La lumière se fait progressivement sur le scrutin du 10 septembre prochain pour la présidence de la FIF. Alors que plusieurs candidats ont été annoncés pour la succession de Jacques Anouma, seuls Salif Bictogo et Sidi Diallo devraient s’affronter. Les deux camps sont à la recherche de voix.
Elle charrie les passions ; observateurs avisés et simples amateurs de football en ont fait leurs choux gras. L’Assemblée Générale Elective de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) du 10 septembre prochain n’a rien de folichon. C’est un rendez-vous capital vers lequel personne ne veut s’aventurer sans être sûr d’avoir pris toutes les garanties nécessaires. D’où toutes ces tergiversations et tractations qui ont cours depuis le 18 juillet dernier, date d’ouverture des dépôts de candidatures. Rien n’est gagné d’avance. Pire, certains candidats annoncés depuis les premières heures ont perdu la voix, s’ils n’ont pas tout simplement choisi de faire allégeance à un candidat supposé plus costaud. Ainsi, on n’entend plus parler d’Anzouan Kacou, encore moins de Séré William. Par ailleurs, la Commission électorale sensée recevoir et analyser les dossiers de candidatures aura longtemps chômé. Aujourd’hui, 30 juillet, date de clôture des dépôts de candidatures, Alain Ekra et ses hommes vont-ils enfin recevoir des candidats ? En tout cas, les aspirants au fauteuil présidentiel de la FIF n’ont pas d’autre choix que de se soumettre à cette épreuve. La Conférence des Présidents, dont le choix s’est porté sur Salif Bictogo a promis de prendre rendez-vous avec la Commission, au plus tard aujourd’hui. Sidi Diallo, rentré de France, mercredi, en vue de cette élection, devrait en faire de même. Ce sont, d’ailleurs, les deux listes qui constituent actuellement l’attraction sur le chemin de l’AGE, depuis que Jacques Anouma et Dieng Ousseynou ont conjointement annoncé leur retrait de la course, le mardi 19 juillet dernier. La bataille Bictogo-Sidi, inopinée, il y a quelques mois, est plus que réalité aujourd’hui. D’un côté comme de l’autre, ça joue des coudes pour ratisser large. Avec Roger Ouégnin, véritable faiseur de roi, la Conférence des Présidents, bien que divisée, fait du corps-à-corps. On qualifie même de traitres des dirigeants qui se seraient désolidarisés de la plate-forme. En face, Sidi Diallo a vite fait de rattraper le temps perdu. Une fois à Abidjan, le patron de IVOSEP a entamé des consultations. Quelques trois jours de marquage serré pour convaincre le maximum de votants. Etant entendu qu’Eugène Diomandé et Anzouan Kacou, selon des indiscrétions, auraient déjà viré dans son état-major. Tout comme Ezalé Georges qui a, semble-t-il, renoncé à briguer la présidence, après avoir exprimé ses ambitions à des proches. Des soutiens de taille, dirait l’autre. On le voit, sauf miracle, le match se jouera, finalement, entre Salif Bictogo et Sidi Diallo, deux Stellistes. Reste à savoir qui va l’emporter. Le premier test, avant le 10 septembre date de l’AGE, sera de remplir les conditions d’éligibilité.
MARTIAL GALE
Elle charrie les passions ; observateurs avisés et simples amateurs de football en ont fait leurs choux gras. L’Assemblée Générale Elective de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) du 10 septembre prochain n’a rien de folichon. C’est un rendez-vous capital vers lequel personne ne veut s’aventurer sans être sûr d’avoir pris toutes les garanties nécessaires. D’où toutes ces tergiversations et tractations qui ont cours depuis le 18 juillet dernier, date d’ouverture des dépôts de candidatures. Rien n’est gagné d’avance. Pire, certains candidats annoncés depuis les premières heures ont perdu la voix, s’ils n’ont pas tout simplement choisi de faire allégeance à un candidat supposé plus costaud. Ainsi, on n’entend plus parler d’Anzouan Kacou, encore moins de Séré William. Par ailleurs, la Commission électorale sensée recevoir et analyser les dossiers de candidatures aura longtemps chômé. Aujourd’hui, 30 juillet, date de clôture des dépôts de candidatures, Alain Ekra et ses hommes vont-ils enfin recevoir des candidats ? En tout cas, les aspirants au fauteuil présidentiel de la FIF n’ont pas d’autre choix que de se soumettre à cette épreuve. La Conférence des Présidents, dont le choix s’est porté sur Salif Bictogo a promis de prendre rendez-vous avec la Commission, au plus tard aujourd’hui. Sidi Diallo, rentré de France, mercredi, en vue de cette élection, devrait en faire de même. Ce sont, d’ailleurs, les deux listes qui constituent actuellement l’attraction sur le chemin de l’AGE, depuis que Jacques Anouma et Dieng Ousseynou ont conjointement annoncé leur retrait de la course, le mardi 19 juillet dernier. La bataille Bictogo-Sidi, inopinée, il y a quelques mois, est plus que réalité aujourd’hui. D’un côté comme de l’autre, ça joue des coudes pour ratisser large. Avec Roger Ouégnin, véritable faiseur de roi, la Conférence des Présidents, bien que divisée, fait du corps-à-corps. On qualifie même de traitres des dirigeants qui se seraient désolidarisés de la plate-forme. En face, Sidi Diallo a vite fait de rattraper le temps perdu. Une fois à Abidjan, le patron de IVOSEP a entamé des consultations. Quelques trois jours de marquage serré pour convaincre le maximum de votants. Etant entendu qu’Eugène Diomandé et Anzouan Kacou, selon des indiscrétions, auraient déjà viré dans son état-major. Tout comme Ezalé Georges qui a, semble-t-il, renoncé à briguer la présidence, après avoir exprimé ses ambitions à des proches. Des soutiens de taille, dirait l’autre. On le voit, sauf miracle, le match se jouera, finalement, entre Salif Bictogo et Sidi Diallo, deux Stellistes. Reste à savoir qui va l’emporter. Le premier test, avant le 10 septembre date de l’AGE, sera de remplir les conditions d’éligibilité.
MARTIAL GALE