Ils ne sont pas très nombreux, les footballeurs ivoiriens qui prennent position dans la course à la succession de Jacques Anouma à la tête de la Fédération ivoirienne de football. Abdoulaye Méité, lui, jure que le candidat Sidi Diallo a le meilleur profil. Il explique aussi les vraies raisons de son retrait de la sélection nationale.
En revenant en France après plusieurs années en Angleterre, n’avez-vous pas l’impression de régresser ?
C’est vrai qu’on peut interpréter ça de cette manière. En Angleterre, j’ai connu de bons moments au début et de moins bons sur la fin. Normalement, un étranger met du temps à s’adapter au championnat anglais alors que pour moi, ç’a été l’inverse. C’est mon chemin et je l’accepte. Mon retour en Ligue 1 française à 30 ans doit être perçu comme un nouveau défi et non comme une régression. Cela peut même être un nouveau départ vu que j’ai emmagasiné de l’expérience.
Pourquoi Dijon et non pas Lens, Lyon ou Sochaux pour votre retour en Ligue 1 ?
Tout simplement parce que c’est Dijon qui s’est manifesté... Patrice Carteron, l’entraîneur, me suivait depuis un moment et parlait de moi à mon fascia thérapeute, Stéphane Renaud, qui est celui de Dijon aussi. Puisque les choses n’allaient pas bien pour moi de l’autre côté de la manche, il a vu en cela une opportunité de me faire venir à Dijon.
Croyez-vous en Dijon après votre fessée (Ndlr : 1ère journée contre Rennes 5-1) ?
Oui. Je crois en Dijon sinon je n’y serais pas venu. Le projet sportif m’a plu. Dijon est un club jeune et ambitieux qui a de bonnes bases et qui veut se pérenniser en Ligue 1. Le feeling est bien passé avec le coach et le président. Tout ceci explique mon choix.
Le fait de porter le brassard de capitaine est-il une source de motivation ?
Oui. Une motivation et une responsabilité qui plus est aujourd’hui je pense avoir acquis assez d’expérience et de maturité pour qu’on me confie le brassard. Je prends ça comme une marque de confiance. C’est aussi la preuve que Dijon compte beaucoup sur moi.
Les Eléphants ont affronté mercredi, en amical, l’Israël à Genève. Comment expliquez-vous votre absence dans le groupe de Zahoui François ?
Depuis mon éviction du groupe du Mondial 2010, j’ai demandé à ne plus être sélectionné pour me concentrer sur mes performances en club vu que je connaissais des moments assez difficiles (problèmes relationnels avec le coach Di Matteo, etc.). C’est aussi vrai que j’ai mal pris mon éviction du groupe par Eriksson. J’ai toujours respecté la sélection et mis mes états d’âme de côté. Cela laisse un goût amer de savoir qu’il y a eu des choses pas claires en coulisses. J’ai pris sur moi et cela m’a fait prendre du recul. Mais j’ai toujours la fibre patriotique et la sélection nationale reste sacrée pour moi.
Croyez-vous en un retour en sélection ?
Seules mes performances diront si je dois revenir ou non en sélection et si François Zahoui a besoin de moi...
Que pensez-vous de la volonté de Jacques Anouma de ne plus se représenter aux élections à la FIF ?
C’est sa volonté et il faut la respecter. Jacques Anouma a apporté une autre dimension au football ivoirien et personne ne pourra lui enlever cela... Pour la nouvelle élection, le candidat idéal est Sidi Diallo puisqu’il était présent au début de l’ère Anouma. Il est connu et reste un amoureux de foot. C’est surtout un homme intègre... Son retour était dans l’air avant la Can 2008 mais ça ne s‘est pas fait. Sidi Diallo a l’envergure pour occuper ce poste vu sa personnalité et son passé à la FIF.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
En revenant en France après plusieurs années en Angleterre, n’avez-vous pas l’impression de régresser ?
C’est vrai qu’on peut interpréter ça de cette manière. En Angleterre, j’ai connu de bons moments au début et de moins bons sur la fin. Normalement, un étranger met du temps à s’adapter au championnat anglais alors que pour moi, ç’a été l’inverse. C’est mon chemin et je l’accepte. Mon retour en Ligue 1 française à 30 ans doit être perçu comme un nouveau défi et non comme une régression. Cela peut même être un nouveau départ vu que j’ai emmagasiné de l’expérience.
Pourquoi Dijon et non pas Lens, Lyon ou Sochaux pour votre retour en Ligue 1 ?
Tout simplement parce que c’est Dijon qui s’est manifesté... Patrice Carteron, l’entraîneur, me suivait depuis un moment et parlait de moi à mon fascia thérapeute, Stéphane Renaud, qui est celui de Dijon aussi. Puisque les choses n’allaient pas bien pour moi de l’autre côté de la manche, il a vu en cela une opportunité de me faire venir à Dijon.
Croyez-vous en Dijon après votre fessée (Ndlr : 1ère journée contre Rennes 5-1) ?
Oui. Je crois en Dijon sinon je n’y serais pas venu. Le projet sportif m’a plu. Dijon est un club jeune et ambitieux qui a de bonnes bases et qui veut se pérenniser en Ligue 1. Le feeling est bien passé avec le coach et le président. Tout ceci explique mon choix.
Le fait de porter le brassard de capitaine est-il une source de motivation ?
Oui. Une motivation et une responsabilité qui plus est aujourd’hui je pense avoir acquis assez d’expérience et de maturité pour qu’on me confie le brassard. Je prends ça comme une marque de confiance. C’est aussi la preuve que Dijon compte beaucoup sur moi.
Les Eléphants ont affronté mercredi, en amical, l’Israël à Genève. Comment expliquez-vous votre absence dans le groupe de Zahoui François ?
Depuis mon éviction du groupe du Mondial 2010, j’ai demandé à ne plus être sélectionné pour me concentrer sur mes performances en club vu que je connaissais des moments assez difficiles (problèmes relationnels avec le coach Di Matteo, etc.). C’est aussi vrai que j’ai mal pris mon éviction du groupe par Eriksson. J’ai toujours respecté la sélection et mis mes états d’âme de côté. Cela laisse un goût amer de savoir qu’il y a eu des choses pas claires en coulisses. J’ai pris sur moi et cela m’a fait prendre du recul. Mais j’ai toujours la fibre patriotique et la sélection nationale reste sacrée pour moi.
Croyez-vous en un retour en sélection ?
Seules mes performances diront si je dois revenir ou non en sélection et si François Zahoui a besoin de moi...
Que pensez-vous de la volonté de Jacques Anouma de ne plus se représenter aux élections à la FIF ?
C’est sa volonté et il faut la respecter. Jacques Anouma a apporté une autre dimension au football ivoirien et personne ne pourra lui enlever cela... Pour la nouvelle élection, le candidat idéal est Sidi Diallo puisqu’il était présent au début de l’ère Anouma. Il est connu et reste un amoureux de foot. C’est surtout un homme intègre... Son retour était dans l’air avant la Can 2008 mais ça ne s‘est pas fait. Sidi Diallo a l’envergure pour occuper ce poste vu sa personnalité et son passé à la FIF.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
