Fraîchement installé comme président du Conseil d’administration de l’Africa Sports, samedi après l’AG élective à la CAISTAB au Plateau, Koné Cheick Oumar a accepté de se présenter devant la presse et de dérouler ses ambitions. Des ambitions aussi lourdes que le poids du successeur de Kuyo Téa Narcisse.
l Le grand public ne sait pas grand-chose de vous. Il se raconte que vous êtes un milliardaire… Qui est vraiment le nouveau président de l’Africa Sports d’Abidjan?
Koné Cheick Oumar est un Ivoirien né à Cocody et qui a fait ses études primaires à l’EPP Cocody Château d’Eau. Il a fait ses études universitaires à l’Université de Cocody où il a obtenu une Maîtrise en droit carrière judiciaire. C’est d’ailleurs dans cette même Université qu’il a obtenu son CAPA. Et comme tout bon « grouilleur » (Ndlr, débrouillard), il a commencé à chercher l’argent très tôt.
l C’est-à-dire ?
Etudiant déjà, j’avais des cabines téléphoniques au Campus de Cocody et je faisais vendre du poulet au « Wembley » (Ndlr, célèbre stade du quartier de Marcory). Cette activité me permettait d’avoir au bas mot 200.000 mille francs chaque semaine. C’est comme cela que tout a commencé… Par la suite, j’ai lancé des taxis communaux appelés wôro-wôro. J’ai monté quelques petites sociétés dont des imprimeries. Chaque fois, bénéficiant de la confiance des banques et des aînés, j’ai pu trouver les moyens pour construire des sociétés et ne pas dormir sur mes lauriers. J’ai travaillé sérieusement pour aujourd’hui avoir le Groupe Koné-Co.
l Combien de sociétés possédez-vous ?
Le Groupe Koné-Co compte 10 sociétés dont 8 filiales en Côte d’Ivoire, une à Paris (France) et une autre à Montréal (Canada). Koné Cheick Oumar est donc le PDG du Groupe Koné-Co, un groupe qui compte pour la Côte d’Ivoire. Nous avons plusieurs structures qui donnent du travail aux Ivoiriens.
l Pourquoi avez-vous attendu seulement maintenant pour vous faire voir à l’Africa Sports ?
Bonne question ! Je vais vous épargner l’acquisition de plusieurs sociétés lorsqu’elles étaient en difficulté. Je prends l’exemple de SNC Western Union que j’ai rachetée lorsqu’elle était presqu’en faillite. Je me suis chaque fois signalé dans les entreprises lorsqu’elles étaient en difficulté. Cela, pour sauver des Ivoiriens. Si je me signale aujourd’hui à l’Africa Sports, c’est parce que ce club a de grandes difficultés mais aussi parce que l’Africa Sports a besoin de ses fils.
l De quels moyens disposez-vous pour permettre à l’Africa Sports de rebondir ?
Le président Koné dispose de l’union des Membres associés mobilisés. C’est le plus grand moyen que nous avons. Comme le disent les sages, il faut que nous arrivions à mobiliser nos ressources internes. Le grand dirigeant est celui qui sait utiliser les forces pour les faire fructifier. Et le président Koné utilisera la force que l’Africa Sports représente pour en faire de l’or.
l Quels seront vos grands chantiers ?
Ça déjà été l’union car j’étais encore avec des supporters jusqu’à 3 heures du matin (ndlr, dans la nuit de vendredi à samedi). Samedi, lors de l’AG élective, tout le monde a constaté que la paix est revenue dans la famille. Je m’attaquerai à présent au siège puis au futur Club house. J’ai pour ambition de relever le football ivoirien. Je veux surtout aider les anciens Membres associés pour ne pas qu’ils soient dans la rue. Il y a aussi les jeunes joueurs et leurs parents à aider. J’ai de grandes ambitions pour l’Africa. Je veux faire de cette équipe un grand club en Afrique à la dimension du Real Madrid. Nous y arriverons. J’en suis sûr.
l Tout le monde connaît l’Africa Sports pour son instabilité chronique. Avez-vous pris des garde-fous pour éviter les palabres ?
C’est nous-mêmes qui créons les bases de l’instabilité car si nous ne créons pas de fissures, personnes ne pourra entrer. Si nous restons unis, il n’y aura plus de palabres dans la maison. Les garanties sont prises car l’Africa Sports s’est dotée de textes. La plus grande garantie est la confiance que j’ai en nos supporters.
l Sur le plan sportif, que promettez-vous à vos supporters ?
L’Africa a besoin de regagner des titres. Nous nous doterons de moyens appropriés. Nous aurons des entraîneurs dignes de ce nom. Un directeur sportif digne de ce nom et des joueurs capables. Je ne veux plus voir les Ivoiriens regarder les championnats étrangers chaque week-end. Par le passé, nous parlions de Pascal Miézan, de Kobinan Kouma, de Monguehi Guehi. Sur le plan local aujourd’hui, qui connaissez-vous ? Personne. L’Africa Sports va vous donner des noms…
l Dans un communiqué récemment publié dans Nord Sud Quotidien, l’Ordre des Avocats affirme ne pas vous reconnaître. Etes-vous Avocat oui ou non ?
