Le premier conseil syndical du congrès du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) s’est tenu, samedi, au Cafop supérieur de Yamoussoukro. Une occasion pour le secrétaire général Mesmin Komoé de livrer la position du Midd sur certains sujets relatifs à l’école. « Des institutrices sont violées (à Dabou, Lakota et Zatta s/p de Yamoussoukro)…Dans les écoles, des enseignants sont battus, volés, humiliés, souvent devant les élèves par des hommes en armes… », s’est indigné Mesmin Komoé. Qui demande « que le gouvernement interdise l’accès des écoles aux personnes en armes », la cessation des interpellations abusives et arbitraires et la prise en charge psychologique et matériel des instituteurs victimes. Le premier congrès avait instruit le Bureau exécutif du Midd sur la mise en œuvre de certains projets. Sur ces points, Mesmin Komoé attend du gouvernement des promesses non encore tenues. Il s’agit du reliquat de l’indemnité de logement, de la bonification indiciaire et du rappel du Cap. Le Ben a créé un site internet, acquis un siège et obtenu le départ définitif des conseillers pédagogiques des postes de direction et de logement. Le Midd souhaite aujourd’hui plus que jamais le relèvement du niveau de recrutement des instituteurs au niveau bac au moins. Enfin, regrette Mesmin Komoé, des décisions sont prises au niveau de la tutelle sans aucune consultation avec les syndicats. Il s’agit, entre autres, des choix pédagogiques, des nouvelles dates d’examen, du calendrier scolaire, de la réforme des Coges…
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Ousmane Diallo à Yamoussoukro