Tous ceux qui avaient reçu les factures exorbitantes après la crise postélectorale, ont été contraints à les régler. Malheureusement, pour ceux qui traînent les pieds ou qui n’ont pas voulu se soumettre au diktat de la CIE (compagnie ivoirienne d’électricité) ont vu purement et simplement leurs compteurs enlevés. Selon des responsables de cette compagnie que nous avons joints par téléphone, « c’est l’aboutissement d’un processus de recouvrement qui n’a pas abouti. Si le moratoire n’est pas respecté, enlever le compteurn’est pas un scoop ou un fait particulier. Après la crise postélectorale, tous ceux qui ont reçu les factures ont bénéficié de longues dates pour les régler. » Ainsi, les effets collatéraux de la crise postélectorale continuent de sévir violemment avec des foyers qui dorment déjà dans l’obscurité, pour cause de factures non réglées sans compter les cas éventuels que la Sodeci (société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire) pourrait engendrer. Les associations de consommateurs qui, en son temps, étaient montées au créneau pour contester la décision de la CIE relative à ces factures, ne doivent pas rester coites eu égard à la dégradation de certaines entreprises qui n’ont pas encore repris pleinement du service.
M.O
M.O
