Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a reçu ensemble hier vendredi 29 juillet quatre chefs d`Etat d`Afrique noire francophone. Alassane Ouattara, le chef de l`Etat de Côte d`Ivoire était de cette rencontre sans précédent à la Maison Blanche pour un président américain étroitement lié au continent, mais qui l`a peu visité depuis son entrée en fonction. Les présidents béninois Boni Yayi, guinéen Alpha Condé, et nigérien Mahamadou Issoufou sont les autres chefs d`Etat que le président Obama a reçus hier vendredi. « Cette rencontre sera l`occasion de souligner le soutien de l`administration (américaine) à des démocraties en développement, de mettre en valeur nos partenariats avec ces pays et de discuter de l`élaboration d`institutions démocratiques fortes, du développement économique et d`autres sujets régionaux », a indiqué la Maison Blanche, selon AFP. Barack Obama s`est exprimé face à la presse à la fin de la rencontre, qui s`est tenue dans la salle du Conseil de la Maison Blanche.
Pour Alassane Ouattara, cette rencontre est la première avec le président Obama depuis que le président ivoirien a pris ses fonctions à la tête de la Côte d`Ivoire en avril dernier.
Les Etats-Unis, rappelons-le, avaient soutenu sans réserve M. Ouattara à l`issue de l`élection présidentielle de fin novembre 2010. Le refus du président Laurent Gbagbo de reconnaître les résultats des élections certifiées par l`ONU avait mobilisé une partie du Conseil de sécurité et le cabinet de politique étrangère de la Maison Blanche. Barack Obama avait contacté personnellement M. Gbagbo début décembre 2011 pour lui enjoindre de quitter le pouvoir, lui offrant même de l`accueillir aux Etats-Unis. Son administration avait ensuite rapidement reconnu M. Ouattara comme le président légitime de Côte d`Ivoire.
Le président américain avait salué le 11 avril l`arrestation de M. Gbagbo. Mais il avait aussi appelé à faire répondre de leurs actes les auteurs de violences post-électorales. M. Obama, né aux Etats-Unis d`un père kényan, ne s`est rendu qu`à une seule reprise en Afrique noire depuis le début de son mandat il y a deux ans et demi, au Ghana en juillet 2009. Il avait alors appelé le continent à prendre en main son propre destin et à combattre les pratiques antidémocratiques. Recevant en août 2010 plus d`une centaine de jeunes Africains à la Maison Blanche, le président des Etats-Unis les avait aussi exhortés à ne pas suivre les pas de la génération des indépendances, il y a 50 ans, qui s`était selon lui accrochée au pouvoir. C`est également sur la démocratie que la Première dame des Etats-Unis, Michelle Obama, avait axé sa tournée en Afrique australe en juin. La Maison Blanche avait souligné que l`Afrique du Sud et le Botswana pouvaient montrer l`exemple aux pays voisins en la matière. M. Obama avait aussi reçu début juin les présidents de deux pays africains riches en pétrole, le Nigérian Goodluck Jonathan et le Gabonais Ali Bongo. Il leur avait demandé de lutter contre la corruption et de protéger les droits de l`homme. Hier vendredi, c`est un message similaire que le président américain a livré au président Alassane Ouattara et aux trois autres chefs d`Etat africains avec qui il a échangé à la Maison Blanche.
TRA BI Charles
Pour Alassane Ouattara, cette rencontre est la première avec le président Obama depuis que le président ivoirien a pris ses fonctions à la tête de la Côte d`Ivoire en avril dernier.
Les Etats-Unis, rappelons-le, avaient soutenu sans réserve M. Ouattara à l`issue de l`élection présidentielle de fin novembre 2010. Le refus du président Laurent Gbagbo de reconnaître les résultats des élections certifiées par l`ONU avait mobilisé une partie du Conseil de sécurité et le cabinet de politique étrangère de la Maison Blanche. Barack Obama avait contacté personnellement M. Gbagbo début décembre 2011 pour lui enjoindre de quitter le pouvoir, lui offrant même de l`accueillir aux Etats-Unis. Son administration avait ensuite rapidement reconnu M. Ouattara comme le président légitime de Côte d`Ivoire.
Le président américain avait salué le 11 avril l`arrestation de M. Gbagbo. Mais il avait aussi appelé à faire répondre de leurs actes les auteurs de violences post-électorales. M. Obama, né aux Etats-Unis d`un père kényan, ne s`est rendu qu`à une seule reprise en Afrique noire depuis le début de son mandat il y a deux ans et demi, au Ghana en juillet 2009. Il avait alors appelé le continent à prendre en main son propre destin et à combattre les pratiques antidémocratiques. Recevant en août 2010 plus d`une centaine de jeunes Africains à la Maison Blanche, le président des Etats-Unis les avait aussi exhortés à ne pas suivre les pas de la génération des indépendances, il y a 50 ans, qui s`était selon lui accrochée au pouvoir. C`est également sur la démocratie que la Première dame des Etats-Unis, Michelle Obama, avait axé sa tournée en Afrique australe en juin. La Maison Blanche avait souligné que l`Afrique du Sud et le Botswana pouvaient montrer l`exemple aux pays voisins en la matière. M. Obama avait aussi reçu début juin les présidents de deux pays africains riches en pétrole, le Nigérian Goodluck Jonathan et le Gabonais Ali Bongo. Il leur avait demandé de lutter contre la corruption et de protéger les droits de l`homme. Hier vendredi, c`est un message similaire que le président américain a livré au président Alassane Ouattara et aux trois autres chefs d`Etat africains avec qui il a échangé à la Maison Blanche.
TRA BI Charles