Selon toute vraisemblance, la première fête de l’indépendance de l’ère Ouattara ne connaîtra pas de faste.
Effet de la conjoncture économique ou souci de ne pas trop sabrer le champagne après la grave crise post-électorale que le pays a connue, il y a cinq mois ? Toujours est-il que, pour sa première fête de l’indépendance, en tant que nouveau locataire du palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, Alassane Ouattara a opté pour la sobriété. Ni invités spéciaux, ni cadre enchanteur, ni parade militaire sur fond de démonstration de force. Espoir donc déçu pour les habitants d’Abobo ou de Yamoussoukro qui rêvaient d’être les témoins privilégiés de la célébration de l’an 51 de la Côte d’Ivoire. C’est le palais présidentiel qui va abriter les festivités dont le clou, comme les années antérieures, sera le défilé militaire des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). « Aucun chef d’Etat n’est attendu. Il n’y aura que la prise d’armes au palais présidentiel comme élément majeur », explique un proche collaborateur d’Alassane Ouattara. « C’est un choix que le président de la République a dû faire, pour tenir compte du contexte particulier du pays qui invite plus au recueillement qu’à la fête, sans retenue. D’ailleurs, ce n’est pas forcément son côté fastueux qui garantit à une fête, son succès », renchérit une source proche de la présidence ivoirienne.
La grande attraction de ces festivités sera donc les Frci qui défileront, au son de la musique de la Garde républicaine, sur le parvis de la présidence de la République. Elles devraient être soutenues par les forces armées ghanéennes qui devraient parader, comme cela s’est vu lors de la cérémonie d’investiture d’Alassane Ouattara, à Yamoussoukro, par un détachement d’artilleurs. Conscient du rôle qu’il aura à jouer, l’état-major général des armées a déjà commencé à multiplier les réunions préparatoires de l’événement. Sous la conduite du chef d’état-major, Soumaïla Bakayoko, les Frci s’activent à mettre la dernière main à la pâte, notamment en ce qui concerne les corps qui prendront part au défilé. Mais, tout en faisant défiler ses hommes, Soumaïla Bakayoko a le devoir de veiller au grain, s’agissant de la sécurisation du territoire national. Il n’est donc pas à écarter que les dispositifs sécuritaires en place connaissent un renforcement. Tous ceux qui ont parié sur une fête du 7 août en grande pompe, après la sobriété qui a caractérisée la commémoration, l’année dernière, du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, sont à côté de la plaque.
Marc Dossa
Effet de la conjoncture économique ou souci de ne pas trop sabrer le champagne après la grave crise post-électorale que le pays a connue, il y a cinq mois ? Toujours est-il que, pour sa première fête de l’indépendance, en tant que nouveau locataire du palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, Alassane Ouattara a opté pour la sobriété. Ni invités spéciaux, ni cadre enchanteur, ni parade militaire sur fond de démonstration de force. Espoir donc déçu pour les habitants d’Abobo ou de Yamoussoukro qui rêvaient d’être les témoins privilégiés de la célébration de l’an 51 de la Côte d’Ivoire. C’est le palais présidentiel qui va abriter les festivités dont le clou, comme les années antérieures, sera le défilé militaire des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). « Aucun chef d’Etat n’est attendu. Il n’y aura que la prise d’armes au palais présidentiel comme élément majeur », explique un proche collaborateur d’Alassane Ouattara. « C’est un choix que le président de la République a dû faire, pour tenir compte du contexte particulier du pays qui invite plus au recueillement qu’à la fête, sans retenue. D’ailleurs, ce n’est pas forcément son côté fastueux qui garantit à une fête, son succès », renchérit une source proche de la présidence ivoirienne.
La grande attraction de ces festivités sera donc les Frci qui défileront, au son de la musique de la Garde républicaine, sur le parvis de la présidence de la République. Elles devraient être soutenues par les forces armées ghanéennes qui devraient parader, comme cela s’est vu lors de la cérémonie d’investiture d’Alassane Ouattara, à Yamoussoukro, par un détachement d’artilleurs. Conscient du rôle qu’il aura à jouer, l’état-major général des armées a déjà commencé à multiplier les réunions préparatoires de l’événement. Sous la conduite du chef d’état-major, Soumaïla Bakayoko, les Frci s’activent à mettre la dernière main à la pâte, notamment en ce qui concerne les corps qui prendront part au défilé. Mais, tout en faisant défiler ses hommes, Soumaïla Bakayoko a le devoir de veiller au grain, s’agissant de la sécurisation du territoire national. Il n’est donc pas à écarter que les dispositifs sécuritaires en place connaissent un renforcement. Tous ceux qui ont parié sur une fête du 7 août en grande pompe, après la sobriété qui a caractérisée la commémoration, l’année dernière, du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, sont à côté de la plaque.
Marc Dossa
