Pascal Brou Aka n’est plus le directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Il a été démis de ses fonctions, samedi, par un décret pris par le président de la République, Alassane Ouattara.
Coup de théâtre à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Pascal Brou Aka n’est plus le directeur général de la Maison bleue de Cocody. Le décret 2011-190, signé par le président de la République, Alassane Ouattara, quelques heures après son retour des Etats Unis, samedi, a mis fin à ses fonctions en qualité de directeur général de la RTI ainsi qu’à son intérim à la radiodiffusion. Pour pourvoir à l’intérim, Lazare Aka Sayé a été nommé Dg par le décret 2011-189, du même jour. Que s’est-il passé pour que celui qui a été un symbole de la lutte contre le régime illégal de Laurent Gbagbo ait été remercié de la sorte ? Selon une source, le journaliste sportif paye cash une négligence de ses employés. Le chef de l’Etat a fait, lui-même, le constat amer du retard d’une équipe de reportage de la télévision nationale, samedi, à l’aéroport Félix Houphouet-Boigny. Pis, après 30 minutes d’attente, c’est un cadreur qui s’est présenté à lui avec un micro en main. Une attitude qui frise la foutaise qui a constitué la goutte d’eau qui a fait déborder l’eau du vase. Où étaient les journalistes ? Selon un agent de la Rti, c’est au dernier moment que la direction des reportages institutionnels, chargée de suivre le président de la République, a été informée de son arrivée. C’est dans la panique que le cadreur a été envoyé seul pour recueillir ses propos. Aussi, note-t-il, le service de communication de la présidence se plaignait de plus en plus du traitement des informations concernant le chef de l’Etat. Outre cela, le Dg n’était pas exempt de reproches de la part des agents. En effet, depuis les dernières nominations de chefs de départements, le 10 juin dernier, beaucoup d’eau a coulé. L’organigramme mis en place par l’ex-présentateur du journal télévisé se trouve non conforme à celui du conseil d’administration. « Certains agents ont monté de toutes pièces des postes qui n’existaient pas et les lui ont imposés », s’insurge une personne proche du dossier qui dénonce le manque d’autorité de l’ex-Dg. A ce jour, la RTI comprend 112 départements tous dirigés par des chefs. Et le Dg compte, à lui seul, une dizaine de conseillers. Une augmentation qui a forcément un impact sur la masse salariale alors que l’entreprise traverse une crise sans précédent. Certaines nominations de personnes jugées proches de l’ex-régime avaient fait monter au créneau une partie du personnel qui en appelait au bon sens du Dg. Peut-on dire que Brou Aka Pascal n’avait-il pas vu de signes avant-coureurs ? Pas sûr. Selon les informations reçues, la question du maintien des agents bénévoles de la Télévision Côte d’Ivoire (TCI), au sein de la grande équipe RTI, aurait été mal négociée par l’ex-Dg. Là où on croyait qu’il militerait pour leur intégration, il a indiqué qu’ils n’avaient pas le niveau requis et a proposé un stage à l’Institut des sciences et techniques de la communication (Istc), pour une formation. L’avertissement du ministre de la Communication, Souleymane Diakité Coty, sonne, aujourd’hui, en échos dans plusieurs oreilles. A son passage, le 21 juillet dernier à la maison de la télé, il avait mis en garde la nouvelle équipe dirigeante contre le processus de session des marchés publics en ce qui concerne les appels d’offres. Il ressort que l’entreprise qui a la charge des travaux de rénovation de la RTI n’est pas celle qui avait été retenue, bien avant la crise par le conseil d’administration. La décision du chef de l’Etat appelle à un sens de responsabilité et d’autorité que Brou Aka Pascal n’a pas eu au bon moment.
Sanou A.
Coup de théâtre à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Pascal Brou Aka n’est plus le directeur général de la Maison bleue de Cocody. Le décret 2011-190, signé par le président de la République, Alassane Ouattara, quelques heures après son retour des Etats Unis, samedi, a mis fin à ses fonctions en qualité de directeur général de la RTI ainsi qu’à son intérim à la radiodiffusion. Pour pourvoir à l’intérim, Lazare Aka Sayé a été nommé Dg par le décret 2011-189, du même jour. Que s’est-il passé pour que celui qui a été un symbole de la lutte contre le régime illégal de Laurent Gbagbo ait été remercié de la sorte ? Selon une source, le journaliste sportif paye cash une négligence de ses employés. Le chef de l’Etat a fait, lui-même, le constat amer du retard d’une équipe de reportage de la télévision nationale, samedi, à l’aéroport Félix Houphouet-Boigny. Pis, après 30 minutes d’attente, c’est un cadreur qui s’est présenté à lui avec un micro en main. Une attitude qui frise la foutaise qui a constitué la goutte d’eau qui a fait déborder l’eau du vase. Où étaient les journalistes ? Selon un agent de la Rti, c’est au dernier moment que la direction des reportages institutionnels, chargée de suivre le président de la République, a été informée de son arrivée. C’est dans la panique que le cadreur a été envoyé seul pour recueillir ses propos. Aussi, note-t-il, le service de communication de la présidence se plaignait de plus en plus du traitement des informations concernant le chef de l’Etat. Outre cela, le Dg n’était pas exempt de reproches de la part des agents. En effet, depuis les dernières nominations de chefs de départements, le 10 juin dernier, beaucoup d’eau a coulé. L’organigramme mis en place par l’ex-présentateur du journal télévisé se trouve non conforme à celui du conseil d’administration. « Certains agents ont monté de toutes pièces des postes qui n’existaient pas et les lui ont imposés », s’insurge une personne proche du dossier qui dénonce le manque d’autorité de l’ex-Dg. A ce jour, la RTI comprend 112 départements tous dirigés par des chefs. Et le Dg compte, à lui seul, une dizaine de conseillers. Une augmentation qui a forcément un impact sur la masse salariale alors que l’entreprise traverse une crise sans précédent. Certaines nominations de personnes jugées proches de l’ex-régime avaient fait monter au créneau une partie du personnel qui en appelait au bon sens du Dg. Peut-on dire que Brou Aka Pascal n’avait-il pas vu de signes avant-coureurs ? Pas sûr. Selon les informations reçues, la question du maintien des agents bénévoles de la Télévision Côte d’Ivoire (TCI), au sein de la grande équipe RTI, aurait été mal négociée par l’ex-Dg. Là où on croyait qu’il militerait pour leur intégration, il a indiqué qu’ils n’avaient pas le niveau requis et a proposé un stage à l’Institut des sciences et techniques de la communication (Istc), pour une formation. L’avertissement du ministre de la Communication, Souleymane Diakité Coty, sonne, aujourd’hui, en échos dans plusieurs oreilles. A son passage, le 21 juillet dernier à la maison de la télé, il avait mis en garde la nouvelle équipe dirigeante contre le processus de session des marchés publics en ce qui concerne les appels d’offres. Il ressort que l’entreprise qui a la charge des travaux de rénovation de la RTI n’est pas celle qui avait été retenue, bien avant la crise par le conseil d’administration. La décision du chef de l’Etat appelle à un sens de responsabilité et d’autorité que Brou Aka Pascal n’a pas eu au bon moment.
Sanou A.
