L'annonce du début des travaux pour l'érection du troisième pont à Abidjan n'a pas eu pour seul effet de contenter des milliers de citadins qui s'imaginent une circulation plus aisée. Elle a laissé des interrogations notamment sur le mode de fonctionnement d'un pont à péage dont l'avènement ne devrait pas se faire avant vingt-quatre (24) mois. Bouaké Fofana, directeur général de l'Ageroute qu'interrogeait Onuci-fm a élaboré des réponses en se fondant sur l'exemple- probablement unique- de l'aéroport international d'Abidjan : « L'exemple que je vais donner que les Ivoiriens connaissent relativement bien, c'est celui de l'aéroport d'Abidjan. Quand vous allez à l'aéroport et que vous voulez garer votre voiture au parking, vous prenez une carte et vous vous garez. En fonction du temps que vous restez, au moment du départ, vous payez. Dans ce cas d'espèce, il va y avoir une station de péage, un prix fixe pour tout le monde sur des plages horaires. Soit dit, le prix qu'on doit payer, j'imagine, tout cela n'est pas encore très clair, mais il va y avoir des heures creuses, des heures de pointe, mais en tout cas, au passage, on paiera le montant qui sera fixé par les autorités ». Si Bouaké Fofana s'est montré circonspect sur la question du coût de la traversée du pont, il reste que le représentant de Bouygues, responsable de la Socoprim- société concessionnaire du pont Riviera-Marcory, avait appris, lundi dernier, que la traversée coûterait 700 frs Cfa.
Les potentiels usagers du 3e pont ont une idée de ce qu'ils auront à débourser une fois l'ouvrage achevé. Les Ivoiriens, dans leur majorité, n'ont pas la culture des routes et ponts à péage : cela n'existait- pour ainsi dire pas- jusqu'ici. Les routes et ponts à péage, d'ici à quelques mois, rythmeront le quotidien des usagers. C'est peut-être un signe que le développement du pays repartira de plus belle. La route, dit l'adage, précède le développement.
Kisselminan COULIBALY
Les potentiels usagers du 3e pont ont une idée de ce qu'ils auront à débourser une fois l'ouvrage achevé. Les Ivoiriens, dans leur majorité, n'ont pas la culture des routes et ponts à péage : cela n'existait- pour ainsi dire pas- jusqu'ici. Les routes et ponts à péage, d'ici à quelques mois, rythmeront le quotidien des usagers. C'est peut-être un signe que le développement du pays repartira de plus belle. La route, dit l'adage, précède le développement.
Kisselminan COULIBALY