« (…) Pour ce qui s’est passé, ils seront sanctionnés eux aussi. Même s’ils ont été attaqués, blessés ou même ligotés, ils subiront des sanctions. Vous-même à votre niveau vous devez faire des examens de conscience. On peut avoir des problèmes. Le sous-préfet est là. Si ce dernier n’a pas pu résoudre le problème, le préfet est-là. On est à votre disposition. Nos portes vous sont ouvertes tous les jours. Mais de grâce, ne suivez pas ceux qui veulent que les gens partent pour que ceux-là aussi fassent m’importe quoi. On ne peut accepter ça.
C’est pour cela que le ministre m’a envoyé vous demander de vivre en bonne collaboration et en bonne intelligence avec les forces républicaines. On va leur parler mais vous aussi on vous parle en même temps. Il faut qu’on apprenne à vivre ensemble. Il n’y a pas de problème sans solution. Les forces républicaines vont recevoir des instructions pour se mettre un peu à l’écart de vos problèmes. Mais elles assureront votre sécurité. Parce que demain quand on va leur dire de partir, c’est vous-mêmes qui allez courir pour dire voilà ce qui se passe dans le village. Il sera trop tard. On n’a pas envie que ça se passe ainsi. C’est vrai, on peut dire qu’on est fort. Qu’on peut se protéger mais ne vous trompez pas. Il peut se passer des choses que vous ne maîtrisez pas. On est venu vous dire de faire la paix. Nous sommes à votre disposition. Aucun militaire n’a encore envie de palabre. Alors parlez à vos jeunes.
Demandez-leur de revenir au village ; personne ne touchera à leurs cheveux. Qu’ils reviennent prendre leur place pour continuer leur travail. C’est le message que je suis venu vous traduire. Je vous remercie ».
Propos recueillis à Petit-Akoupé par O.M.
C’est pour cela que le ministre m’a envoyé vous demander de vivre en bonne collaboration et en bonne intelligence avec les forces républicaines. On va leur parler mais vous aussi on vous parle en même temps. Il faut qu’on apprenne à vivre ensemble. Il n’y a pas de problème sans solution. Les forces républicaines vont recevoir des instructions pour se mettre un peu à l’écart de vos problèmes. Mais elles assureront votre sécurité. Parce que demain quand on va leur dire de partir, c’est vous-mêmes qui allez courir pour dire voilà ce qui se passe dans le village. Il sera trop tard. On n’a pas envie que ça se passe ainsi. C’est vrai, on peut dire qu’on est fort. Qu’on peut se protéger mais ne vous trompez pas. Il peut se passer des choses que vous ne maîtrisez pas. On est venu vous dire de faire la paix. Nous sommes à votre disposition. Aucun militaire n’a encore envie de palabre. Alors parlez à vos jeunes.
Demandez-leur de revenir au village ; personne ne touchera à leurs cheveux. Qu’ils reviennent prendre leur place pour continuer leur travail. C’est le message que je suis venu vous traduire. Je vous remercie ».
Propos recueillis à Petit-Akoupé par O.M.