Il faut dépasser ces clivages. Il faut surtout se mettre au-dessus de l’Ordre des Avocats. C’est un Ordre et je préfère ne pas en parler publiquement.
Propos recueillis par Guy-Florentin Yaméogo
l Le grand public ne sait pas grand-chose de vous. Il se raconte que vous êtes un milliardaire… Qui est vraiment le nouveau président de l’Africa Sports d’Abidjan?
Koné Cheick Oumar est un Ivoirien né à Cocody et qui a fait ses études primaires à l’EPP Cocody Château d’Eau. Il a fait ses études universitaires à l’Université de Cocody où il a obtenu une Maîtrise en droit carrière judiciaire. C’est d’ailleurs dans cette même Université qu’il a obtenu son CAPA. Et comme tout bon « grouilleur » (Ndlr, débrouillard), il a commencé à chercher l’argent très tôt.
l C’est-à-dire ?
Etudiant déjà, j’avais des cabines téléphoniques au Campus de Cocody et je faisais vendre du poulet au « Wembley » (Ndlr, célèbre stade du quartier de Marcory). Cette activité me permettait d’avoir au bas mot 200.000 mille francs chaque semaine. C’est comme cela que tout a commencé… Par la suite, j’ai lancé des taxis communaux appelés wôro-wôro. J’ai monté quelques petites sociétés dont des imprimeries. Chaque fois, bénéficiant de la confiance des banques et des aînés, j’ai pu trouver les moyens pour construire des sociétés et ne pas dormir sur mes lauriers. J’ai travaillé sérieusement pour aujourd’hui avoir le Groupe Koné-Co.
l Combien de sociétés possédez-vous ?
Le Groupe Koné-Co compte 10 sociétés dont 8 filiales en Côte d’Ivoire, une à Paris (France) et une autre à Montréal (Canada). Koné Cheick Oumar est donc le PDG du Groupe Koné-Co, un groupe qui compte pour la Côte d’Ivoire. Nous avons plusieurs structures qui donnent du travail aux Ivoiriens.
l Pourquoi avez-vous attendu seulement maintenant pour vous faire voir à l’Africa Sports ?
Bonne question ! Je vais vous épargner l’acquisition de plusieurs sociétés lorsqu’elles étaient en difficulté. Je prends l’exemple de SNC Western Union que j’ai rachetée lorsqu’elle était presqu’en faillite. Je me suis chaque fois signalé dans les entreprises lorsqu’elles étaient en difficulté. Cela, pour sauver des Ivoiriens. Si je me signale aujourd’hui à l’Africa Sports, c’est parce que ce club a de grandes difficultés mais aussi parce que l’Africa Sports a besoin de ses fils.
l De quels moyens disposez-vous pour permettre à l’Africa Sports de rebondir ?
Le président Koné dispose de l’union des Membres associés mobilisés. C’est le plus grand moyen que nous avons. Comme le disent les sages, il faut que nous arrivions à mobiliser nos ressources internes. Le grand dirigeant est celui qui sait utiliser les forces pour les faire fructifier. Et le président Koné utilisera la force que l’Africa Sports représente pour en faire de l’or.
l Quels seront vos grands chantiers ?
Ça déjà été l’union car j’étais encore avec des supporters jusqu’à 3 heures du matin (ndlr, dans la nuit de vendredi à samedi). Samedi, lors de l’AG élective, tout le monde a constaté que la paix est revenue dans la famille. Je m’attaquerai à présent au siège puis au futur Club house. J’ai pour ambition de relever le football ivoirien. Je veux surtout aider les anciens Membres associés pour ne pas qu’ils soient dans la rue. Il y a aussi les jeunes joueurs et leurs parents à aider. J’ai de grandes ambitions pour l’Africa. Je veux faire de cette équipe un grand club en Afrique à la dimension du Real Madrid. Nous y arriverons. J’en suis sûr.
l Tout le monde connaît l’Africa Sports pour son instabilité chronique. Avez-vous pris des garde-fous pour éviter les palabres ?
C’est nous-mêmes qui créons les bases de l’instabilité car si nous ne créons pas de fissures, personnes ne pourra entrer. Si nous restons unis, il n’y aura plus de palabres dans la maison. Les garanties sont prises car l’Africa Sports s’est dotée de textes. La plus grande garantie est la confiance que j’ai en nos supporters.
l Sur le plan sportif, que promettez-vous à vos supporters ?
L’Africa a besoin de regagner des titres. Nous nous doterons de moyens appropriés. Nous aurons des entraîneurs dignes de ce nom. Un directeur sportif digne de ce nom et des joueurs capables. Je ne veux plus voir les Ivoiriens regarder les championnats étrangers chaque week-end. Par le passé, nous parlions de Pascal Miézan, de Kobinan Kouma, de Monguehi Guehi. Sur le plan local aujourd’hui, qui connaissez-vous ? Personne. L’Africa Sports va vous donner des noms…
l Dans un communiqué récemment publié dans Nord Sud Quotidien, l’Ordre des Avocats affirme ne pas vous reconnaître. Etes-vous Avocat oui ou non ?
Il faut dépasser ces clivages. Il faut surtout se mettre au-dessus de l’Ordre des Avocats. C’est un Ordre et je préfère ne pas en parler publiquement.
Propos recueillis par Guy-Florentin Yaméogo
