Abidjan - La situation humanitaire reste "préoccupante" dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, région la plus meurtrie par la récente crise
post-électorale, malgré une "dynamique de retour" des déplacés internes, a averti jeudi l`ONU.
"Une dynamique de retour est en cours, mais la situation humanitaire demeure préoccupante", a estimé le Coordonnateur humanitaire du Système des Nations unies dans le pays, Ndolamb Ngokwey, cité dans un communiqué de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Dans la zone, plus de 44.000 déplacés internes sont rentrés chez eux, ce qui porte à environ 30.000 le nombre de personnes encore déplacées dans tout le pays, a-t-il précisé après de récentes visites dans la région avec des
membres du gouvernement. Selon Ngokwey, au moins 171.000 Ivoiriens restent réfugiés au Liberia voisin.
L`insécurité reste cependant "un problème" dans l`ouest, théâtre de tueries durant la guerre de fin mars-début avril, a souligné M. Ngokwey, évoquant la persistance d`"exactions par des forces militaires", sans plus de précision.
"La fin de la crise post-électorale n`est pas la fin de la crise humanitaire", a insisté le responsable onusien, pour qui la "dynamique de retour doit être accompagnée et encouragée". Plus de 314.000 personnes sont aussi exposées à "l`insécurité alimentaire", n`ayant pu cultiver ni planter durant la crise, a-t-il indiqué.
La crise née du refus de l`ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010 a fait au moins 3.000 morts. Elle s`est achevée avec l`arrestation de M. Gbagbo le 11 avril par les forces du président Alassane Ouattara, après deux semaines de guerre.
post-électorale, malgré une "dynamique de retour" des déplacés internes, a averti jeudi l`ONU.
"Une dynamique de retour est en cours, mais la situation humanitaire demeure préoccupante", a estimé le Coordonnateur humanitaire du Système des Nations unies dans le pays, Ndolamb Ngokwey, cité dans un communiqué de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Dans la zone, plus de 44.000 déplacés internes sont rentrés chez eux, ce qui porte à environ 30.000 le nombre de personnes encore déplacées dans tout le pays, a-t-il précisé après de récentes visites dans la région avec des
membres du gouvernement. Selon Ngokwey, au moins 171.000 Ivoiriens restent réfugiés au Liberia voisin.
L`insécurité reste cependant "un problème" dans l`ouest, théâtre de tueries durant la guerre de fin mars-début avril, a souligné M. Ngokwey, évoquant la persistance d`"exactions par des forces militaires", sans plus de précision.
"La fin de la crise post-électorale n`est pas la fin de la crise humanitaire", a insisté le responsable onusien, pour qui la "dynamique de retour doit être accompagnée et encouragée". Plus de 314.000 personnes sont aussi exposées à "l`insécurité alimentaire", n`ayant pu cultiver ni planter durant la crise, a-t-il indiqué.
La crise née du refus de l`ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010 a fait au moins 3.000 morts. Elle s`est achevée avec l`arrestation de M. Gbagbo le 11 avril par les forces du président Alassane Ouattara, après deux semaines de guerre.