Sauf cataclysme, le président ivoirien, le Dr Alassane Ouattara, aura aujourd’hui un tête-à- tête avec le président de l’exécutif américain, Barack Obama. Si rien n’a filtré de ce qui sera dit entre les deux hommes d’Etat, l’on peut tout de même deviner que ces échanges porteront sur l’accession du candidat du Rhdp au pouvoir d’Etat. L’on a encore en mémoire les récents événements post-électoraux qui ont émaillé les élections présidentielles en Côte d’Ivoire. En effet, après l’entêtement de l’ancien chef d’Etat à refuser de reconnaître sa défaite, au terme de ce scrutin, les Etats-Unis ont joué une part active en appelant au respect des résultats proclamés par la Cei et entérinés par le représentant spécial de l’Onu en Côte d’Ivoire. Depuis le 11 avril, avec la chute de l’ancien régime puis la prestation de serment du président élu, le 06 mai, la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, la relance de l’économie nationale, la sécurisation des personnes et des biens, le retour des exilés et déplacés internes sont, entre autres, les sujets qui ne manqueront pas de meubler ce tête-à-tête. En tout état de cause, cette rencontre de haut niveau augure du réchauffement de l’axe Abidjan-New York, après que celui-ci ait pris du plomb dans l’aile sous l’ancien régime.
Avant ce tête-à-tête, Ado lève un coin de voile sur son mandat
Conscient de l’importance de la rencontre d’aujourd’hui, Alassane Ouattara a levé un coin de voile sur le menu. Hier, sur la radio internationale française, RFI, le numéro un ivoirien a été on ne peut plus clair sur son mandat. « Je suis le président de tous les Ivoiriens. Mon rôle, c’est de faire en sorte que les Ivoiriens qui sont en exil rentrent en Côte d’Ivoire et le fassent dans les meilleures conditions de sécurité et de transport. Parce que j’ai été exilé moi-même, je sais ce que ça coûte d’être en exil. Donc, je mets tout en œuvre pour le retour des exilés. Maintenant, il y a un certain nombre de militaires qui ont commis des crimes graves, qui ont tué des gens et sont refugiés dans certains pays voisins et qui doivent être traduits devant la justice militaire. Nous n’avons pas essayé de faire une chasse aux sorcières. Pas du tout. Nous voulons que tous les Ivoiriens soient traités de la même manière devant la loi et que, à priori, tous soient considérés comme innocents jusqu’à ce que le juge se prononce. Et je veillerai à cela particulièrement et personnellement », a confié, Alassane Ouattara à RFI. Voilà qui est clair. C’est mardi, faut-il le rappeler, que le chef de l’Etat ivoirien s’est envolé pour le pays de l’oncle Sam.
Boris N’Gotta
Avant ce tête-à-tête, Ado lève un coin de voile sur son mandat
Conscient de l’importance de la rencontre d’aujourd’hui, Alassane Ouattara a levé un coin de voile sur le menu. Hier, sur la radio internationale française, RFI, le numéro un ivoirien a été on ne peut plus clair sur son mandat. « Je suis le président de tous les Ivoiriens. Mon rôle, c’est de faire en sorte que les Ivoiriens qui sont en exil rentrent en Côte d’Ivoire et le fassent dans les meilleures conditions de sécurité et de transport. Parce que j’ai été exilé moi-même, je sais ce que ça coûte d’être en exil. Donc, je mets tout en œuvre pour le retour des exilés. Maintenant, il y a un certain nombre de militaires qui ont commis des crimes graves, qui ont tué des gens et sont refugiés dans certains pays voisins et qui doivent être traduits devant la justice militaire. Nous n’avons pas essayé de faire une chasse aux sorcières. Pas du tout. Nous voulons que tous les Ivoiriens soient traités de la même manière devant la loi et que, à priori, tous soient considérés comme innocents jusqu’à ce que le juge se prononce. Et je veillerai à cela particulièrement et personnellement », a confié, Alassane Ouattara à RFI. Voilà qui est clair. C’est mardi, faut-il le rappeler, que le chef de l’Etat ivoirien s’est envolé pour le pays de l’oncle Sam.
Boris N’Gotta