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Politique Publié le samedi 30 juillet 2011 | Nord-Sud

Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur: «C’est un signal fort…»

© Nord-Sud Par Emma
Coopération : le premier ministre français François Fillon à Abidjan
Jeudi 14 juillet 2011. Le Premier ministre français François Fillon est arrivé jeudi soir à Abidjan, première étape d`une mini-tournée en Afrique de l`Ouest qui doit également le mener jusqu`à dimanche au Ghana et au Gabon. Photo: les ministres Hamed Bakayoko et Toure
Quels commentaires fait M. le ministre du retour de ces militaires ?
C’est assez important qu’ils reviennent. Je pense que c’est un signal, là où des gens pensent qu’il y a des rumeurs de coups d’Etat, nous, nous sommes concentrés. Nous sommes au travail et nous vous démontrons qu’au contraire, nous sommes en train de consolider la paix et la stabilité.

Amnesty international parle d’un climat de peur, que pouvez-vous faire pour ramener la sérénité ?
Nous faisons tout ce que nous pouvons. Amnesty International parle d’un climat de peur. C’est sûr qu’il y a des gens qui ont peur. Mais de quoi ont-ils peur? Nous avons engagé nos actions sur la base des droits de l’Homme, du respect des droits des citoyens. Et, c’est une constance. Chaque fois qu’il y a une situation, nous intervenons. Le gouvernement a à peine deux mois, après que la Côte d’Ivoire a connu une lourde crise post-électorale ; dites-moi quel pays qui en si peu de temps a connu un tel niveau de retour à la normalité? Tous les jours, il y a des difficultés, des contradictions, nous les traitons.

Pourquoi le capitaine Konan Boniface est-il quasiment seul à rentrer ?
Ah non, il n’est pas seul à rentrer.

Combien sont-ils dehors et pourquoi hésitent-ils à rentrer ?
C’est forcément un peu la crainte, l’hésitation. Je pense que son retour (cdt Konan) va être un signal fort. Comment il va être traité ? Beaucoup pensent qu’en venant, il va y avoir des difficultés ; ils vont être arrêtés. Mais ils verront que ce n’est pas le cas, parce que ce n’est pas notre ambition et notre vision. Nous estimons qu’il faut prendre en compte la bonne volonté des uns et des autres.

Quelles assurances donnez-vous alors ?
Ce n’est pas à nous de faire subir aux militaires la responsabilité des politiques. Il est vrai qu’il y a des militaires qui sont allés au-delà des instructions. Mais des militaires obéissent aux politiques. Donc, des militaires et des policiers se sont retrouvés sous le contrôle du politique à agir. Nous devons avoir l’intelligence, le discernement pour faire la part des choses pour ne pas être en situation de difficulté avec les militaires.

Avez-vous une idée du nombre de ceux qui sont restés au Ghana ?
Je n’ai pas une idée, mais ce que je peux vous dire, c’est que beaucoup sont rentrés, dans la discrétion. Mais je pense que le retour du commandant Konan Boniface qui était le comthéâtre est un signal fort. Il va certainement engendrer d’autres retours dans les jours qui viennent.
Propos recueillis par B. I.
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