Les touristes qui visitent le pays rêvent toujours de découvrir la « Rue Princesse » de Yopougon. Une rue qui n’est pas née sous Laurent Gbagbo, mais bien sous l’ère Bédié.
La mythique « Rue Princesse » est partie, emportée par l’intolérance et les mauvais sentiments qui animent nos gouvernants actuels. Avec cette rue, ce sont les activités des restaurants communément appelés « maquis », des boulangeries, glaciers, latrines publiques, kiosques à café, des vendeurs de poissons à la braise, des tenanciers de cabines cellulaires qui disparaissent. Avec la mort de cette rue, ce sont les prestigieux « maquis », Le Cyclone, Jack-Pot, Le Must, Métropolis qui sont à jamais enterrés par le nouveau chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara. Ce sont aussi tous ces disc-jockeys qui perdent leur emploi. Ils ne sont pas les seuls. Avec la disparition de ces maquis qui faisaient la « Rue Princesse », ce sont des dépôts de boissons qui, eux aussi, voient leurs affaires disparaître. Avec ces dépôts de boisson partis en fumée, ce sont des brasseries telles que Solibra qui perdent d’importants marchés. Toute cette chaine revendique des milliers de travailleurs qui se retrouveront ainsi au chômage.
Cette action sent l’intolérance et la méconnaissance des réalités du pays. Comment expliquer que des petites entreprises du secteur informel soient la cible du pouvoir alors qu’elles ont été toutes éprouvées et ruinées par la guerre de la France contre la Côte d’Ivoire ? Non seulement le régime Ouattara n’envisage pas de dédommager les opérateurs économiques exerçant à la « Rue princesse » alors qu’il est préoccupé à aider les entreprises françaises sinistrées. « Un deux poids, deux mesures » totalement inacceptable. On ne comprend plus rien en l’économiste Ouattara.
Benjamin Koré
La mythique « Rue Princesse » est partie, emportée par l’intolérance et les mauvais sentiments qui animent nos gouvernants actuels. Avec cette rue, ce sont les activités des restaurants communément appelés « maquis », des boulangeries, glaciers, latrines publiques, kiosques à café, des vendeurs de poissons à la braise, des tenanciers de cabines cellulaires qui disparaissent. Avec la mort de cette rue, ce sont les prestigieux « maquis », Le Cyclone, Jack-Pot, Le Must, Métropolis qui sont à jamais enterrés par le nouveau chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara. Ce sont aussi tous ces disc-jockeys qui perdent leur emploi. Ils ne sont pas les seuls. Avec la disparition de ces maquis qui faisaient la « Rue Princesse », ce sont des dépôts de boissons qui, eux aussi, voient leurs affaires disparaître. Avec ces dépôts de boisson partis en fumée, ce sont des brasseries telles que Solibra qui perdent d’importants marchés. Toute cette chaine revendique des milliers de travailleurs qui se retrouveront ainsi au chômage.
Cette action sent l’intolérance et la méconnaissance des réalités du pays. Comment expliquer que des petites entreprises du secteur informel soient la cible du pouvoir alors qu’elles ont été toutes éprouvées et ruinées par la guerre de la France contre la Côte d’Ivoire ? Non seulement le régime Ouattara n’envisage pas de dédommager les opérateurs économiques exerçant à la « Rue princesse » alors qu’il est préoccupé à aider les entreprises françaises sinistrées. « Un deux poids, deux mesures » totalement inacceptable. On ne comprend plus rien en l’économiste Ouattara.
Benjamin Koré