La société indienne Taurian Manganèse et Ferro Alloy CI SA est confrontée à un sabotage de son activité de recherches minières au nord de la Côte d’Ivoire. Et ce malgré, toutes les autorisations en sa possession qui ont été délivrées par les autorités compétentes. Gros plan.
Le projet de développement de la compagnie indienne Taurian Manganèse est sérieusement menacé dans la région d’Odienné par des actes de vandalisme et de sabotage du matériel de travail appartenant à cette compagnie et situé dans la localité de Zémougoula.
En effet, suite à l’octroi par décret N°2009-38 du 19 février 2009 d’un permis de recherche minière à la société, l’Etat de Côte d’Ivoire a donner quitus à cette entreprise pour investir dans la recherche en vue d’exploitation, du manganèse d’Odienné.
C’est ainsi qu’une rencontre d’explication du projet, présidée par Monsieur SY Savané, précédemment Ministre de la Communication, s’était tenue à l’UGTCI avec tous les cadres et une bonne frange de la population de la région du Denguélé. Une même rencontre avait eu lieu à la préfecture d’Odienné en Mars 2010 là encore rassemblant les cadres et la population.
Le premier challenge de la compagnie fût de prendre sur elle l’ouverture de voie et le reprofilage des routes pour accéder au site minier et y convoyer les équipements miniers ; c’est au total 125 kms de route qui ont été ouvertes et reprofilées et 7 ponts construits à divers endroits désenclavant par la même occasion la localité de Ziémougoula.
Les recherches ayant abouties, et après 3.270 mètres de forages, la société a découvert une réserve évaluée à 3.299.567 tonnes de manganèse exploitable. A ce jour, les investissements réalisés sur le projet minier d’Odienné se chiffrent à 5,5 milliards de FCFA avec un total de 40 emplois générés.
Une étude d’impact environnemental est en cours de réalisation par la société SGS afin de prendre en compte les problèmes éventuels que l’activité pourrait générer.
Ayant fait et proposé à l’Etat de Côte d’Ivoire le projet d’implanter une usine de ferromanganèse en Côte d’Ivoire, ce qui aux dires de Jean Elie BITTY, Responsable Administratif de la société, ferait de la Côte d’Ivoire le 2e pays après l’Afrique du Sud à en posséder, la société à obtenu de la CIE et de la SOPIE pour cette usine à bâtir, la garantie de disponibilité et de fourniture de 20 MW d’électricité pour l’usine de ferromanganèse. Ainsi sur la base des deux facteurs favorisants que sont la présence du minerai et la disponibilité de l’électricité en quantité suffisante, l’installation d’une usine de ferromanganèse à Odienné de 20 MW et d’une capacité de 30.000 tonnes par an a été décidée. Elle génèrera près de 350 emplois directs et 1500 emplois indirects. Le sol de 15 hectares devant abriter cette usine d’une valeur de 30 milliards de francs Cfa a été analysée. L’installation de l’usine se fera en principe dans un délai de 24 mois après que tous les accords aient été conclus pour l’électricité avec l’Etat de Côte d’Ivoire. Ainsi le minerai brut ne sera pas seulement exporté, mais également transformé sur place.
Qui en veut au développement de la région ?
Au vu d’un tel projet qui à n’en point douter contribuerait efficacement au développement de la région et qui de fait participe par la même occasion de la vision d’une Côte d’Ivoire industrialisée, à Alassane OUATTARA, il est opportuns que de tels investisseurs soient encouragés.
