L’intégration des agents bénévoles de TV notre patrie de Bouaké dans le système légal de la RTI, n’est pas pour demain. Toutefois, une solution à long terme, jugée de « globale » est préconisée par le ministre de la communication Souleymane Diakité Coty.
Une réponse mi-figue, mi-raisin. C’est du moins ce que pensent les agents bénévoles de la station régionale de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) de Bouaké sous la bannière TV notre patrie et ceux qui ont exercé dans les ex-zones Centre, nord et ouest. En visite, hier, sur les ruines de la télé locale, le ministre de la Communication Souleymane Diakité Coty a dit qu’il allait « trouver une solution globale » quant à leur intégration dans le circuit légal, sans plus de précision. Au cours du point-presse qu’il a animé, au Ran hôtel, il les a félicités pour le travail abattu. « On ne gagne pas une guerre seulement avec les armes. La communication a aussi une place importante et elle occupe 70% du combat », a-t-il reconnu. Seulement, les agents qui ne travaillent plus depuis le 23 mai dernier, date à laquelle Chérif Ousmane leur a demandé de mettre fin à leur activité, broient du noir. Et, ils attendaient une réponse plus claire de l’autorité. Les quelques sommes qu’ils obtenaient à travers les communiqués et autres spots n’existent plus. Un dénouement du moins vague qui semble n’avoir pas convaincu. « Nous sommes devenus des cas sociaux », déplore Kamaté Bah Lamine (Elvis), porte-parole des agents de TV notre patrie. Accompagné d’une forte délégation de la RTI avec à sa tête Aka Sayé Lazare, directeur général, Souleymane Coty a constaté sur place les besoins. Débutée par la station régionale de la télévision, située à proximité du campus 1, cette visite a permis au ministre de voir un bâtiment dans un ‘’coma profond’’. En dehors des murs, tout a été emporté. Contrairement à la télévision, la station régionale de la radio située au quartier commerce et réhabilitée il y a un an, est moins affectée. Mais, des portes et des fenêtres ont été emportées avec tout le matériel technique et le mobilier. Une autre réhabilitation s’impose. Après la radio, le ministre et sa délégation ont mis le cap sur le centre-émetteur situé au quartier Air France 3. A cette station, il a reconnu que le centre a besoin du matériel lourd et performant mais aussi d’une nouvelle jeunesse. Le maire d’Odienné compte remettre en état la télé et la radio de Bouaké. « Dès notre retour à Abidjan, nous allons envoyer une équipe du Bnetd et du ministère de la Communication pour véritablement faire l’évaluation. Et, lorsque nous aurons les résultats, nous saurons quelle démarche adopter pour que la Radio et la télévision de Bouaké puissent émettre le plus rapidement possible », a-t-il expliqué. Selon le ministre, sa priorité est de développer des stations régionales dont Bouaké sera l’une des plus importantes. Et d’avancer que la RTI sera divisée en deux entités. « Il y aura une partie qui sera chargée de la production et une autre de la diffusion », a-t-il annoncé comme réforme. Pour lui, la station de Bouaké sera autonome.
Une réponse mi-figue, mi-raisin. C’est du moins ce que pensent les agents bénévoles de la station régionale de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) de Bouaké sous la bannière TV notre patrie et ceux qui ont exercé dans les ex-zones Centre, nord et ouest. En visite, hier, sur les ruines de la télé locale, le ministre de la Communication Souleymane Diakité Coty a dit qu’il allait « trouver une solution globale » quant à leur intégration dans le circuit légal, sans plus de précision. Au cours du point-presse qu’il a animé, au Ran hôtel, il les a félicités pour le travail abattu. « On ne gagne pas une guerre seulement avec les armes. La communication a aussi une place importante et elle occupe 70% du combat », a-t-il reconnu. Seulement, les agents qui ne travaillent plus depuis le 23 mai dernier, date à laquelle Chérif Ousmane leur a demandé de mettre fin à leur activité, broient du noir. Et, ils attendaient une réponse plus claire de l’autorité. Les quelques sommes qu’ils obtenaient à travers les communiqués et autres spots n’existent plus. Un dénouement du moins vague qui semble n’avoir pas convaincu. « Nous sommes devenus des cas sociaux », déplore Kamaté Bah Lamine (Elvis), porte-parole des agents de TV notre patrie. Accompagné d’une forte délégation de la RTI avec à sa tête Aka Sayé Lazare, directeur général, Souleymane Coty a constaté sur place les besoins. Débutée par la station régionale de la télévision, située à proximité du campus 1, cette visite a permis au ministre de voir un bâtiment dans un ‘’coma profond’’. En dehors des murs, tout a été emporté. Contrairement à la télévision, la station régionale de la radio située au quartier commerce et réhabilitée il y a un an, est moins affectée. Mais, des portes et des fenêtres ont été emportées avec tout le matériel technique et le mobilier. Une autre réhabilitation s’impose. Après la radio, le ministre et sa délégation ont mis le cap sur le centre-émetteur situé au quartier Air France 3. A cette station, il a reconnu que le centre a besoin du matériel lourd et performant mais aussi d’une nouvelle jeunesse. Le maire d’Odienné compte remettre en état la télé et la radio de Bouaké. « Dès notre retour à Abidjan, nous allons envoyer une équipe du Bnetd et du ministère de la Communication pour véritablement faire l’évaluation. Et, lorsque nous aurons les résultats, nous saurons quelle démarche adopter pour que la Radio et la télévision de Bouaké puissent émettre le plus rapidement possible », a-t-il expliqué. Selon le ministre, sa priorité est de développer des stations régionales dont Bouaké sera l’une des plus importantes. Et d’avancer que la RTI sera divisée en deux entités. « Il y aura une partie qui sera chargée de la production et une autre de la diffusion », a-t-il annoncé comme réforme. Pour lui, la station de Bouaké sera autonome.