L’église du christianisme céleste, c’est un secret mal gardé, n’échappe pas aux convulsions liées aux querelles de leadership. Hier, entre Ediémou et Zagadou, aujourd’hui entre Ediémou et Kanon Luc. Nous ne nous connaissons pas de talent de juristes, encore moins la sagesse de Maharishi Mahesh Yogi, le père de la méditation transcendantale. Mais à y voir de près, nous pouvons risquer à pointer un doigt accusateur sur l’Etat de Côte d’Ivoire dans les dissensions qui traversent un certain nombre de confessions religieuses. Arrêtons nous, à travers ces lignes, au cas du christianisme céleste. Qui en est le premier responsable, donc interlocuteur des autorités du pays, au regard de la loi ? L’honnêteté intellectuelle commande qu’on se limite, stricto sensu, aux textes qui gouvernent ce culte. Au christianisme céleste, le chef est nommé à vie.
Mais l’église étant dans la société qui elle-même est régentée par des textes, les politiques se trouvent parfois contraints de violer certains principes pour raison d’Etat. Soit. Mais lorsqu’un Etat, pour des convenances, décide de diligenter une enquête pour savoir qui d’Ediémou et de Zagadou est le chef du diocèse de Côte d’Ivoire au niveau du christianisme céleste, il se doit d’être rigoureux et sérieux. A l’issue de l’enquête aussi bien au Bénin qu’au Nigeria, en 2004, il a été clairement établi qu’Ediémou, selon les règlements et statuts laissés à la postérité par Samuel B. Oschoffa, est le chef des chrétiens célestes. Le débat, à nos sens, devait être clos. Il appartenait à l’Etat qui a engagé les frais du contribuable ivoirien dans cette enquête d’être ferme sur ce qui fait force de loi. Mais qu’avons-nous constater ? La valse des ministres de l’Intérieur sous Gbagbo a fait naître une situation brumeuse dans laquelle chaque ministre délivrait des documents administratifs en fonction des affinités. Résultat : l’église du christianisme céleste s’est installée dans la pagaille avec quatre chefs : Ediémou, Aka, Gomé et Kanon, avec un degré d’aura moindre pour les 2e et 3e personnes citées. Même si l’Etat se prévaut de sa laïcité, enrespectant la liberté de culte, il est clair qu’il a favorisé ce «bordel» chez les chrétiens célestes. C’est pourquoi, les nouvelles autorités devraient aider ces «sauveurs d’âmes» à aller à la cohésion en choisissant clairement un et un seul interlocuteur. Qui, de notre point de vue, sans être l’avocat qui que ce soit, devrait être Ediémou Blin Jacob. Simplement parce qu’il a pour lui, et avec lui, les textes. La constitution de l’église le désigne clairement comme chef du diocèse de Côted’Ivoire. Les autorités ivoiriennes devraient amener le Nigeria et le Bénin qui se disputent la paternité de l’église à respecter la souveraineté de la Côte d’Ivoire qui doit rester collée aux textes. La foi qui est le socle de toute croyance doit rythmer avec la justice, avec des normes préétablies. Les dividendes reviendraient aux fidèles, «sevrés» de s’abreuver à la riche expérience d’Ediémou, véritable «bibliothèque» d’une église qui l’a rendu «fou», au point d’abandonner son travail et le «juteux» poste d’attaché de cabinet au ministère du Commerce, en 1978, en plein boom économique. Le principe sacro-saint de la continuité de l’Etat l’exige.
Tché Bi T.
Mais l’église étant dans la société qui elle-même est régentée par des textes, les politiques se trouvent parfois contraints de violer certains principes pour raison d’Etat. Soit. Mais lorsqu’un Etat, pour des convenances, décide de diligenter une enquête pour savoir qui d’Ediémou et de Zagadou est le chef du diocèse de Côte d’Ivoire au niveau du christianisme céleste, il se doit d’être rigoureux et sérieux. A l’issue de l’enquête aussi bien au Bénin qu’au Nigeria, en 2004, il a été clairement établi qu’Ediémou, selon les règlements et statuts laissés à la postérité par Samuel B. Oschoffa, est le chef des chrétiens célestes. Le débat, à nos sens, devait être clos. Il appartenait à l’Etat qui a engagé les frais du contribuable ivoirien dans cette enquête d’être ferme sur ce qui fait force de loi. Mais qu’avons-nous constater ? La valse des ministres de l’Intérieur sous Gbagbo a fait naître une situation brumeuse dans laquelle chaque ministre délivrait des documents administratifs en fonction des affinités. Résultat : l’église du christianisme céleste s’est installée dans la pagaille avec quatre chefs : Ediémou, Aka, Gomé et Kanon, avec un degré d’aura moindre pour les 2e et 3e personnes citées. Même si l’Etat se prévaut de sa laïcité, enrespectant la liberté de culte, il est clair qu’il a favorisé ce «bordel» chez les chrétiens célestes. C’est pourquoi, les nouvelles autorités devraient aider ces «sauveurs d’âmes» à aller à la cohésion en choisissant clairement un et un seul interlocuteur. Qui, de notre point de vue, sans être l’avocat qui que ce soit, devrait être Ediémou Blin Jacob. Simplement parce qu’il a pour lui, et avec lui, les textes. La constitution de l’église le désigne clairement comme chef du diocèse de Côted’Ivoire. Les autorités ivoiriennes devraient amener le Nigeria et le Bénin qui se disputent la paternité de l’église à respecter la souveraineté de la Côte d’Ivoire qui doit rester collée aux textes. La foi qui est le socle de toute croyance doit rythmer avec la justice, avec des normes préétablies. Les dividendes reviendraient aux fidèles, «sevrés» de s’abreuver à la riche expérience d’Ediémou, véritable «bibliothèque» d’une église qui l’a rendu «fou», au point d’abandonner son travail et le «juteux» poste d’attaché de cabinet au ministère du Commerce, en 1978, en plein boom économique. Le principe sacro-saint de la continuité de l’Etat l’exige.
Tché Bi T.