C’est avec tristesse que le directeur général du Burida, Assiélou Florent, a dit apprendre la destruction des espaces de leurs usagers, à la Rue princesse. Le 28 juillet dernier, le Burida lançait une opération de codification de ses usagers à partir de la même rue. Celle-ci devant se poursuivre dans les autres communes et sur le territoire national. A la Rue princesse, le Burida dénombre vingt-cinq (25) espaces qui leur reversent des droits (redevances). Soit une collecte «aux alentours de 1,5 million de Fcfa par mois», font savoir les services du Burida. Sur l’année, c’est un chiffre d’affaires de près de 20 millions de FCFA que le Burida ne pourra collecter. S’il ne peut aller contre l’opération de salubrité urbaine engagée par le gouvernement, Assiélou Florent ne manque pas de soutenir qu’elle fait porter un coup aux entrées du Burida. Car, il n’y a pas que la Rue princesse qui a été ciblée par ladite opération mais, bien d’autres espaces dans d’autres communes dans le District d’Abidjan. En raison de cela et vu l’opération de salubrité qui suit son cours, le DG du Burida a dit arrêter l’opération d’identification de leurs usagers. Cependant, les codes attribués le 28 juillet dernier au Jackpot, Le Must, Café-Cacao Bar Discotek, Abidjan VIP, etc. ne pourront être attribués à d’autres espaces, a précisé le DG. C’est donc en attendant que tout se rétablisse dans le district d’Abidjan que le Burida s’est engagé à poursuivre ses activités de collecte, perception et protection dans les villes de l’intérieur du pays.
KS
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