x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mercredi 17 août 2011 | Le Nouveau Réveil

Mis en chômage technique par le comité de direction : Des agents de "Notre Voie" débranchent les appareils et bloquent tout

© Le Nouveau Réveil
A man holds a newspaper infront of a press kiosc in Abidjan on November 1, 2010 following presidential elections ballot closures yesterday.
A man holds a newspaper infront of a press kiosc in Abidjan on November 1, 2010 following presidential elections ballot closures yesterday. The people of Ivory Coast on Monday awaited the outcome of a presidential poll, after a historic and peaceful vote in which they had a free choice among candidates and turned out in large numbers. President Laurent Gbagbo`s mandate ran out in 2005, but the 65-year-old postponed the election six times because of problems with the electoral register and over the question of the disarmament of the FN. Presse et journaux
Une crise entre certains agents et le comité de direction du quotidien "Notre Voie" contraint cet organe d`obédience Front populaire ivoirien (Fpi) à quitter son siège provisoire, depuis hier. 57 agents, selon le secrétaire national du Syndicat national de la presse privée de Côte d`Ivoire (Synappci), Guillaume Gbato, refusent le chômage technique pour suppression de postes que leur impose le comité de direction de "Notre Voie". Pour protester donc contre cette décision qu`ils jugent arbitraire, ces agents ont pris d`assaut le siège provisoire. Ils ont débranché les appareils avant de prendre le contrôle des bureaux. Ils étaient décidés à aller jusqu`au bout. Aux environs de 16 heures, les responsables du journal n`ayant pu convaincre les agents de surseoir à leur mouvement de grève, ont dû abandonner pour les bureaux pour se trouver un autre endroit. Aux dernières nouvelles, selon Augustin Kuyo, membre du comité de crise, le journal a pu être produit : "On a travaillé dans des conditions difficiles, mais le journal va sortir à moins qu`ils partent empêcher cela à l`imprimerie". a-t-il précisé. Selon nos sources proches du comité de crise, aucun signe ne montre que la situation va s`améliorer. Pour en rajouter à cette crise, les responsables du journal ont indiqué que Alpha Blondy, propriétaire du Café de Versailles où loge leur siège provisoire, leur a demandé depuis hier matin de quitter les locaux. La raison serait que les autres locataires se sont plaint de la présence de "Notre Voie" dans ce bâtiment craignant le cafouillage que les mouvements de grève pourraient créer. Mais qu`est-ce qui a bien pu provoquer ce clash ? C`est le Secrétaire national du Synappci qui a donné à la presse les raisons de la colère des agents : "Les agents de "Notre Voie sont en passe d`être abusivement licenciés. Ce qu`on nous propose est un licenciement déguisé. On ne va pas accepter ça. On n`est pas d`accord qu`il soit nommé président du comité de crise. Lorsqu`on l`a nommé au Conseil national de la presse, il a dû démissionner. Le 18 juin, il a décidé de mettre des agents en chômage technique. Il n`en a pas la qualité. Il fait croire qu`il a eu mandat. Il n`a eu aucun mandat. Il agit en toute illégalité", a-t-il dit d`emblée. D`ailleurs, Guillaume Gbato avance que les bases sur lesquelles le choix de ceux qui doivent être mis en chômage technique sont douteuses : "Nous estimons que les bases sont discutables". Finalement, les grévistes disent viser deux objectifs : "Faire quitter César Etou de la tête de l`entreprise parce que de gros soupçons de malversation pèsent sur lui. Nous voulons une direction intérimaire et sutout faire un plan durable de redressement de l`entreprise". En réaction, César Etou qui a reçu à son tour la presse, a donné ses raisons : "Les recettes ne permettent plus de payer tous les agents. Il s`agissait de payer 99 agents sur la convention à 32 millions chaque mois". Pour supporter le coût des salaires, le comité de direction dit avoir décidé de mettre en chômage technique ceux dont les postes ont été supprimés comme des opératrices de saisie, des correcteurs, des agents travaillant à l`imprimerie, ceux qui sont sous contrat à durée déterminée (Cdd) et 9 journalistes "qui ne produisent pas", selon César Etou. Il leur propose donc de rester à la maison avec 65%, 55% et 50% de leur salaire selon la catégorie de l`agent jusqu`à ce qu`une embellie permette de les reprendre. Pour les responsables du journal, la dernière décision revient à la direction du Fpi qui devra prendre en main la résolution de cette crise qui risque d`emporter toute l`entreprise.
François Konan
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