Le Mouvement des Instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) a tenu, au Cafop de Yamoussoukro, le samedi 13 août dernier, sa rentrée syndicale qui marque le début des activités dudit syndicat. Cette rencontre entre enseignants a été l'occasion pour le premier responsable syndical du Midd, Mesmin Comoé, face à la presse, de passer en revue la situation éducative de la Côte d'Ivoire. Ainsi après avoir "salué les efforts conjugués en vue d'éviter à la Côte d'Ivoire une année blanche dans l'enseignement de base", il n'est pas passé par quatre chemins pour décrier "les brimades, les pillages, les viols, les vols, les humiliations de tous genres dont certains instituteurs et certaines institutrices ont fait objet". C'est pourquoi, pour ce point précis, l'homme fort dudit mouvement interpelle le pouvoir en ces termes "le Midd demande au gouvernement d'interdire l'accès aux écoles aux personnes en armes ; que tous les écoles et logements de maîtres occupés par des hommes en armes soient libérés, que le gouvernement prenne des mesures pour mettre hors d'état de nuire tous ces bandits qui sévissent dans les écoles, surtout dans les villages". Pour terminer, le n°1 du Midd a regretté que certaines décisions importantes soient prises sans consultation des syndicats. Notamment les choix pédagogiques, les nouvelles dates d'examen, le calendrier scolaire, les reformes engagées, la restructuration des Coges…
JEAN PAUL LOUKOU
JEAN PAUL LOUKOU