Dans la publication d’hier, N°2305 du lundi 1er août, un collaborateur du chef de l’Etat, se prononçant sur le cas Brou Aka Pascal, a trouvé anormale que la télévision ivoirienne ne soit pas perçue par les Ivoiriens vivant aux Etats-Unis. La Télévision Côte d’Ivoire (TCI) étant disponible sur le satellite, bouquet Canal +, le responsable technique Sidibé Mamadou de Canalsat Horizons Côte d’Ivoire, que nous avons joint hier, précise qu’aux Etats-Unis, il n’y
a que sur les îles françaises – territoires français, entre autres, la Calédonie, la Guadeloupe – que Canal + est perçue. En Asie, ajoute-t-il, le Vietnam est le dernier pays en lice, qui bénéficie de la couverture de Canal +. Cependant, explique M. Sidibé, il y a sur le satellite, le bouquet Canal + pour l’Afrique, l’Océan Indien, la France. Aussi, tout le continent africain n’est-il pas couvert du même bouquet. D’où, la non couverture de Canal+ dans les pays entre la Mauritanie et le Gabon. Par exemple, souligne-t-il, en Egypte, où il y a l’existence d’un bouquet appelé Maghreb, il n’y a pas Canal +. Sur la réception, cependant de TCI, Sidibé Mamadou fait comprendre, qu’il y a trois (3) manières de recevoir la Télé Côte
d’Ivoire. La perception en ‘’claire’’ et en hertzien (antenne normale ou antenne râteau) «gérée par TCI» et l’abonnement sur Canal + avec un décodeur. «Nous concernant, ça marche… S’il y a un client qui est en claire sur le satellite et que, ça se coupe, ça n’a rien à voir avec Canal+», fait remarquer le responsable technique Sidibé.
Mais, outre la réception à partir du satellite, les consommateurs dans les quartiers abidjanais et dans les villes à l’intérieur du pays ne sont pas toujours satisfaits de la qualité des images de TCI. Un réalisateur de la maison bleue de Cocody, a fait savoir que l’installation depuis quelques jours de nouveaux matériels, peut en être une des causes – sans oublier le saccage lors de la crise postélectorale du matériel existant. Il annonce, en outre, que le nodal a été transféré de la RTI. «Le nouveau matériel n’a rien à voir avec celui existant. Les réaménagements font que les images ne sont pas belles», soutient-il. Interrogé à se prononcer sur la question, au nom de la majorité des consommateurs, à travers la Fédération des associations des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (FACACI) dont il est le président, Marius Comoé, fait entendre que, le problème de la qualité des images de la télévision d’Etat ne date pas de l’avènement de TCI. «Cela ne date pas de l’avènement du pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara. Cela date depuis belle lurette», affirme le président de la FACACI. Qui espère du pouvoir d’Alassane Ouattara, la fin des dysfonctionnements. Pour Marius Comoé, les positions de la FACACI sur le média d’Etat public qui ont toujours été mal interprétées par les responsables de la RTI, sont pourtant tenues dans l’esprit de l’amélioration des choses. «Nous pensons plutôt que, ce nouveau pouvoir va corriger tous ces dysfonctionnements. Nous comptons sur M. Aka Sayé Lazare, qui vient d’être promu à la tête de la RTI – qui est un fils de cette maison – à seule fin de corriger la donne. A ce propos, il a le soutien de l’association des consommateurs des médias de service public et, en particulier, de notre fédération. Nous sommes prêts à lui apporter notre expertise pour donner à nos médias d’Etat toute leur lettre de noblesse en permettant à ce que les Ivoiriens se reconnaissent dans les émissions qui leur sont diffusées à longueur de journée», a dit Marius Comoé. Sur la mauvaise qualité des images, il rappelle le sens de la création en 2003, du Mouvement ivoirien des consommateurs d’œuvres de presse (Micop-ci). «Pour dénoncer la mauvaise qualité de l’image et du son de nos médias de service public. Depuis lors, rien n’a changé», déplore Marius Comoé. Qui rappelle que, par le passé, les consommateurs s’étaient «élevés contre le fait, qu’un groupe d’ivoiriens avait accès à TV2 au détriment de l’ensemble des contribuables – en l’occurrence, les consommateurs de l’intérieur du pays. Cela est inacceptable, pourtant tout Ivoirien contribue à l’existence de TV2».
S’il est vrai que, selon Marius Comoé, les «gens conçoivent les émissions sans tenir compte du point de vue des auditeurs», le président de la FACACI souhaite des nouvelles autorités, qu’elles «pensent à ce que le point de vue du téléspectateur et de l’auditeur – consommateurs des émissions des médias de service public – soit pris en compte dans l’élaboration de la grille de programmes».
