La production de sucre en Côte d’Ivoire reste largement inférieure aux besoins de la population. Soit une production d’environ 180.000 tonnes de sucre pour un besoin d’environ 1,3 tonne par an. C’est ce problème qui justifie le lancement national du projet régional CFC (Fonds commun des produits de base) en vue de satisfaire la demande en sucre. La cérémonie de lancement a eu lieu, le mercredi 27 juillet dernier, à l’hotel Ivotel à Abidjan-Plateau. Le projet dont le lancement régional a eu lieu récemment à Abuja (Nigeria) a pour objectif d’accroitre la production sucrière de la sous-région en mettant un accent particulier sur la culture de la canne à sucre par les petits exploitants en milieu rural en Côte d’Ivoire et au Nigeria. Le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Hibault Alexis, a indiqué que le projet va permettre de relancer la politique des complexes sucriers dans le Nord ivoirien. Le projet pilote se déroulera sur 10 hectares durant une période de 5 ans à Ferkessédougou (nord) et Zuénoula avec 2000 familles de producteurs.
Le directeur général du Cnra (centre chargé d’exécuter le projet en Côte d’Ivoire), Dr YO Tiémoko, a regretté que la canne à sucre villageoise, qui n’a pas fait l’objet de recherche, ait des contraintes de production comme la pression des parasites, l’absence de variétés adaptées. Il a indiqué que le projet financé par le CFC a un coût de 800 millions FCFA (1,6 million de dollars). Pour le coordonnateur national du CFC, Mamadou Fofana, représentant le ministre de l’Agriculture, le CFC a investi 17 milliards FCFA dans le développement des produits agricoles ivoiriens dont le café et le cacao. « Le CFC est disposé à financer des projets en Cote d’Ivoire, même dans le secteur minier », a-t-il promis. Le projet va se baser sur quatre composantes : le développement des capacités des scientifiques des institutions collaboratrices qui vont exécuter le projet, l’identification et l’acquisition de variétés de canne performantes et leur évaluation. L’Afrique de l’Ouest a importé 2 millions de tonnes de sucre en 2005.
Gomon Edmond
Le directeur général du Cnra (centre chargé d’exécuter le projet en Côte d’Ivoire), Dr YO Tiémoko, a regretté que la canne à sucre villageoise, qui n’a pas fait l’objet de recherche, ait des contraintes de production comme la pression des parasites, l’absence de variétés adaptées. Il a indiqué que le projet financé par le CFC a un coût de 800 millions FCFA (1,6 million de dollars). Pour le coordonnateur national du CFC, Mamadou Fofana, représentant le ministre de l’Agriculture, le CFC a investi 17 milliards FCFA dans le développement des produits agricoles ivoiriens dont le café et le cacao. « Le CFC est disposé à financer des projets en Cote d’Ivoire, même dans le secteur minier », a-t-il promis. Le projet va se baser sur quatre composantes : le développement des capacités des scientifiques des institutions collaboratrices qui vont exécuter le projet, l’identification et l’acquisition de variétés de canne performantes et leur évaluation. L’Afrique de l’Ouest a importé 2 millions de tonnes de sucre en 2005.
Gomon Edmond