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Politique Publié le mardi 9 août 2011 | Le Mandat

Normalisation de la vie politique, Gal Bombochi (FRCI) à Soro : “Vous devriez démissionner”

Monsieur le Premier Ministre, la justesse de votre combat est à reconnaitre. Votre détermination et votre constance n’ont jamais fait défaut quant à l’instauration d’un nouvel ordre politique en Côte d’Ivoire. Il est vrai que pour la circonstance, les ex-soldats du Général Soumaïla Bakayoko ont faire preuve de dépassement des différends internes pour créer un bloc uni et surtout avec le retour de ‘’Djakis’’ (Koné Zakaria) qui a fait vibrer toute la ville de Bouaké, mais l’une des raisons fondamentale qui a fait perdre la face au couple Gbagbo, c’est qu’il n’était pas dans la vérité. Monsieur le Premier Ministre, je vous demande de faire sortir Guillaume Soro et la Côte d’Ivoire de cette parenthèse. S’il est vrai que la dictature de Gbagbo a été maîtrisée, force est de reconnaitre que le fonctionnement actuel du pays est anormal. En tant que Premier ministre de Côte d’Ivoire, vous êtes le maître d’ouvrage du processus de normalisation du pays. Cette normalisation passe nécessairement par le rétablissement de l’autorité de l’Etat, la sécurisation du territoire national et le retour de la cohésion sociale. Au niveau du rétablissement de l’autorité de l’Etat, des progrès ont été réalisés, notamment la réhabilitation d’Alassane Ouattara dans sa fonction de chef de l’Etat. Vous l’avez fait sortir de sa chambre d’hôtel du Golf où il dirigeait le pays avec son ordinateur et son téléphone portable pour l’installer au palais présidentiel, où il exerce la réalité du pouvoir. Le gouvernement que vous dirigez a, lui aussi, été installé dans ses fonctions. Le plus difficile qui reste à faire, c’est l’encasernement de nos valeureux soldats des Forces républicaines (Frci), afin de permettre aux Préfets d’exercer totalement leur pouvoir. Nos Préfets ne sont pas des Préfets militaires. Il leur est donc difficile de maîtriser et de gérer certaines réalités relevant de la compétence d’une autorité militaire. Quand j’entends qu’il ya des tracasseries, des rackets et des taxes prélevées par ci et là par les Frci, cela me préoccupe beaucoup. Moi, j’accuse l’Etat de Côte d’Ivoire. Les soldats sont dans la rue, sans salaires, ni indemnités et livrés à eux-mêmes, pour la plus part, pendant que ceux qui sont mensuellement rémunérés hésitent, pour certains et refusent, pour d’autres, de reprendre le chemin des gendarmeries et des commissariats. Ces éléments des Frci sont obligés de se débrouiller pour avoir de quoi vivre, en attendant la reconnaissance de l’Etat. Il appartient au Premier Ministre Soro de sortir l’ensemble du pays de la logique du fonctionnement des Com’zones. Monsieur le Premier Ministre, c’est la meilleure manière de mettre fin aux tracasserie, afin de permettre à l’administration politique et financière d’avoir son autonomie. Les militaires en caserne et régulièrement payés. Les Compagnies et les Brigades de gendarmerie fonctionnelles. Les Commissariats dans leurs rôles de polices de proximités évitant ainsi la création des forces spéciales de types Cecos qui ne savent que barrer la route des gbakas. La Douane en fonction, tout comme les forces paramilitaires de l’Etat. C’est ainsi que tout serait normal dans le pays. Monsieur le Premier Ministre, c’est à ce bilan que la population jugera votre passage à la primature sous Alassane Ouattara.Il ne faudra pas perdre cela de vue. Vous aviez réussi votre mission de Premier Ministre sous l’ancien régime qui consistait à organiser les élections. Après un tel succès, vous devriez logiquement démissionner, pas besoin d’attendre la fin du mandat présidentiel de Ouattara. Le Général Robert Gueï et le Président Laurent Gbagbo ont eu des occasions solennelles de se retirer dignement de la scène pour rebondir autrement. Ils sont tombés comme des fruits pourris à cause de leur envie démesurée du pouvoir et de l’argent. Mieux vaut aussi que vous vous éloigniez des hésitations de Koulibaly Mamadou qui n’a pas trouvé autre chose à proposer aux Ivoiriens que de donner naissance à un parti politique, après plus de neuf mois de grossesse tardive, alors qu’il avait là l’occasion de sortir le Front populaire de la ‘’refondation’’. Koulibaly Mamadou a eu une fois l’occasion de recentrer le débat politique en Côte d’Ivoire et deux fois l’opportunité de redresser le Fpi (on aura l’occasion d’en parler). Logiquement, il devrait pouvoir démissionner de la Présidence du parlement en quittant le Fpi.Monsieur le Premier Ministre, normalisez vite la vie en Côte d’Ivoire.
Major Sanogo
dit Gal Bombochi
sanogomajor@yahoo.fr
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