Ce qui se tramait depuis quelques jours a pris toute sa forme officielle. Depuis le samedi dernier, Salif Bictogo est la tête de liste de certains présidents de clubs pour succéder à Jacques Anouma. Ce qui est loin d'être une mauvaise chose. Et hier, entouré de ses parrains, le président du Stella a confirmé cette ambition de devenir le patron du football ivoirien. Jusque-là, tout est normal. Mais ce qui choquera les esprits bien éveillés dans cette conférence de presse, c'est la volonté des amis de Bictogo de le faire passer comme le candidat de la Conférence des présidents de clubs. Cette structure que Roger Ouégnin qualifie de « plate-forme de tous les présidents de clubs ». C'est là qu'il y a problème. Si la conférence est l'émanation de tous les présidents de clubs, il est donc abusif de considérer Salif comme le candidat de cette structure. D'autant plus que les deux autres listes déposées à la CEI comptent, elles aussi, des présidents de clubs membres de la Conférence. C'est donc peu de dire que Salif Bictogo est le candidat des présidents de clubs. C'est une manipulation qui cache mal son nom car sur la liste d'Anzouan Kacou tout comme sur celle de Sidy Diallo Augustin, il y a bel et bien des présidents de clubs comme l'indiquent les critères de candidature. Roger Ouégnin et ses amis doivent simplement reconnaître que Salif n'est pas le candidat des clubs. C'était certainement leur souhait mais en réalité ils n'ont pas réussi à avoir cette union sacrée. Bictogo est donc le candidat de la liste « Union pour la rigueur, la transparence et la participation ». Et rien d'autre.
KL
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