Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco organise aujourd’hui, au ministère des Affaires étrangères au Plateau, un panel sur le thème : ««Les médias au 21ème siècle : nouvelles frontières, nouveaux obstacles».
C’est le 3 mai qui est la date officielle. Mais les manifestations dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse auront lieu aujourd’hui en Côte d’Ivoire. C’est la salle des banquets du ministère des Affaires étrangères, au Plateau, qui abritera le panel organisé par la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco. Il s’agira au cours de cette célébration, à en croire Pr Lou Bamba Mathieu, secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco, «de rappeler les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’informer l’opinion publique sur les violations du droit à la liberté d’expression et de rappeler les dangers et les risques, y compris celui de trouver la mort, que courent les professionnels des médias dans l’exercice de leur fonction». Le thème retenu cette année, «Les médias au 21ème siècle : nouvelles frontières, nouveaux obstacles», veut mettre l'accent sur la contribution potentielle de l'Internet et des plates-formes numériques ainsi que des formes les plus conventionnelles du journalisme à la liberté d'expression, à la gouvernance démocratique et au développement durable. Plusieurs sous-thèmes seront traités par des hautes personnalités du monde de la communication. A savoir «Les frontières des nouveaux médias : nouvelles formes d’expression, de journalisme et de participation», «L’aspect juridique et réglementaire : pour une meilleure protection de la liberté d’expression à l’ère des communications numériques», «Les perspectives de la réconciliation de la Côte d’Ivoire avec une presse libre et indépendante» et les «Nouvelles tendances du journalisme et nouveaux modèles de gestion : la propriété des médias et la préservation de l’indépendance éditoriale». Dans un contexte rendu plus difficile par une sortie de crise armée, les discussions de ce matin permettront de se poser un certain nombre de questions relatives à l’exercice de la profession de journaliste. «Comment accomplir son métier d’information sans risquer d’être taxé de prendre partie ?», «Comment respecter une ligne éditoriale sans risquer de se faire des ennemis ?», etc. C’est maintenant, au sortir de la crise postélectorale qui a fortement divisé les Ivoiriens, que le métier de journaliste doit être bien expliqué et mieux compris. S’il faut donner aux journalistes (toutes tendances éditoriales confondues) les instruments adéquats pour qu’ils puissent contribuer aux processus de démocratisation, il importe également de sensibiliser les citoyens sur le rôle de la presse dans le processus de réconciliation.
M’Bah Aboubakar
C’est le 3 mai qui est la date officielle. Mais les manifestations dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse auront lieu aujourd’hui en Côte d’Ivoire. C’est la salle des banquets du ministère des Affaires étrangères, au Plateau, qui abritera le panel organisé par la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco. Il s’agira au cours de cette célébration, à en croire Pr Lou Bamba Mathieu, secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco, «de rappeler les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’informer l’opinion publique sur les violations du droit à la liberté d’expression et de rappeler les dangers et les risques, y compris celui de trouver la mort, que courent les professionnels des médias dans l’exercice de leur fonction». Le thème retenu cette année, «Les médias au 21ème siècle : nouvelles frontières, nouveaux obstacles», veut mettre l'accent sur la contribution potentielle de l'Internet et des plates-formes numériques ainsi que des formes les plus conventionnelles du journalisme à la liberté d'expression, à la gouvernance démocratique et au développement durable. Plusieurs sous-thèmes seront traités par des hautes personnalités du monde de la communication. A savoir «Les frontières des nouveaux médias : nouvelles formes d’expression, de journalisme et de participation», «L’aspect juridique et réglementaire : pour une meilleure protection de la liberté d’expression à l’ère des communications numériques», «Les perspectives de la réconciliation de la Côte d’Ivoire avec une presse libre et indépendante» et les «Nouvelles tendances du journalisme et nouveaux modèles de gestion : la propriété des médias et la préservation de l’indépendance éditoriale». Dans un contexte rendu plus difficile par une sortie de crise armée, les discussions de ce matin permettront de se poser un certain nombre de questions relatives à l’exercice de la profession de journaliste. «Comment accomplir son métier d’information sans risquer d’être taxé de prendre partie ?», «Comment respecter une ligne éditoriale sans risquer de se faire des ennemis ?», etc. C’est maintenant, au sortir de la crise postélectorale qui a fortement divisé les Ivoiriens, que le métier de journaliste doit être bien expliqué et mieux compris. S’il faut donner aux journalistes (toutes tendances éditoriales confondues) les instruments adéquats pour qu’ils puissent contribuer aux processus de démocratisation, il importe également de sensibiliser les citoyens sur le rôle de la presse dans le processus de réconciliation.
M’Bah Aboubakar
