La première personnalité de Côte d’Ivoire serrant la main de l’homme le plus puissant de la planète. L’image de la rencontre, hier à la Maison Blanche, entre les présidents Alassane Ouattara et Barack Obama a fait le tour du monde. Mais, pour la Côte d’Ivoire, elle est pleine de symboles. Car, depuis Félix Houphouët-Boigny, aucun président ivoirien n’avait été encore reçu à la Maison Blanche. Alassane Ouattara est donc le second chef d’Etat de Côte d’Ivoire à jouir de ce privilège.
Mais, plus d’une simple audience, la présence d’Alassane Ouattara au cœur du symbole du pouvoir américain achève de convaincre que la Côte d’Ivoire est vraiment de retour sur la scène internationale. Elle est redevenue enfin un pays fréquentable. Un prestige qu’elle avait perdu, sous le règne calamiteux des refondateurs.
Trois mois, ou douze petites semaines, après la chute de Laurent Gbagbo, ont suffi à Alassane Ouattara pour signer le retour de la Côte d’Ivoire dans le concert des Nations. Sanctions de l’UA et de la Cedeao levées, reprise de la coopération avec la Banque Mondiale et le FMI, ruée des investisseurs occidentaux…Bref, la destination Côte d’Ivoire est de nouveau prisée.
Cela, elle le doit en grande partie au charisme, à la grandeur d’âme et d’esprit de son Président. Et aussi, grâce à l’honorabilité et la grande respectabilité de celui, qui préside désormais aux destinées du navire ivoire. Il a manqué malheureusement à ce pays de l’Afrique de l’Ouest, un chef d’Etat digne de son rang, du respect que sa puissance économique lui confère dans la sous-région. Et ce come-back aujourd’hui n’est qu’un juste retour à la normale. Toutefois, ce n’est que le début d’une ère glorieuse qui s’ouvre à la Côte d’Ivoire.
En effet, avec les chantiers qui démarreront bientôt entre autres la construction du troisième pont, ceux de Jacqueville et de la Marahoué, l’échangeur de Cocody –Riviéra 2, la réhabilitation des universités publiques et des infrastructures routières, la Côte d’Ivoire reviendra, dans quelques années, le Dragon de l’Afrique de l’Ouest. Autrement dit, un pays émergent qui force l’admiration par son développement.
En attendant, le pays a fait sienne, durant ces trois derniers mois, de nouvelles valeurs : la culture du travail, la propreté, le don de soi. Oui, les Ivoiriens vont désormais tôt au travail. Une habitude qu’ils avaient hélas perdue sous la refondation. Ils constatent également que leur environnement est assaini. Les rues sont régulièrement balayées. Les dépôts sauvages d’ordures ont disparu. Les occupations anarchiques des voies publiques par les commerçants sont en train de prendre fin…Bref, tout le monde se rend à l’évidence que le pays a changé.
Et fait encourageant, ce renouveau est appuyé par l’engagement des autorités à se mettre au service des populations. C’est vrai, comme l’a si bien dit un libre penseur ivoirien, il était difficile de faire pire que les frontistes. Mais, force de reconnaître, que les premiers de pas de la présidence Ouattara sont très prometteurs, voire au-delà de l’espérance, pour certains analystes politiques.
De toute évidence, la Côte d’Ivoire n’est pas que de retour sur la scène internationale, elle a également renoué avec un nouvel état d’esprit, porteur de vertus qui fondent une grande nation.
Et on retrouve peu à peu, avec une certaine fierté, la grande Côte d’Ivoire, celle qui fut, sous Houphouët-Boigny, la grande fierté de l’Afrique sub-saharienne. Côte d’Ivoire is really back.
Y.Sangaré
Mais, plus d’une simple audience, la présence d’Alassane Ouattara au cœur du symbole du pouvoir américain achève de convaincre que la Côte d’Ivoire est vraiment de retour sur la scène internationale. Elle est redevenue enfin un pays fréquentable. Un prestige qu’elle avait perdu, sous le règne calamiteux des refondateurs.
Trois mois, ou douze petites semaines, après la chute de Laurent Gbagbo, ont suffi à Alassane Ouattara pour signer le retour de la Côte d’Ivoire dans le concert des Nations. Sanctions de l’UA et de la Cedeao levées, reprise de la coopération avec la Banque Mondiale et le FMI, ruée des investisseurs occidentaux…Bref, la destination Côte d’Ivoire est de nouveau prisée.
Cela, elle le doit en grande partie au charisme, à la grandeur d’âme et d’esprit de son Président. Et aussi, grâce à l’honorabilité et la grande respectabilité de celui, qui préside désormais aux destinées du navire ivoire. Il a manqué malheureusement à ce pays de l’Afrique de l’Ouest, un chef d’Etat digne de son rang, du respect que sa puissance économique lui confère dans la sous-région. Et ce come-back aujourd’hui n’est qu’un juste retour à la normale. Toutefois, ce n’est que le début d’une ère glorieuse qui s’ouvre à la Côte d’Ivoire.
En effet, avec les chantiers qui démarreront bientôt entre autres la construction du troisième pont, ceux de Jacqueville et de la Marahoué, l’échangeur de Cocody –Riviéra 2, la réhabilitation des universités publiques et des infrastructures routières, la Côte d’Ivoire reviendra, dans quelques années, le Dragon de l’Afrique de l’Ouest. Autrement dit, un pays émergent qui force l’admiration par son développement.
En attendant, le pays a fait sienne, durant ces trois derniers mois, de nouvelles valeurs : la culture du travail, la propreté, le don de soi. Oui, les Ivoiriens vont désormais tôt au travail. Une habitude qu’ils avaient hélas perdue sous la refondation. Ils constatent également que leur environnement est assaini. Les rues sont régulièrement balayées. Les dépôts sauvages d’ordures ont disparu. Les occupations anarchiques des voies publiques par les commerçants sont en train de prendre fin…Bref, tout le monde se rend à l’évidence que le pays a changé.
Et fait encourageant, ce renouveau est appuyé par l’engagement des autorités à se mettre au service des populations. C’est vrai, comme l’a si bien dit un libre penseur ivoirien, il était difficile de faire pire que les frontistes. Mais, force de reconnaître, que les premiers de pas de la présidence Ouattara sont très prometteurs, voire au-delà de l’espérance, pour certains analystes politiques.
De toute évidence, la Côte d’Ivoire n’est pas que de retour sur la scène internationale, elle a également renoué avec un nouvel état d’esprit, porteur de vertus qui fondent une grande nation.
Et on retrouve peu à peu, avec une certaine fierté, la grande Côte d’Ivoire, celle qui fut, sous Houphouët-Boigny, la grande fierté de l’Afrique sub-saharienne. Côte d’Ivoire is really back.
Y.Sangaré