Abidjan, Un quotidien favorable à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a été suspendu pour deux semaines pour "injures"
contre son successeur Alassane Ouattara, une décision condamnée vendredi par la presse pro-Gbagbo et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Le Conseil national de la presse (CNP) a infligé cette sanction, qui court jusqu`à la fin de la semaine prochaine, au quotidien Le Temps pour un article paru le 29 juillet concernant la récente rencontre de M. Ouattara et de trois autres chefs d`Etat d`Afrique de l`Ouest francophone avec le président américain Barack Obama.
Visant cet article intitulé "Invasion de l`Afrique/Quatre Dalton aux Etats-Unis pour prendre des instructions", le CNP juge dans un communiqué qu`"un journal ne saurait être linstrument à la disposition de quiconque pour déverser des tombereaux dinjures sur le président de la République et ses homologues étrangers".
Une association des journaux du camp de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale et deux semaines de guerre, a dénoncé la "lourdeur de la sanction".
Ce groupe des "Journaux victimes du 11 avril" demande au CNP de "mettre fin à sa tendance à la répression systématique contre les journaux qui ne sont pas aux ordres du nouveau régime".
La sanction du CNP "apparaît comme un acte de censure politique", a réagi le Comité pour la protection des journalistes, demandant d`annuler "immédiatement" cette suspension "contraire aux valeurs démocratiques que Ouattara s`est publiquement engagé à défendre à Washington".
contre son successeur Alassane Ouattara, une décision condamnée vendredi par la presse pro-Gbagbo et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Le Conseil national de la presse (CNP) a infligé cette sanction, qui court jusqu`à la fin de la semaine prochaine, au quotidien Le Temps pour un article paru le 29 juillet concernant la récente rencontre de M. Ouattara et de trois autres chefs d`Etat d`Afrique de l`Ouest francophone avec le président américain Barack Obama.
Visant cet article intitulé "Invasion de l`Afrique/Quatre Dalton aux Etats-Unis pour prendre des instructions", le CNP juge dans un communiqué qu`"un journal ne saurait être linstrument à la disposition de quiconque pour déverser des tombereaux dinjures sur le président de la République et ses homologues étrangers".
Une association des journaux du camp de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale et deux semaines de guerre, a dénoncé la "lourdeur de la sanction".
Ce groupe des "Journaux victimes du 11 avril" demande au CNP de "mettre fin à sa tendance à la répression systématique contre les journaux qui ne sont pas aux ordres du nouveau régime".
La sanction du CNP "apparaît comme un acte de censure politique", a réagi le Comité pour la protection des journalistes, demandant d`annuler "immédiatement" cette suspension "contraire aux valeurs démocratiques que Ouattara s`est publiquement engagé à défendre à Washington".