Les raisons
Le général de division Georges Guiai Bi Poin a été mis aux arrêts, samedi 20 août 2011.
L'ex-commandant du redouté Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS), dissous après la chute du président Gbagbo, a été arrêté dans le cadre d'une enquête sur un charnier qui aurait été découvert à l'Ecole de Gendarmerie à Abidjan. Le général Guiai Bi fut, en effet, directeur de cette école militaire pendant plus de dix ans, avant de céder la place, il y a peu, à un autre officier de la Gendarmerie nommé par le président Ouattara. Samedi dernier, la nouvelle de l'arrestation du général Guiai Bi Poin était d'autant surprenante que l'officier militaire avait été l'un des derniers hauts responsables militaires à se rallier au président Alassane Ouattara après l'arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011. C'est le colonel-major Vako Bamba, commandant adjoint de la Gendarmerie nationale, qui a donné une explication officielle de l'arrestation du général Guiai Bi Poin. «Le général Guiai Bi Poin est actuellement incarcéré au camp commando de Koumassi (quartier sud d'Abidjan). Nous l'avons arrêté parce qu'il est soupçonné dans l'affaire du charnier découvert à l'Ecole de gendarmerie », a confié Vako Bamba à l'AFP. Toutefois, aucune autre information officielle supplémentaire n'était disponible hier dimanche sur le charnier à sandale découvert à l'Ecole de Gendarmerie d'Abidjan. Bien qu'ayant fait allégeance au nouveau pouvoir à l'instar de bien d'autres officiers de la Gendarmerie, le général Guiai Bi Poin est resté dans le collimateur des tenants du pouvoir. Vendredi 13 mai 2011, il avait été une première fois arrêté et mis sous mandat de dépôt, dans le cadre d'une enquête diligentée par le procureur militaire Ange Kessi sur les événements constitutifs de ''crimes et de délits'' pendant la crise post-électorale. Sur instruction du Premier ministre Soro, qui n'avait trouvé aucune raison solide à cette première interpellation, le général Guiai Bi Poin avait été libéré le même jour pour regagner son domicile. Samedi dernier, l'affaire de ''charnier'' découvert à la Gendarmerie a été à l'origine d'une nouvelle arrestation de l'officier militaire. Une affaire qui secoue les camps de Gendarmerie d'Abidjan et qui n'a certainement pas fini de livrer ses secrets.
TRA BI Charles
Le général de division Georges Guiai Bi Poin a été mis aux arrêts, samedi 20 août 2011.
L'ex-commandant du redouté Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS), dissous après la chute du président Gbagbo, a été arrêté dans le cadre d'une enquête sur un charnier qui aurait été découvert à l'Ecole de Gendarmerie à Abidjan. Le général Guiai Bi fut, en effet, directeur de cette école militaire pendant plus de dix ans, avant de céder la place, il y a peu, à un autre officier de la Gendarmerie nommé par le président Ouattara. Samedi dernier, la nouvelle de l'arrestation du général Guiai Bi Poin était d'autant surprenante que l'officier militaire avait été l'un des derniers hauts responsables militaires à se rallier au président Alassane Ouattara après l'arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011. C'est le colonel-major Vako Bamba, commandant adjoint de la Gendarmerie nationale, qui a donné une explication officielle de l'arrestation du général Guiai Bi Poin. «Le général Guiai Bi Poin est actuellement incarcéré au camp commando de Koumassi (quartier sud d'Abidjan). Nous l'avons arrêté parce qu'il est soupçonné dans l'affaire du charnier découvert à l'Ecole de gendarmerie », a confié Vako Bamba à l'AFP. Toutefois, aucune autre information officielle supplémentaire n'était disponible hier dimanche sur le charnier à sandale découvert à l'Ecole de Gendarmerie d'Abidjan. Bien qu'ayant fait allégeance au nouveau pouvoir à l'instar de bien d'autres officiers de la Gendarmerie, le général Guiai Bi Poin est resté dans le collimateur des tenants du pouvoir. Vendredi 13 mai 2011, il avait été une première fois arrêté et mis sous mandat de dépôt, dans le cadre d'une enquête diligentée par le procureur militaire Ange Kessi sur les événements constitutifs de ''crimes et de délits'' pendant la crise post-électorale. Sur instruction du Premier ministre Soro, qui n'avait trouvé aucune raison solide à cette première interpellation, le général Guiai Bi Poin avait été libéré le même jour pour regagner son domicile. Samedi dernier, l'affaire de ''charnier'' découvert à la Gendarmerie a été à l'origine d'une nouvelle arrestation de l'officier militaire. Une affaire qui secoue les camps de Gendarmerie d'Abidjan et qui n'a certainement pas fini de livrer ses secrets.
TRA BI Charles