Sur proposition du président sortant, Jacques Anouma, des négociations ont cours en vue d’une liste consensuelle pour l’élection à la présidence de la Fédération ivoirienne de football, du 10 septembre prochain.
Avant l’ouverture de la campagne le 19 août 2011, d’intenses négociations ont hier pour la fusion des trois listes validées par la Commission électorale indépendante de la Fédération ivoirienne de football (FIF). En tout cas, c’est le souhait ardent du président Jacques Anouma. « Je ne suis pas candidat mais croyez-moi, j’aurai mon mot à dire. Soyez-en certains ! », avait-il précisé en compagnie de Dieng Ousseynou, le jour de leur déclaration commune concernant leur non-candidature, le 19 juillet 2011. « Jacques Anouma est pour une liste consensuelle et des personnes ont été mandatées pour mener les négociations », a dévoilé Sory Diabaté, ex-membre du Comité exécutif de la FIF, mardi dernier. Les choses semblent être claires dorénavant concernant la position du président Jacques Anouma. Mais là où le bât blesse, c’est sur le profil de celui qui sera désigné président de la FIF en cas de consensus des trois listes ? Est-ce Anzouan Kacou Albert, Bictogo Salif ou Diallo Sidi Diallo Augustin ? Du côté de la Conférence, les partisans de Bictogo estiment qu’ils ne sont pas demandeurs de quoi que ce soit. De ce fait, même s’ils sont ouverts aux discussions, ils croient dur comme fer qu’il appartient aux autres de faire des concessions majeures. «Nous sommes sûrs de notre affaire. Nous voulons diriger notre affaire», prévient Vassidiki Diabaté, président de Man FC et «show man» de la Conférence. «C’est la rivière qui vient vers la mer», ironise Abi Richmond à l’endroit des envoyés de Jacques Anouma. La Conférence boycotterait les réunions prévues à cet effet. De source digne de foi, c’est la liste Bictogo Salif qui serait opposée à un consensus visant à l’écarter du poste de président de la FIF. « On ne peut pas nous imposer un président », précisera un proche de Bictogo. Chez Anzouan Kacou, l’on est prêt pour le consensus souhaité par le président sortant mais à quelle condition ? « On est tous pour la paix mais qui faut-il choisir comme président ? On attend les propositions », a confié Anzouan Kacou. Pour le camp Sidi, le consensus, comme l’a mentionné Sory Diabaté, s’avère primordial pour l’avenir du football ivoirien. Mais Diallo Sidi serait-il prêt à céder le poste de président de la FIF à Bictogo ou à Anzouan ? Rien n’est sûr. Le président Jacques Anouma qui n’a nullement pas envie de laisser la Fédération sur un champ de bataille, devra donc s’employer pour convaincre les uns et les autres, sur la nécessité d’aller en rangs serrés et unis aux élections le 10 septembre 2011. Le dialogue n’est-il pas l’arme des forts ? Même si les concessions n’arrivent que toujours tard !
Annoncia Sehoué
Avant l’ouverture de la campagne le 19 août 2011, d’intenses négociations ont hier pour la fusion des trois listes validées par la Commission électorale indépendante de la Fédération ivoirienne de football (FIF). En tout cas, c’est le souhait ardent du président Jacques Anouma. « Je ne suis pas candidat mais croyez-moi, j’aurai mon mot à dire. Soyez-en certains ! », avait-il précisé en compagnie de Dieng Ousseynou, le jour de leur déclaration commune concernant leur non-candidature, le 19 juillet 2011. « Jacques Anouma est pour une liste consensuelle et des personnes ont été mandatées pour mener les négociations », a dévoilé Sory Diabaté, ex-membre du Comité exécutif de la FIF, mardi dernier. Les choses semblent être claires dorénavant concernant la position du président Jacques Anouma. Mais là où le bât blesse, c’est sur le profil de celui qui sera désigné président de la FIF en cas de consensus des trois listes ? Est-ce Anzouan Kacou Albert, Bictogo Salif ou Diallo Sidi Diallo Augustin ? Du côté de la Conférence, les partisans de Bictogo estiment qu’ils ne sont pas demandeurs de quoi que ce soit. De ce fait, même s’ils sont ouverts aux discussions, ils croient dur comme fer qu’il appartient aux autres de faire des concessions majeures. «Nous sommes sûrs de notre affaire. Nous voulons diriger notre affaire», prévient Vassidiki Diabaté, président de Man FC et «show man» de la Conférence. «C’est la rivière qui vient vers la mer», ironise Abi Richmond à l’endroit des envoyés de Jacques Anouma. La Conférence boycotterait les réunions prévues à cet effet. De source digne de foi, c’est la liste Bictogo Salif qui serait opposée à un consensus visant à l’écarter du poste de président de la FIF. « On ne peut pas nous imposer un président », précisera un proche de Bictogo. Chez Anzouan Kacou, l’on est prêt pour le consensus souhaité par le président sortant mais à quelle condition ? « On est tous pour la paix mais qui faut-il choisir comme président ? On attend les propositions », a confié Anzouan Kacou. Pour le camp Sidi, le consensus, comme l’a mentionné Sory Diabaté, s’avère primordial pour l’avenir du football ivoirien. Mais Diallo Sidi serait-il prêt à céder le poste de président de la FIF à Bictogo ou à Anzouan ? Rien n’est sûr. Le président Jacques Anouma qui n’a nullement pas envie de laisser la Fédération sur un champ de bataille, devra donc s’employer pour convaincre les uns et les autres, sur la nécessité d’aller en rangs serrés et unis aux élections le 10 septembre 2011. Le dialogue n’est-il pas l’arme des forts ? Même si les concessions n’arrivent que toujours tard !
Annoncia Sehoué