La course à la présidence de la Fédération ivoirienne de football est lancée. Chaque candidat y va de ses arguments. Salif Bictogo, candidat de la conférence des présidents, avec ses pairs, étaient face à la presse hier. Ils ont dénoncé des choses et sont décidés à aller jusqu’au bout.
Ils sont déterminés comme une troupe de militaires galvanisés par leurs supérieurs hiérarchiques. Ils n’entendent rien lâcher. A les entendre, rien ni personne ne pourra les dissuader. Les présidents de clubs sont décidés. Hyper motivés qu’ils sont à briguer, vaille que vaille, la présidence de la Fédération ivoirienne de football. Avec à leur tête, Salif Bictogo. Hier, ils se sont retrouvés au siège de la FIF. Après un premier échange à huis clos entre eux responsables, ils se sont ouverts à la presse. Et ils n’ont pas mâché les mots. Du porte parole de la conférence, Aby Richmond au candidat Salif Bictogo en passant par Me Roger Ouégnin, ils n’y sont pas allés du dos de la cuillère.
De la candidature de Salif Bictogo
Pour une fois, les clubs ont réaffirmé leur soutien à leur candidat désigné, Salif Bictogo. Quatre clubs de Ligue 1, et non des moindres, sont formellement en engagés pour lui : l’Asec Mimosas, le Stella club, la Jeunesse club d’Abidjan Treichville et l’AS Denguélé. En Ligue2, Man FC, Agir de Guibéroua ne jurent que par lui. Tout comme l’AS Daoukro, le StalliteFC(D3). Bien que l’élection du 10 septembre se déroule dans un contexte assez particulier, Salif Bictogo est plus que serein : « Je suis allé à la Mecque, je suis El Adj. Je n’ai donc peur de personne. Je n’ai peur que de Dieu. Pour vous dire que j’irai jusqu’au bout, je ne lâcherai pas».
Du soutien des membres de la FIF à Sidy Diallo
Ils ne sont pas encore nommément cités, mais il se raconte que des membres de l’actuel directeur de la FIF sont dans le staff du candidat Sidy Diallo Augustin. Information confirmée par Gondo Pierre, celui-là même qui a représenté l’ancien patron des équipes nationales lors du dépôt de sa candidature. Une situation que n’approuve pas le camp Salif. Et Richmond Aby ne s’en cache pas. « Pour parallélisme des formes, nous demandons au président de la FIF de faire démissionner certains de ses collaborateurs qui soutiennent un candidat, puisqu’ils sont désormais nos adversaires. La charité bien ordonnée commençant par soi-même, nous avons démissionné de la Ligue professionnelle. Nous leur demandons d’en faire autant », souligne-t-il. C’est aujourd’hui que la commission indépendante électorale reçoit les dossiers des candidats pour les disséquer. Ces garants moraux ont la lourde tâche de sélectionner ceux qui sont présidentiables en fonction de leurs dossiers et des conditionnalités qui vont avec cette élection. Là-dessus, Me Roger Ouégnin s’est voulu clair concernant Salif Bictogo : « Que les gens restent tranquilles. C’est vrai que Salif a été suspendu en 2006, mais il a été gracié par le président Jacques Anouma. Tous les clubs le savent et l’ont approuvé. Il n’y a donc aucun doute à ce niveau ».
Tibet Kipré
Ils sont déterminés comme une troupe de militaires galvanisés par leurs supérieurs hiérarchiques. Ils n’entendent rien lâcher. A les entendre, rien ni personne ne pourra les dissuader. Les présidents de clubs sont décidés. Hyper motivés qu’ils sont à briguer, vaille que vaille, la présidence de la Fédération ivoirienne de football. Avec à leur tête, Salif Bictogo. Hier, ils se sont retrouvés au siège de la FIF. Après un premier échange à huis clos entre eux responsables, ils se sont ouverts à la presse. Et ils n’ont pas mâché les mots. Du porte parole de la conférence, Aby Richmond au candidat Salif Bictogo en passant par Me Roger Ouégnin, ils n’y sont pas allés du dos de la cuillère.
De la candidature de Salif Bictogo
Pour une fois, les clubs ont réaffirmé leur soutien à leur candidat désigné, Salif Bictogo. Quatre clubs de Ligue 1, et non des moindres, sont formellement en engagés pour lui : l’Asec Mimosas, le Stella club, la Jeunesse club d’Abidjan Treichville et l’AS Denguélé. En Ligue2, Man FC, Agir de Guibéroua ne jurent que par lui. Tout comme l’AS Daoukro, le StalliteFC(D3). Bien que l’élection du 10 septembre se déroule dans un contexte assez particulier, Salif Bictogo est plus que serein : « Je suis allé à la Mecque, je suis El Adj. Je n’ai donc peur de personne. Je n’ai peur que de Dieu. Pour vous dire que j’irai jusqu’au bout, je ne lâcherai pas».
Du soutien des membres de la FIF à Sidy Diallo
Ils ne sont pas encore nommément cités, mais il se raconte que des membres de l’actuel directeur de la FIF sont dans le staff du candidat Sidy Diallo Augustin. Information confirmée par Gondo Pierre, celui-là même qui a représenté l’ancien patron des équipes nationales lors du dépôt de sa candidature. Une situation que n’approuve pas le camp Salif. Et Richmond Aby ne s’en cache pas. « Pour parallélisme des formes, nous demandons au président de la FIF de faire démissionner certains de ses collaborateurs qui soutiennent un candidat, puisqu’ils sont désormais nos adversaires. La charité bien ordonnée commençant par soi-même, nous avons démissionné de la Ligue professionnelle. Nous leur demandons d’en faire autant », souligne-t-il. C’est aujourd’hui que la commission indépendante électorale reçoit les dossiers des candidats pour les disséquer. Ces garants moraux ont la lourde tâche de sélectionner ceux qui sont présidentiables en fonction de leurs dossiers et des conditionnalités qui vont avec cette élection. Là-dessus, Me Roger Ouégnin s’est voulu clair concernant Salif Bictogo : « Que les gens restent tranquilles. C’est vrai que Salif a été suspendu en 2006, mais il a été gracié par le président Jacques Anouma. Tous les clubs le savent et l’ont approuvé. Il n’y a donc aucun doute à ce niveau ».
Tibet Kipré
