Les courriers des lecteurs au Président Ouattara, Monsieur le Président, ne nous oubliez pas

Je remercie d’abord les responsables du quotidien « Le Démocrate » de nous avoir donné l’occasion, en nous ouvrant leurs colonnes, pour nous exprimer. Je suis Dagri Joseph, né le 30 mars1974 à Grand-Lahou et membre du bureau des personnes handicapées du Rhdp de la commune de Port-Bouët. Pendant La campagne présidentielle, mon image faisait partie de celles qui ont été véhiculées sur les panneaux avec le président Ado. Et, au moment où la lutte était très chaude, je faisais l’objet de recherche pour être assassiné par les tueurs de Gbagbo Laurent dans cette commune. Lors de cette campagne, vous avez concocté un programme pour les handicapés, qu’ils seraient pris en compte dès votre accession à la Magistrature suprême. Des promesses nous ont été tenues ; certaines personnes peut-être de par vos soins sont venues nous rencontrer en nous demandant de déposer nos CV au Port. Et depuis trois mois aucun indice ne nous est encore parvenu à ce propos. Nous sommes dans le désarroi total et inquiet. Est-ce un oubli ? Peut-être que non, mais un petit rappel Monsieur le président, ne serait pas mauvais. Ainsi, nous revenons vous interpeller que notre situation demeure sans suite. Nous sommes des pères de familles et avons besoin de les entretenir. Monsieur le président, nous pensons que pour le moment, les problèmes urgents du pays, c'est-à-dire la cohésion sociale, la réconciliation et surtout la Paix, dont vous avez fait votre cheval de bataille ; mais pensez à nous, surtout nous qui étions des éléments qu’on cherchait à abattre. Il faut aussi que le Rhdp pense à nous. Nous avons des valeurs à mettre à la disposition de la nation ivoirienne et il ne faudrait pas que les handicapés soient des laissés pour compte, comme par le passé où des promesses faramineuses leur ont été faites et qui n’ont jamais abouti. Nous vous faisons confiance, Monsieur le Président, et que Dieu vous bénisse, afin que votre programme de société aboutisse pour le bonheur de tous les Ivoiriens.

N.B. Prière joindre les responsables de
cet organe pour d’éventuels contacts.

Dagri Joseph, Port-Bouët