L’événement a été déjà célébré, le 3 mai dernier, par le monde entier. Compte tenu de la crise postélectorale, c’est le mercredi dernier que la Côte d’Ivoire, quant à elle, par le truchement de la Commission nationale pour Unesco, a commémoré "la journée mondiale de la liberté de presse". A cette occasion, un panel réunissant des spécialistes des médias, a été organisé à "la salle des banquets" du ministère des Affaires étrangères au Plateau, avec pour thème central « Les médias au 21ème siècle : nouvelles frontières, nouveaux obstacles». Quatre sous-thèmes ont meublé les assises dont celui traité par Samba Koné : « Nouvelles tendances du journalisme et nouveaux modèles de gestion: la propriété des médias et la préservation de l’indépendance éditoriale». Ayant sans doute le plus retenu l’attention de l’auditoire, ce sous-thème a permis au président du Réseau des instances d’autorégulation des médias (RIAM) d’indiquer que « l’indépendance éditoriale est liée à l’autonomie économique et financière du quotidien » car, selon lui, « ce facteur peut être un frein à la liberté d’expression et à l’indépendance éditoriale».Le Secrétaire général de la Commission nationale pour l’Unesco, le Pr Lou Mathieu Bamba a, dans son adresse, déclaré que la célébration de cette journée revêt une importance capitale pour la Côte d’Ivoire qui sort d’une grave crise postélectorale. «C’est le moment, dit-il, de sensibiliser davantage au respect de la liberté de la presse pour que les journaux et médias de toutes tendances puissent contribuer au processus de démocratisation».
Le représentant du ministre de la Communication, Léandre Anoman Kanié a indiqué que « réfléchir à la liberté de la presse doit contribuer au processus de réconciliation et au développement de la Côte d’Ivoire».
Cette idée a été également approuvée par le représentant du ministre de l’Education nationale, Kablan Assoumou. A ses yeux, « la liberté d’expression et d’information est un principe fondamental pour la démocratie et la bonne gouvernance tel que le souhaite le président de la République Alassane Ouattara qui entend faire de la Côte d’Ivoire un pays où la liberté de la presse reste sacrée». Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Ibrahim Sy Savané, a souhaité que les dirigeants des médias fassent l’effort d’accroître leur marge de manœuvre d’indépendance. Outre Samba Koné, Barthélémy Kouamé, président du réseau des professionnels de la presse en ligne, Me Koné Dogbémin et Eugène Dié Kacou, président du CNP ont traité des sous-thèmes liés à la liberté de la presse dans le cadre de ce panel.
Zana Coulibaly
Le représentant du ministre de la Communication, Léandre Anoman Kanié a indiqué que « réfléchir à la liberté de la presse doit contribuer au processus de réconciliation et au développement de la Côte d’Ivoire».
Cette idée a été également approuvée par le représentant du ministre de l’Education nationale, Kablan Assoumou. A ses yeux, « la liberté d’expression et d’information est un principe fondamental pour la démocratie et la bonne gouvernance tel que le souhaite le président de la République Alassane Ouattara qui entend faire de la Côte d’Ivoire un pays où la liberté de la presse reste sacrée». Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Ibrahim Sy Savané, a souhaité que les dirigeants des médias fassent l’effort d’accroître leur marge de manœuvre d’indépendance. Outre Samba Koné, Barthélémy Kouamé, président du réseau des professionnels de la presse en ligne, Me Koné Dogbémin et Eugène Dié Kacou, président du CNP ont traité des sous-thèmes liés à la liberté de la presse dans le cadre de ce panel.
Zana Coulibaly