Toutefois les villageois de Zémougoula, localité dont le nom à été donné au gisement de manganèse découvert à l’époque, face à la situation politique trouble du pays ont bloqué les travaux justes avant les élections ; blocage qui a persisté à la faveur de la crise post électorale. A l’avènement du nouveau régime, sur la base de la légalité et la légitimité de la présence de Taurian à Odienné, et avec le soutien des nouvelles autorités la reprise de ses activités a été annoncée
Le préfet de Kaniasso, Thomas Lasme après des consultations diverses a autorisé le 8 juillet par lettre référencée 32/P KSO/ CAB, la société à reprendre ses activités. Une ampliation de ce courrier a été faite au préfet de région d’Odienné, aux députés des circonscriptions de Kaniasso, Goulia, Tienko et Samatiguila, au Conseil général d’Odienné et au chef du village de Zémougoula. Mais contre toute attente, des individus antisociaux et ennemis du développement sont passé à la vitesse supérieure en s’attaquant au matériel minier de l’entreprise bloqué sur le site par les populations. Les ordinateurs, cerveaux et unités de contrôle des machines endommagés, des fils de boitier électronique sectionnés, , des pares-brise cassées, des batteries emportées, le réservoir de carburant forcé pour y introduire du sel et du sable, la route construite sabotée par des canalisations bouchées et même coupée en deux par endroit (images à insérer). C’est au total d’importants dommages causés à des équipements d’une valeur de 2 milliards de FCFA
La position de l’Autorité locale
Joint hier au téléphone, le Préfet de Kaniasso, Lasme thomas, a marqué son indignation : « J’ai du mal à comprendre qu’on organise des réunions avec le chef de canton, le chef du village, les présidents des femmes et des jeunes, la mutuelle de développement, on prend des décisions et le lendemain des individus remettent tout en cause. Ça veut qu’il n’y a un problème d’autorité dans ce village». Il estime que livre blanc des populations, venu d’Abidjan n’est pas suspensif des travaux de recherche. Car il faut le préciser, Taurian n’a qu’un permis de recherche et non un permis d’exploitation. Si rien n’est fait, Adieu aux emplois qu’on devrait créer ; si rien est fait, comment pouvons-nous espérer que de tels opérateurs, contribuant par leurs investissements au développement de nos régions et du pays puissent être attirés par la destination Côte d’Ivoire. Il est important que des actions d’exemples soient menées en vue de faire cesser sous le nouveau régime, les actes de défiance de l’Autorité. Ce temps est révolu.
TMA
Le projet de développement de la compagnie indienne Taurian Manganèse est sérieusement menacé dans la région d’Odienné par des actes de vandalisme et de sabotage du matériel de travail appartenant à cette compagnie et situé dans la localité de Zémougoula.
En effet, suite à l’octroi par décret N°2009-38 du 19 février 2009 d’un permis de recherche minière à la société, l’Etat de Côte d’Ivoire a donner quitus à cette entreprise pour investir dans la recherche en vue d’exploitation, du manganèse d’Odienné.
C’est ainsi qu’une rencontre d’explication du projet, présidée par Monsieur SY Savané, précédemment Ministre de la Communication, s’était tenue à l’UGTCI avec tous les cadres et une bonne frange de la population de la région du Denguélé. Une même rencontre avait eu lieu à la préfecture d’Odienné en Mars 2010 là encore rassemblant les cadres et la population.
Le premier challenge de la compagnie fût de prendre sur elle l’ouverture de voie et le reprofilage des routes pour accéder au site minier et y convoyer les équipements miniers ; c’est au total 125 kms de route qui ont été ouvertes et reprofilées et 7 ponts construits à divers endroits désenclavant par la même occasion la localité de Ziémougoula.
Les recherches ayant abouties, et après 3.270 mètres de forages, la société a découvert une réserve évaluée à 3.299.567 tonnes de manganèse exploitable. A ce jour, les investissements réalisés sur le projet minier d’Odienné se chiffrent à 5,5 milliards de FCFA avec un total de 40 emplois générés.
Une étude d’impact environnemental est en cours de réalisation par la société SGS afin de prendre en compte les problèmes éventuels que l’activité pourrait générer.
