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Politique Publié le mardi 16 août 2011 | Le Mandat

Redressement des grades : Ce qui fâche les militaires

La Commission tripartite chargée du redressement des grades au sein de l’armée qui est composée du Premier ministre, ministre de la Défense, des officiers généraux, des commandants des corps militaires et paramilitaires ainsi que des généraux qui ne sont plus en activité, est presque au terme de sa mission. Après l’armée, le tour est revenu à la Police nationale de “subir” cette mission de redressement de grades qui consiste à relever les anomalies constatées dans l’attribution des grades des officiers, des sous-officiers et militaires de rang, depuis la crise du 19 septembre 2002 et de faire des propositions de redressement desdits grades. Le hic, c’est que pendant que la Commission avance dans sa mission, des grincements de dents se font entendre. Des éléments des FRCI, surtout des ex-FDS, ne sont pas contents des avancements de grades dont ont bénéficié certains militaires des ex-FAFN. Ces militaires qui attendent le moment favorable pour manifester militairement leur indignation, estiment que les grades attribués à certains ex-chefs de guerre n’entrent pas dans les normes prescrites. Pour eux, ces derniers ont été avancés gracieusement de 08 à 09 grades, sans avoir subi les tests réglementaires. Alors que les sous-officiers militaires réclament un avancement de plus, en vue d’équilibrer les grades, la durée d’avancement des grades qui est de sept ans pour eux, pose un réel problème au sein de l’armée. En effet, depuis janvier 2011, l’ancien régime avait revu la durée d’avancement des grades à la baisse (de cinq ans). Les chanceliers avaient même déjà préparé la liste des nominés. Selon un sous-officier militaire qui a requis l’anonymat, ramener l’avancement des grades des sous-officiers à sept ans constituerait une goutte d’eau qui risque de faire déborder le vase. Les sous-officiers seraient actuellement sur le qui-vive pour manifester bruyamment, si le régime revenait à l’ancien système.
ADAYE KOUAKOU
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