Nouveau feeling pour la Rue princesse. Nouvelle architecture. Les autorités entendent lui donner l’image d’un espace qui répond aux normes architecturales et acoustiques. Le défi d’un rêve nouveau. Pour ne plus être un espace de nuisance ni de dépravation des mœurs.
Mais, un espace de consommation (purement) culturelle. La princesse a perdu sa couronne, vive la princesse. Avec de nouveaux attributs. Les autorités l’ont compris, la Rue princesse de Yopougon qui génère des ressources est un espace où les œuvres des artistes sont consommées. Sans modération. La nouvelle Rue princesse, c’est construire des espaces viabilisés et sécurisés avec des infrastructures viables. Cependant, la destruction des espaces sonorisés à la rue rappelle une pensée populaire: donner d’une main droite et reprendre avec la main gauche. C’est ainsi que l’on peut qualifier les visites en ce lieu des ministres Maurice Bandaman (d’un air de fête) et Anne Ouloto – qui a laissé un climat de ruine. Si, pour avoir été honoré d’être le premier ministre de la culture d’un gouvernement à visiter (officiellement) la Rue princesse – qui s’est vue presque certifiée par l’apposition d’autocollants d’identification des usagers du Burida– nombreux sont ceux qui espéraient de Maurice Bandaman des critiques contre Anne Ouloto, ministre de la Salubrité Urbaine. Mais, le premier ne se désolidarise pas de la seconde. Bien plus, il (Bandaman) y voit une action coordonnée du gouvernement de mettre de l’ordre partout où il y a de l’anarchie, du désordre. «Le Président de la République a fait signe au gouvernement pour qu’on mette de l’ordre», a-t-il expliqué et soutenu l’opération de salubrité urbaine.
Koné Saydoo
Mais, un espace de consommation (purement) culturelle. La princesse a perdu sa couronne, vive la princesse. Avec de nouveaux attributs. Les autorités l’ont compris, la Rue princesse de Yopougon qui génère des ressources est un espace où les œuvres des artistes sont consommées. Sans modération. La nouvelle Rue princesse, c’est construire des espaces viabilisés et sécurisés avec des infrastructures viables. Cependant, la destruction des espaces sonorisés à la rue rappelle une pensée populaire: donner d’une main droite et reprendre avec la main gauche. C’est ainsi que l’on peut qualifier les visites en ce lieu des ministres Maurice Bandaman (d’un air de fête) et Anne Ouloto – qui a laissé un climat de ruine. Si, pour avoir été honoré d’être le premier ministre de la culture d’un gouvernement à visiter (officiellement) la Rue princesse – qui s’est vue presque certifiée par l’apposition d’autocollants d’identification des usagers du Burida– nombreux sont ceux qui espéraient de Maurice Bandaman des critiques contre Anne Ouloto, ministre de la Salubrité Urbaine. Mais, le premier ne se désolidarise pas de la seconde. Bien plus, il (Bandaman) y voit une action coordonnée du gouvernement de mettre de l’ordre partout où il y a de l’anarchie, du désordre. «Le Président de la République a fait signe au gouvernement pour qu’on mette de l’ordre», a-t-il expliqué et soutenu l’opération de salubrité urbaine.
Koné Saydoo