Ayant fait et proposé à l’Etat de Côte d’Ivoire le projet d’implanter une usine de ferromanganèse en Côte d’Ivoire, ce qui aux dires de Jean Elie BITTY, Responsable Administratif de la société, ferait de la Côte d’Ivoire le 2e pays après l’Afrique du Sud à en posséder, la société à obtenu de la CIE et de la SOPIE pour cette usine à bâtir, la garantie de disponibilité et de fourniture de 20 MW d’électricité pour l’usine de ferromanganèse. Ainsi sur la base des deux facteurs favorisants que sont la présence du minerai et la disponibilité de l’électricité en quantité suffisante, l’installation d’une usine de ferromanganèse à Odienné de 20 MW et d’une capacité de 30.000 tonnes par an a été décidée. Elle génèrera près de 350 emplois directs et 1500 emplois indirects. Le sol de 15 hectares devant abriter cette usine d’une valeur de 30 milliards de francs Cfa a été analysée. L’installation de l’usine se fera en principe dans un délai de 24 mois après que tous les accords aient été conclus pour l’électricité avec l’Etat de Côte d’Ivoire. Ainsi le minerai brut ne sera pas seulement exporté, mais également transformé sur place.
Qui en veut au développement de la région ?
Au vu d’un tel projet qui à n’en point douter contribuerait efficacement au développement de la région et qui de fait participe par la même occasion de la vision d’une Côte d’Ivoire industrialisée, à Alassane OUATTARA, il est opportuns que de tels investisseurs soient encouragés.
Toutefois les villageois de Zémougoula, localité dont le nom à été donné au gisement de manganèse découvert à l’époque, face à la situation politique trouble du pays ont bloqué les travaux justes avant les élections ; blocage qui a persisté à la faveur de la crise post électorale. A l’avènement du nouveau régime, sur la base de la légalité et la légitimité de la présence de Taurian à Odienné, et avec le soutien des nouvelles autorités la reprise de ses activités a été annoncée
Le préfet de Kaniasso, Thomas Lasme après des consultations diverses a autorisé le 8 juillet par lettre référencée 32/P KSO/ CAB, la société à reprendre ses activités. Une ampliation de ce courrier a été faite au préfet de région d’Odienné, aux députés des circonscriptions de Kaniasso, Goulia, Tienko et Samatiguila, au Conseil général d’Odienné et au chef du village de Zémougoula. Mais contre toute attente, des individus antisociaux et ennemis du développement sont passé à la vitesse supérieure en s’attaquant au matériel minier de l’entreprise bloqué sur le site par les populations. Les ordinateurs, cerveaux et unités de contrôle des machines endommagés, des fils de boitier électronique sectionnés, , des pares-brise cassées, des batteries emportées, le réservoir de carburant forcé pour y introduire du sel et du sable, la route construite sabotée par des canalisations bouchées et même coupée en deux par endroit (images à insérer). C’est au total d’importants dommages causés à des équipements d’une valeur de 2 milliards de FCFA
La position de l’Autorité locale
Joint hier au téléphone, le Préfet de Kaniasso, Lasme thomas, a marqué son indignation : « J’ai du mal à comprendre qu’on organise des réunions avec le chef de canton, le chef du village, les présidents des femmes et des jeunes, la mutuelle de développement, on prend des décisions et le lendemain des individus remettent tout en cause. Ça veut qu’il n’y a un problème d’autorité dans ce village». Il estime que livre blanc des populations, venu d’Abidjan n’est pas suspensif des travaux de recherche. Car il faut le préciser, Taurian n’a qu’un permis de recherche et non un permis d’exploitation. Si rien n’est fait, Adieu aux emplois qu’on devrait créer ; si rien est fait, comment pouvons-nous espérer que de tels opérateurs, contribuant par leurs investissements au développement de nos régions et du pays puissent être attirés par la destination Côte d’Ivoire. Il est important que des actions d’exemples soient menées en vue de faire cesser sous le nouveau régime, les actes de défiance de l’Autorité. Ce temps est révolu.
TMA