Après avoir annoncé, à grands renforts de publicité, sa candidature au poste de président de la FIF, Séré René William était le grand absent lors du dépôt des candidatures. Pourquoi ? Et pourquoi soutient-il désormais Sidi Diallo ? Il en parle.
Depuis samedi, les candidatures à la succession de Jacques Anouma sont connues. Premier candidat officiel, comment justifiez-vous votre désistement au finish ?
Je ne me suis pas retiré en tant que tel mais puisque la Conférence des présidents a choisi de prendre ses responsabilités, je ne pouvais naviguer à contre-courant. Le départ de Jacques Anouma a bouleversé le programme des uns et des autres. Et la Conférence des présidents a décidé d’être elle-même en avant. En tant que vice-président de la conférence, je ne pouvais aller contre sa volonté. Mais en même temps, je ne suis pas d’accord avec la formule de la Conférence des présidents qui a pris exclusivement des présidents de clubs (Ndlr, 18) sur sa liste. Je respecte leur choix mais je n’y adhère pas.
Aux dernières nouvelles, vous soutenez le candidat Sidi Diallo. Vrai ou faux ?
Je suis avec lui mais il ne m’a pas encore déballé sa liste. Je ne sais pas si j’y figure mais toujours est-il que j’ai décidé de le soutenir.
Pourquoi ?
Son programme est assez alléchant et j’ai décidé de voir cela de plus près.
Donnez-nous les grandes lignes ?
(Rires) Il ne m’appartient pas de le dévoiler à sa place.
Et qu’est-ce que Sidi Diallo peut apporter de nouveau au football ivoirien ?
Lorsqu’il exposera son programme devant la presse, vous apprécierez.
Beaucoup de gros calibres sont annoncés comme soutiens de Sidi Diallo…
En tant que citoyen comme vous, j’entends des choses mais je ne sais pas les noms qui sont sur la liste de Sidi Diallo. Si vraiment certaines personnalités sont effectivement sur sa liste, cela sera intéressant.
N’avez-vous pas la nette impression que la Conférence des présidents de clubs est plus que fissurée ?
Non. La Conférence des présidents a décidé de prendre ses responsabilités. Ce qui est une bonne chose en soi vu ce que les présidents de clubs ont vécu pendant longtemps. Mais chacun d’entre nous à ses aspirations et ses ambitions. Quand bien même on est membre de la Conférence des présidents, on n’est pas obligé de suivre tout ce qu’elle fait. Mais je ne pense pas que la Conférence des présidents de clubs soit fissurée. Quand vous avez déjà 18 clubs sur une liste, cela veut dire qu’elle n’est pas désunie. Personnellement, je n’adhère pas aux décisions de la Conférence des présidents de clubs.
Pensez-vous que Sidi Diallo est le digne successeur de Jacques Anouma ?
Digne, je ne le dirais pas. Pour moi, c’est un bon candidat tout comme l’est Albert Anzouan Kacou. Sidi Diallo est un bon candidat.
Etes-vous d’accord avec Me Roger Ouégnin lorsqu’il dit qu’il ne veut plus de personnes qui font carrière à la FIF et qui ne vont jamais au stade ?
Je ne sais pas de quoi il parle… De qui parle-t-il ? Des dirigeants de clubs ou des employés de la FIF ?
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Depuis samedi, les candidatures à la succession de Jacques Anouma sont connues. Premier candidat officiel, comment justifiez-vous votre désistement au finish ?
Je ne me suis pas retiré en tant que tel mais puisque la Conférence des présidents a choisi de prendre ses responsabilités, je ne pouvais naviguer à contre-courant. Le départ de Jacques Anouma a bouleversé le programme des uns et des autres. Et la Conférence des présidents a décidé d’être elle-même en avant. En tant que vice-président de la conférence, je ne pouvais aller contre sa volonté. Mais en même temps, je ne suis pas d’accord avec la formule de la Conférence des présidents qui a pris exclusivement des présidents de clubs (Ndlr, 18) sur sa liste. Je respecte leur choix mais je n’y adhère pas.
Aux dernières nouvelles, vous soutenez le candidat Sidi Diallo. Vrai ou faux ?
Je suis avec lui mais il ne m’a pas encore déballé sa liste. Je ne sais pas si j’y figure mais toujours est-il que j’ai décidé de le soutenir.
Pourquoi ?
Son programme est assez alléchant et j’ai décidé de voir cela de plus près.
Donnez-nous les grandes lignes ?
(Rires) Il ne m’appartient pas de le dévoiler à sa place.
Et qu’est-ce que Sidi Diallo peut apporter de nouveau au football ivoirien ?
Lorsqu’il exposera son programme devant la presse, vous apprécierez.
Beaucoup de gros calibres sont annoncés comme soutiens de Sidi Diallo…
En tant que citoyen comme vous, j’entends des choses mais je ne sais pas les noms qui sont sur la liste de Sidi Diallo. Si vraiment certaines personnalités sont effectivement sur sa liste, cela sera intéressant.
N’avez-vous pas la nette impression que la Conférence des présidents de clubs est plus que fissurée ?
Non. La Conférence des présidents a décidé de prendre ses responsabilités. Ce qui est une bonne chose en soi vu ce que les présidents de clubs ont vécu pendant longtemps. Mais chacun d’entre nous à ses aspirations et ses ambitions. Quand bien même on est membre de la Conférence des présidents, on n’est pas obligé de suivre tout ce qu’elle fait. Mais je ne pense pas que la Conférence des présidents de clubs soit fissurée. Quand vous avez déjà 18 clubs sur une liste, cela veut dire qu’elle n’est pas désunie. Personnellement, je n’adhère pas aux décisions de la Conférence des présidents de clubs.
Pensez-vous que Sidi Diallo est le digne successeur de Jacques Anouma ?
Digne, je ne le dirais pas. Pour moi, c’est un bon candidat tout comme l’est Albert Anzouan Kacou. Sidi Diallo est un bon candidat.
Etes-vous d’accord avec Me Roger Ouégnin lorsqu’il dit qu’il ne veut plus de personnes qui font carrière à la FIF et qui ne vont jamais au stade ?
Je ne sais pas de quoi il parle… De qui parle-t-il ? Des dirigeants de clubs ou des employés de la FIF ?
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo