Le ministre des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Coulibaly Gnenema, a animé hier vendredi 12 Août 2011, à son cabinet au Plateau, un point de presse pour donner la position du gouvernement ivoirien sur le rapport publié jeudi par l’Onuci sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, ces dernières semaines. Pour Coulibaly Gnenema, le gouvernement ivoirien n’est nullement opposé au fait que des organisations de défense des droits de l’Homme produisent des rapports pour informer l’opinion publique de la réalité desdits droits sur le terrain. Seulement, remarque-t-il, le gouvernement s’étonne que, c’est chaque fois que le Président de la République entreprend une visite à l’extérieur de la Côte d’Ivoire qu’un tel rapport est produit et publié précipitamment « C’est chaque fois, à la veille d’un déplacement du chef de l’Etat à l’extérieur, que sort un rapport. Le 28 juillet 2011, Amnesty International avait publié un rapport pareil (…) Nous nous interrogeons sur les arrière-pensées de telles déclarations chaque fois que la Côte d’Ivoire a des rendez-vous importants avec l’extérieur », a déclaré Coulibaly Gnenema. Certes, précise le ministre, il ne s’agit point, pour le gouvernement de rejeter ce rapport de la division des droits de l’Homme de l’Onuci, mais surtout de s’interroger sur la forme dudit rapport qui suscite plutôt ‘’étonnement’’. « Le gouvernement prend acte de cette déclaration (…) Cependant, nous marquons notre étonnement face à la célérité avec laquelle cette déclaration a été faite. Qu’est-ce qui justifie cette rupture des bonnes habitudes qui consistent à avoir le point de vue du gouvernement avant la publication », s’est il interrogé.
D.Yala
D.Yala