Marius Comoé trouve donc inacceptable, que des responsables d’un média pensent «pour le compte d’une majorité sans consulter cette majorité, à travers les organisations qui parlent au nom de cette majorité».
Koné Saydoo
a que sur les îles françaises – territoires français, entre autres, la Calédonie, la Guadeloupe – que Canal + est perçue. En Asie, ajoute-t-il, le Vietnam est le dernier pays en lice, qui bénéficie de la couverture de Canal +. Cependant, explique M. Sidibé, il y a sur le satellite, le bouquet Canal + pour l’Afrique, l’Océan Indien, la France. Aussi, tout le continent africain n’est-il pas couvert du même bouquet. D’où, la non couverture de Canal+ dans les pays entre la Mauritanie et le Gabon. Par exemple, souligne-t-il, en Egypte, où il y a l’existence d’un bouquet appelé Maghreb, il n’y a pas Canal +. Sur la réception, cependant de TCI, Sidibé Mamadou fait comprendre, qu’il y a trois (3) manières de recevoir la Télé Côte
d’Ivoire. La perception en ‘’claire’’ et en hertzien (antenne normale ou antenne râteau) «gérée par TCI» et l’abonnement sur Canal + avec un décodeur. «Nous concernant, ça marche… S’il y a un client qui est en claire sur le satellite et que, ça se coupe, ça n’a rien à voir avec Canal+», fait remarquer le responsable technique Sidibé.
Mais, outre la réception à partir du satellite, les consommateurs dans les quartiers abidjanais et dans les villes à l’intérieur du pays ne sont pas toujours satisfaits de la qualité des images de TCI. Un réalisateur de la maison bleue de Cocody, a fait savoir que l’installation depuis quelques jours de nouveaux matériels, peut en être une des causes – sans oublier le saccage lors de la crise postélectorale du matériel existant. Il annonce, en outre, que le nodal a été transféré de la RTI. «Le nouveau matériel n’a rien à voir avec celui existant. Les réaménagements font que les images ne sont pas belles», soutient-il. Interrogé à se prononcer sur la question, au nom de la majorité des consommateurs, à travers la Fédération des associations des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (FACACI) dont il est le président, Marius Comoé, fait entendre que, le problème de la qualité des images de la télévision d’Etat ne date pas de l’avènement de TCI. «Cela ne date pas de l’avènement du pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara. Cela date depuis belle lurette», affirme le président de la FACACI. Qui espère du pouvoir d’Alassane Ouattara, la fin des dysfonctionnements. Pour Marius Comoé, les positions de la FACACI sur le média d’Etat public qui ont toujours été mal interprétées par les responsables de la RTI, sont pourtant tenues dans l’esprit de l’amélioration des choses. «Nous pensons plutôt que, ce nouveau pouvoir va corriger tous ces dysfonctionnements. Nous comptons sur M. Aka Sayé Lazare, qui vient d’être promu à la tête de la RTI – qui est un fils de cette maison – à seule fin de corriger la donne. A ce propos, il a le soutien de l’association des consommateurs des médias de service public et, en particulier, de notre fédération. Nous sommes prêts à lui apporter notre expertise pour donner à nos médias d’Etat toute leur lettre de noblesse en permettant à ce que les Ivoiriens se reconnaissent dans les émissions qui leur sont diffusées à longueur de journée», a dit Marius Comoé. Sur la mauvaise qualité des images, il rappelle le sens de la création en 2003, du Mouvement ivoirien des consommateurs d’œuvres de presse (Micop-ci). «Pour dénoncer la mauvaise qualité de l’image et du son de nos médias de service public. Depuis lors, rien n’a changé», déplore Marius Comoé. Qui rappelle que, par le passé, les consommateurs s’étaient «élevés contre le fait, qu’un groupe d’ivoiriens avait accès à TV2 au détriment de l’ensemble des contribuables – en l’occurrence, les consommateurs de l’intérieur du pays. Cela est inacceptable, pourtant tout Ivoirien contribue à l’existence de TV2».
S’il est vrai que, selon Marius Comoé, les «gens conçoivent les émissions sans tenir compte du point de vue des auditeurs», le président de la FACACI souhaite des nouvelles autorités, qu’elles «pensent à ce que le point de vue du téléspectateur et de l’auditeur – consommateurs des émissions des médias de service public – soit pris en compte dans l’élaboration de la grille de programmes».
Marius Comoé trouve donc inacceptable, que des responsables d’un média pensent «pour le compte d’une majorité sans consulter cette majorité, à travers les organisations qui parlent au nom de cette majorité».
Koné Saydoo