Après avoir frôlé l’apocalypse avant, pendant et après l’élection présidentielle de 2010 qui a porté au pinacle le candidat du RHDP, la Côte d’Ivoire retrouve lentement mais sûrement avec le développement sous l’impulsion du Président de la République SEM Alassane Ouattara. Aujourd’hui, c’est un truisme que de dire que la Côte d’Ivoire retrouve sa vitesse de croisière avec des investisseurs étrangers qui se bousculent à un rythme effréné aux portes de la capitale économique. Si au plan extérieur, la relance économique est une réalité avec notamment le soutien tout azimut des bailleurs de fonds internationaux, au plan national, les effets de la grave crise militaro-politique aidant, la reprise économique est au ralenti. Ajouté à cette difficile situation, la délicate question des opérateurs économiques libanais qui, après avoir soutenu l’ex-régime, sont en difficulté avec la nouvelle politique économique exigée par les autorités actuelles. Cette situation de toute évidence n’est pas sans conséquences quand on sait que les opérateurs économiques libanais représentant près de 70 % de l’industrie locale. Heureusement, depuis peu, les choses semblent évoluer dans le bon sens avec la création du réseau des libanais Associés pour le Développement économique de la Côte d’Ivoire (RELADE-CI) dont le Président Hussein Mazeh s’active de jour comme de nuit pour un repositionnement actif de leurs activités. Il exhorte de ce fait, les opérateurs économiques libanais de tous bords à s’unir d’intention pour soutenir la politique économique du Président de la République afin de mener à bien son mandat. D’ailleurs pour qui connaît M. Mazeh, son soutien au régime actuel, ne date pas d’aujourd’hui. En effet, le Président de RELADE-CI est bien connu des sérails du RHDP pour avoir soutenu matériellement et financièrement de nombreux cadres et associations lors de l’élection présidentielle 2010. Bien plus, il aurait constitué, selon certaines sources, un important apport pour les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) dans la bataille pour le contrôle de la zone d’Abidjan Sud lors de la crise postélectorale tant sur le plan matériel que financier. En somme, c’est fort de toute cette expérience, que de nombreux opérateurs économiques libanais se disent prêts à soutenir le Président Hussein pour contribuer efficacement à la réussite de la nouvelle politique économique du président Ouattara pour un meilleur « Vivre ensemble ». EK
Économie Publié le samedi 30 juillet 2011 | Le Patriote