Pour que la lutte contre l’insalubrité soit un réflexe chez chaque Ivoirien, la ministre de la salubrité urbaine a créé des comités de salubrité présidés par les préfets. Anne Ouloto veut une Côte d’Ivoire propre avant la fête de l’indépendance, surtout la ville de Yamoussoukro où elle était mercredi dernier. Le ‘’village’’ du père de la nation a perdu de sa splendeur. Outre la dégradation de grandes artères qui faisaient sa fierté, la capitale politique souffre de l’insalubrité. Or, la Cité des lacs s’apprête à recevoir le président de la République. «Dans quelques semaines, ce sera la fête nationale. Nous nous souvenons qu’à l’époque, c’était la ferveur dans nos villes. On faisait la grande toilette, on nettoyait les routes et on rénovait les bâtiments, etc. Malheureusement, tous ces beaux réflexes ont disparu. Ce premier anniversaire de la Côte d’ivoire nouvelle doit marquer le changement », a souhaité la ministre de la salubrité. Elle a remis au préfet, Ekponon André, un kit de salubrité composé de 20 pots de peinture, 40 brouettes, 160 pelles, 64 râteaux, 144 balais à manche, 70 paires de gants, 10 poubelles et 200 cache-nez. Il s’agit, explique Anne Ouletto, de couper les hautes herbes, intensifier le ramassage des ordures ménagères et autres déchets, aménager, embellir les abords des lacs et les espaces verts, et déguerpir les commerçants sur les trottoirs des grandes artères. La ministre s’est rendue le lendemain à Dimbokro avec 40 brouettes, 10 poubelles, 20 pots de peinture, 156 paires de gants, 96 râteaux et 160 pelles.
Ousmane Diallo, Yamoussoukro
Ousmane Diallo, Yamoussoukro