Abidjan- Le porte-parole de partisans de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo exilés au Ghana a exprimé ses doutes mardi sur l`offre de retour lancée par le chef de l`Etat Alassane Ouattara, et posé de nouveau comme préalable la libération de leurs compagnons emprisonnés.
Tout en saluant ce geste, Adou Assoa, porte-parole de la "coordination FPI (Front populaire ivoirien, parti de M. Gbagbo) en exil", a jugé que les actes de M. Ouattara ne sont "pas de nature à rassurer sur sa bonne foi", dans un communiqué transmis à l`AFP à Abidjan.
"En même temps qu`il nous invite à rentrer en Côte d`Ivoire, il fait inculper formellement les camarades injustement emprisonnés à travers le pays et des mandats d`arrêt internationaux continuent d`être lancés à l`encontre des pro-Gbagbo", a-t-il dénoncé.
Parmi les "conditions minimales" au retour des pro-Gbagbo exilés, figurent selon lui la "libération de tous les camarades injustement incarcérés, à commencer" par Laurent Gbagbo et son épouse Simone, "l`arrêt des poursuites" contre leur camp et "le retour de la sécurité" en Côte d`Ivoire.
L`ancien ministre insiste enfin sur le dégel des avoirs "illégalement bloqués" de personnalités de son bord et la "libération de tous les domiciles occupés" par des militaires.
Le président Ouattara a dit samedi "tendre la main" aux pro-Gbagbo et demandé de rentrer à ceux qui sont exilés au Ghana voisin, à la veille du 51e anniversaire de l`indépendance ivoirienne.
Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les forces pro-Ouattara, appuyées par la France et l`ONU, après quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise a fait au moins 3.000 morts.
M. Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l`ancien régime sont en détention préventive ou en résidence surveillée. Des politiques et des militaires de son camp restent réfugiés dans des pays voisins comme le Ghana, même si d`autres sont revenus.
Tout en saluant ce geste, Adou Assoa, porte-parole de la "coordination FPI (Front populaire ivoirien, parti de M. Gbagbo) en exil", a jugé que les actes de M. Ouattara ne sont "pas de nature à rassurer sur sa bonne foi", dans un communiqué transmis à l`AFP à Abidjan.
"En même temps qu`il nous invite à rentrer en Côte d`Ivoire, il fait inculper formellement les camarades injustement emprisonnés à travers le pays et des mandats d`arrêt internationaux continuent d`être lancés à l`encontre des pro-Gbagbo", a-t-il dénoncé.
Parmi les "conditions minimales" au retour des pro-Gbagbo exilés, figurent selon lui la "libération de tous les camarades injustement incarcérés, à commencer" par Laurent Gbagbo et son épouse Simone, "l`arrêt des poursuites" contre leur camp et "le retour de la sécurité" en Côte d`Ivoire.
L`ancien ministre insiste enfin sur le dégel des avoirs "illégalement bloqués" de personnalités de son bord et la "libération de tous les domiciles occupés" par des militaires.
Le président Ouattara a dit samedi "tendre la main" aux pro-Gbagbo et demandé de rentrer à ceux qui sont exilés au Ghana voisin, à la veille du 51e anniversaire de l`indépendance ivoirienne.
Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les forces pro-Ouattara, appuyées par la France et l`ONU, après quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise a fait au moins 3.000 morts.
M. Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l`ancien régime sont en détention préventive ou en résidence surveillée. Des politiques et des militaires de son camp restent réfugiés dans des pays voisins comme le Ghana, même si d`autres sont revenus.