publiques sont à l’abandon (Bingerville, Bouaké, Yamoussoukro, etc). Pour gagner des médailles, il faudra les réhabiliter. Or à Bouaké, la piscine ne marche pas. Là-bas, il paraît qu’elle doit à la compagnie d’électricité.
l Avec quel(s) homme (s) comptez-vous travailler ?
L’ancienne équipe a été maintenue. Nous sommes avant tout une famille. Nous passerons au toilettage des textes. En fonction des tâches à effectuer, les meilleurs seront retenus. Ma philosophie est que lorsqu’on ne sait pas jouer, on ne meurt pas mais lorsqu’on ne sait pas nager, on meurt…
A quand le championnat 2011 ?
A la natation, la saison part de juillet à octobre. Durant cette période, il y a des compétitions nationales qui se joueront. Bien évidemment, en 2012, la particularité sera les Jeux Olympiques. Nous ferons donc le championnat deux semaines avant afin de permettre aux nageurs de mieux se préparer.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Il se raconte que le Premier ministre, Guillaume Soro, serait pour beaucoup dans votre élection à la Fédération ivoirienne de natation et sauvetage. Vrai ou faux ?
Je suis membre du cabinet du Premier ministre mais cela m’étonnerait que Guillaume Soro impose son homme à la natation car ce sont les clubs qui votent. Certes, Guillaume Soro est un féru de sport et je reconnais que j’ai eu son appui moral. Sans plus. J’insiste sur le fait que ce sont les clubs qui votent et que mon élection n’a rien à voir avec le Premier ministre. Si c’est vrai qu’un Premier ministre voulait m’imposer, cela aurait déjà commencé sous Seydou Diarra ou Charles Konan Banny puisque je suis membre du cabinet du Premier ministre depuis 2003.
Passée l’euphorie de votre élection du 9 juillet, avez-vous digéré votre succès ? Etes-vous surtout conscient de la tâche qui vous attend à la tête de la FINS ?
J’étais déjà conscient de la tâche bien avant l’élection. Et à la minute où les résultats ont été annoncés, j’ai digéré. Ayant déjà cerné l’ampleur, je me dois de faire le travail pour lequel on m’a voté. Les tâches ont été définies, je dois mettre tout cela en pratique.
Sentez-vous l’union sacrée autour de vous depuis votre élection ?
Oui, car la quasi-totalité des anciens nageurs a décidé de revenir. Les gens sont contents. Mes actions posées avant la campagne ont convaincu les clubs dans ma volonté de pousser les choses plus loin.
l Quelles sont vos priorités ?
Répertorier toutes les piscines existant en Côte d’Ivoire actuellement. Aussi bien publiques que privées.
Pourquoi ?
Il y a très peu d’infrastructures sportives, et sans piscines il n’y a pas de nageurs. En dehors de la piscine d’Etat à Treichville, toutes les autres piscines publiques sont à l’abandon (Bingerville, Bouaké, Yamoussoukro, etc). Pour gagner des médailles, il faudra les réhabiliter. Or à Bouaké, la piscine ne marche pas. Là-bas, il paraît qu’elle doit à la compagnie d’électricité.
l Avec quel(s) homme (s) comptez-vous travailler ?
L’ancienne équipe a été maintenue. Nous sommes avant tout une famille. Nous passerons au toilettage des textes. En fonction des tâches à effectuer, les meilleurs seront retenus. Ma philosophie est que lorsqu’on ne sait pas jouer, on ne meurt pas mais lorsqu’on ne sait pas nager, on meurt…
A quand le championnat 2011 ?
A la natation, la saison part de juillet à octobre. Durant cette période, il y a des compétitions nationales qui se joueront. Bien évidemment, en 2012, la particularité sera les Jeux Olympiques. Nous ferons donc le championnat deux semaines avant afin de permettre aux nageurs de mieux se préparer.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo