Reporters sans frontières (RSF) salue le retour à l’antenne de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) et depuis mardi, et lance un nouvel appel en faveur de la libération de son journaliste, Hermann Aboa, en détention provisoire à la caserne de la gendarmerie d`Agban, à Abidjan.
Ancien animateur de l`émission-débat "Raison d`Etat" sur la chaîne La Première de la RTI, rebaptisée RTI 1, Hermann Aboa encourt l`emprisonnement à vie, selon les chefs d`accusation retenus contre lui, dénonce RSF qui estime que ce dernier n’a effectué que ses activités de journaliste.
"Hermann Aboa doit être libéré sur le champ. Tout indique que les autorités le poursuivent pour ses activités de journaliste, or la loi sur la presse en vigueur en Côte d`Ivoire dépénalise le délit de presse. La détention de ce journaliste est donc contraire au droit ivoirien, cette situation intolérable a assez duré", indique le communiqué de Reporters sans frontières parvenu jeudi à l’AIP.
Par ailleurs, l’organisation internationale exhorte la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) à veiller sur le respect par RTI1 à son cahier de charges, afin qu’elle ne soit "accaparée par quiconque pour lui servir d’outil de propagande"
La RTI a recommencé à émettre, mardi, après plus de quatre mois d`interruption, rappelle-t-on.
Ancien animateur de l`émission-débat "Raison d`Etat" sur la chaîne La Première de la RTI, rebaptisée RTI 1, Hermann Aboa encourt l`emprisonnement à vie, selon les chefs d`accusation retenus contre lui, dénonce RSF qui estime que ce dernier n’a effectué que ses activités de journaliste.
"Hermann Aboa doit être libéré sur le champ. Tout indique que les autorités le poursuivent pour ses activités de journaliste, or la loi sur la presse en vigueur en Côte d`Ivoire dépénalise le délit de presse. La détention de ce journaliste est donc contraire au droit ivoirien, cette situation intolérable a assez duré", indique le communiqué de Reporters sans frontières parvenu jeudi à l’AIP.
Par ailleurs, l’organisation internationale exhorte la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) à veiller sur le respect par RTI1 à son cahier de charges, afin qu’elle ne soit "accaparée par quiconque pour lui servir d’outil de propagande"
La RTI a recommencé à émettre, mardi, après plus de quatre mois d`interruption, rappelle-t-on.