Se réclamant de la Conférence des présidents, des dirigeants acquis à la cause de Salif Bictogo brandissent l’idée que l’heure est venue pour que la FIF revienne aux clubs. Une vision plus ou moins redondante (la Fédération est depuis toujours la propriété des clubs ; du moins pour ce qui est de la Côte d’Ivoire) dont Me Roger Ouégnin se fait le grand défenseur. Le président de l’Asec Mimosas, soutien indéfectible de Jacques Anouma, hier, est, aujourd’hui, la tête de file d’une supposée révolution dans le microcosme footballistique.
Plus que Salif Bictogo, « Colombo » fait preuve d’un certain activisme au service de la « liste de la Conférence ». Après avoir joué des coudes en coulisses, à l’effet de rallier tous les clubs à la cause du président Bictogo n’a visiblement pas fini de s’illustrer. Sa dernière offensive a consisté à brandir la menace d’un boycott du championnat, au cas où Sory Diabaté (le président de la Ligue professionnelle) ne démissionne pas du Comité exécutif sortant de la FIF. Sous prétexte qu’il est contre les intérêts des clubs. Parce qu’ayant choisi de soutenir la liste de Sidy Diallo. Après coup, on est en droit de se demander ce qui fait réellement courir Me Ouégnin. Pourquoi veut-il forcément que la Fédération soit dirigée par Bictogo Salif ? Y’a-t-il, dans les textes de la FIF, une disposition prévoyant l’exclusivité de la présidence à un dirigeant de club ? A vrai dire, il n’y a pas d’exclusion pour autant que les mandats ne sont pas limités. Jacques Anouma s’était présenté en 1999 en tant que chef-comptable à Air Ivoire. Dieng Ousseynou n’était pas non plus dirigeant de club, à son avènement, en 1990. Pourquoi Sidy Diallo ou encore Anzouan Kacou ne suivraient-ils pas le même chemin, surtout que ceux-ci ont une expérience de la Maison de verre » ? Pour les observateurs avertis du football ivoirien, les raisons de Roger Ouégnin vont au-delà de la seule et simple volonté de confier la Fédération aux clubs. Il y a, dans sa démarche, cette ambition inavouée de contrôler la FIF. En effet, une victoire de Bictogo sera en réalité celle de Me Ouégnin. On sera comme dans l’administration anglaise, avec une reine sans pouvoir et un premier ministre super puissant. Car, le grand manitou de l’Asec n’est ni plus ni moins qu’un faiseur de roi qui aime, par ailleurs, tout contrôler. Il y va de sa notoriété au plan national. Il en a donné la preuve du temps de Jacques Anouma. Ce sera encore plus facile avec Bictogo qu’il a propulsé à la tête de la Conférence, après la démission de Karim Diabagaté, pour cause de maladie.
MARTIAL GALE
Plus que Salif Bictogo, « Colombo » fait preuve d’un certain activisme au service de la « liste de la Conférence ». Après avoir joué des coudes en coulisses, à l’effet de rallier tous les clubs à la cause du président Bictogo n’a visiblement pas fini de s’illustrer. Sa dernière offensive a consisté à brandir la menace d’un boycott du championnat, au cas où Sory Diabaté (le président de la Ligue professionnelle) ne démissionne pas du Comité exécutif sortant de la FIF. Sous prétexte qu’il est contre les intérêts des clubs. Parce qu’ayant choisi de soutenir la liste de Sidy Diallo. Après coup, on est en droit de se demander ce qui fait réellement courir Me Ouégnin. Pourquoi veut-il forcément que la Fédération soit dirigée par Bictogo Salif ? Y’a-t-il, dans les textes de la FIF, une disposition prévoyant l’exclusivité de la présidence à un dirigeant de club ? A vrai dire, il n’y a pas d’exclusion pour autant que les mandats ne sont pas limités. Jacques Anouma s’était présenté en 1999 en tant que chef-comptable à Air Ivoire. Dieng Ousseynou n’était pas non plus dirigeant de club, à son avènement, en 1990. Pourquoi Sidy Diallo ou encore Anzouan Kacou ne suivraient-ils pas le même chemin, surtout que ceux-ci ont une expérience de la Maison de verre » ? Pour les observateurs avertis du football ivoirien, les raisons de Roger Ouégnin vont au-delà de la seule et simple volonté de confier la Fédération aux clubs. Il y a, dans sa démarche, cette ambition inavouée de contrôler la FIF. En effet, une victoire de Bictogo sera en réalité celle de Me Ouégnin. On sera comme dans l’administration anglaise, avec une reine sans pouvoir et un premier ministre super puissant. Car, le grand manitou de l’Asec n’est ni plus ni moins qu’un faiseur de roi qui aime, par ailleurs, tout contrôler. Il y va de sa notoriété au plan national. Il en a donné la preuve du temps de Jacques Anouma. Ce sera encore plus facile avec Bictogo qu’il a propulsé à la tête de la Conférence, après la démission de Karim Diabagaté, pour cause de maladie.
MARTIAL GALE