La régulation de l’information en ligne doit impliquer aussi bien les professionnels de l’audiovisuel, de la presse écrite que les acteurs eux-mêmes. C’est l’avis du président de la Haca, Ibrahim Sy Savané.
Ibrahim Sy Savané met des garde-fous face à l’information sur la toile. « Internet est devenu un système de blanchiment d’information. On arrive à un système assez perverti », a-t-il averti hier tout en encourageant les responsables de ces moyens d’information à être rigoureux. Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) a demandé un calendrier clair pour que, dans un avenir immédiat, des sites d’information soient labélisés Haca. Rencontrant une délégation du réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), aux Deux-Plateaux, Ibrahim Sy Savané a relevé les difficultés du contrôle de ces ‘’nouveaux’’ moyens d’information. « Le concept de la presse en ligne n’est pas évident pour tout le monde. S’agit-il d’un complément des journaux ? Est-ce une presse à part entière ? Qui doit réguler les médias électroniques ? », s’est-il interrogé. Si la loi qui a précédé l’explosion des publications en ligne n’a pas intégré la question de leur régulation, l’ex-ministre de la communication pense, comme Hervé Bourge, pionnier de la régulation en ligne, que « c’est au régulateur de l’audiovisuel de s’y intéresser ». « La Haca peut intervenir », a-t-il indiqué tout en souhaitant « la lecture et l’approche du CNP » pour le contrôle du contenu. « Le droit offre suffisamment de ressources par analogie, par extension et même par création », a-t-il estimé pour signifier que des moyens de suivi existent. Toutes ces actions ne pourront être efficaces, que s’il y a une autorégulation, a-t-il reconnu. Le contrôle du respect des règles de l’éthique et de la déontologie journalistique par les médias en ligne se fera de façon commune. C`est-à-dire une collaboration entre la Haca, le Conseil national de la presse (Cnp) et les acteurs du secteur eux-mêmes.
Sanou A.
Ibrahim Sy Savané met des garde-fous face à l’information sur la toile. « Internet est devenu un système de blanchiment d’information. On arrive à un système assez perverti », a-t-il averti hier tout en encourageant les responsables de ces moyens d’information à être rigoureux. Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) a demandé un calendrier clair pour que, dans un avenir immédiat, des sites d’information soient labélisés Haca. Rencontrant une délégation du réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), aux Deux-Plateaux, Ibrahim Sy Savané a relevé les difficultés du contrôle de ces ‘’nouveaux’’ moyens d’information. « Le concept de la presse en ligne n’est pas évident pour tout le monde. S’agit-il d’un complément des journaux ? Est-ce une presse à part entière ? Qui doit réguler les médias électroniques ? », s’est-il interrogé. Si la loi qui a précédé l’explosion des publications en ligne n’a pas intégré la question de leur régulation, l’ex-ministre de la communication pense, comme Hervé Bourge, pionnier de la régulation en ligne, que « c’est au régulateur de l’audiovisuel de s’y intéresser ». « La Haca peut intervenir », a-t-il indiqué tout en souhaitant « la lecture et l’approche du CNP » pour le contrôle du contenu. « Le droit offre suffisamment de ressources par analogie, par extension et même par création », a-t-il estimé pour signifier que des moyens de suivi existent. Toutes ces actions ne pourront être efficaces, que s’il y a une autorégulation, a-t-il reconnu. Le contrôle du respect des règles de l’éthique et de la déontologie journalistique par les médias en ligne se fera de façon commune. C`est-à-dire une collaboration entre la Haca, le Conseil national de la presse (Cnp) et les acteurs du secteur eux-mêmes.
Sanou A.