La voirie dans la commune du Plateau a désormais fière allure grâce aux travaux de rebouchage des nids-de-poule et autres crevasses sur la chaussée. Selon l’Agence de gestion des routes (Ageroute), maître d’ouvrage-délégué, ce programme va s’étendre bientôt à tout le district d’Abidjan en vue de traiter tous les endroits peu carrossables.
L’eau est le pire ennemi des routes. Avec les grandes pluies qui ont fortement arrosé le pays, notamment la capitale économique, il y a plus de trois mois maintenant (avec une accalmie en cours), les chaussées déjà en lambeaux à cause d’un défaut d’entretien, se sont davantage détériorées. Les nids-de-poule sont apparus, aggravant les stigmates à cause de la ségrégation dans l’enrobé, de l’humidité ou de la faiblesse localisée dans la fondation et l’épaisseur insuffisante du revêtement. Ces fissures commencent à disparaître des grandes artères de la ville d’Abidjan. C’est du moins le nouveau visage que présente particulièrement la commune du Plateau où il est désormais plus aisé de circuler, ce mardi 16 août. Même si cela ne signifie pas la fin des embouteillages.
Le Plateau change
Les nids-de-poules, les gros trous spectaculaires et autres crevasses, bref, la quasi-totalité des brèches qui rendaient pénible la circulation et qui causaient de nombreux désagréments aux automobilistes sont colmatées avec de l’enrobé à chaud. Fait marquant, à la demande de l’Agence de gestion des routes (Ageroute), le maître d’ouvrage-délégué, une bonne partie de ces travaux a été effectuée la nuit sauf samedi et dimanche où les ouvriers commencent leur tâche le matin. «L’option de nuit a été choisie à cause de la densité du trafic pendant la journée. Donc, c’est pour éviter que ces travaux n’en rajoutent aux nombreux bouchons aux heures de travail. Même si on optait pour les demi-chaussées, on aurait rencontré les mêmes difficultés», fait remarquer Coulibaly Namon, directeur des travaux d’entretien routier à l’Ageroute. Et il rassure que d’ici le mois de décembre, tous les nids-de-poule devraient pouvoir disparaître. En d’autres termes, les dénivellations pourraient s’amoindrir pour offrir un service de qualité aux usagers. En effet, en l’espace de quelques semaines, les quatre entreprises (Gebaltek, Egc, Yirima, Eck) retenues pour ces chantiers d’un coût global de 397 millions de Fcfa à l’intérieur du quartier des affaires, ont redonné un autre éclat à la voirie du Plateau. Le carrefour de la Pyramide, en ressortant sur le boulevard de la République pour se retrouver au carrefour Jeceda-1er arrondissement, tous les points critiques ont été traités. Idem pour la voie qui passe devant la cathédrale St-Paul. La grosse ouverture dans la chaussée qui provoquait des ralentissements à ce niveau n’est plus qu’un lointain souvenir. Dans les autres secteurs du Plateau, les zones à réhabiliter ont été délimitées par des droites à angle droit et dépouillées des débris et autres matériaux dégradés. Les usagers de la route, visiblement satisfaits, estiment que le pays est en train de renouer avec le développement si tant est qu’il passe par la route. «Au niveau de la mosquée du Plateau, des crevasses sur la voirie freinaient gravement la circulation. Mais depuis vendredi dernier, j’ai constaté qu’il y a eu beaucoup d’amélioration. Plusieurs zones où vous aviez des trous béants, ont été rebouchées par du bitume tout neuf. C’est la preuve que la Côte d’Ivoire est en train de redémarrer», se délecte Jamal Joheir, opérateur économique qui venait de descendre de son véhicule de type 4X4. Selon lui, les automobilistes perdaient des heures folles dans les embouteillages dus surtout au mauvais état de la route. Sans occulter le parc-automobile vieillissant qui, à ses yeux, est également à la base des bouchons du fait de pannes récurrentes de véhicules. Akani E., transporteur, souligne pour sa part que ses réparations mettront fin aux nombreux détours qu’il était obligé de faire au Plateau. «Nous sommes vraiment heureux de voir que les routes retrouvent progressivement un profil plus adéquat. Tout est bien dégagé et cela facilite la conduite», soutient-il. Outre le centre des affaires, à l’Indénié des plaques entières ont été rénovées-en attendant la résorption des problèmes d’assainissement-pour mettre fin définitivement au calvaire des usagers. Sur le boulevard Mitterand en partance pour la Riviera 2, une bonne partie de cette voie a été nivelée, lui offrant ainsi une fière allure. Au dire de Coulibaly Namon, ce programme qui est à sa première phase, vise à remettre en état les routes bitumées de la ville d’Abidjan. Cette 1ère opération s’étend d’abord dans la commune du Plateau et ensuite sur certains itinéraires qui passent à Cocody.
Un travail de rénovation s’impose
«On sort de la crise où tout est plus ou moins déstructuré. On essaie d’intervenir là où on peut et le plus rapidement possible, le temps de pouvoir préparer les travaux lourds qui pourront intervenir plus loin», argumente le directeur de l’entretien routier. Cependant, il reconnaît que ce traitement n’est pas optimal dans la mesure où il y a un véritable travail de remise à neuf du réseau qui s’impose. «Compte tenu du niveau de dégradation de notre réseau, il fallait faire des choix. C’est pourquoi, dans un premier temps, nous sommes en train de traiter les points les plus endommagés en fonction des ressources disponibles en attendant que les conditions soient réunies pour la rénovation totale», indique-t-il. A l’en croire, dans les mois prochains, ces opérations qui rentreront dans leur seconde phase, vont s’éten dre sur tout le district d’Abidjan. Et vu l’urgence, des grandes zones comme la montée du pont Houphouet-Boigny (sens Treichville-Plateau), et certains passages d’autobus ont été réparées.
Cissé Cheick Ely
L’eau est le pire ennemi des routes. Avec les grandes pluies qui ont fortement arrosé le pays, notamment la capitale économique, il y a plus de trois mois maintenant (avec une accalmie en cours), les chaussées déjà en lambeaux à cause d’un défaut d’entretien, se sont davantage détériorées. Les nids-de-poule sont apparus, aggravant les stigmates à cause de la ségrégation dans l’enrobé, de l’humidité ou de la faiblesse localisée dans la fondation et l’épaisseur insuffisante du revêtement. Ces fissures commencent à disparaître des grandes artères de la ville d’Abidjan. C’est du moins le nouveau visage que présente particulièrement la commune du Plateau où il est désormais plus aisé de circuler, ce mardi 16 août. Même si cela ne signifie pas la fin des embouteillages.
Le Plateau change
Les nids-de-poules, les gros trous spectaculaires et autres crevasses, bref, la quasi-totalité des brèches qui rendaient pénible la circulation et qui causaient de nombreux désagréments aux automobilistes sont colmatées avec de l’enrobé à chaud. Fait marquant, à la demande de l’Agence de gestion des routes (Ageroute), le maître d’ouvrage-délégué, une bonne partie de ces travaux a été effectuée la nuit sauf samedi et dimanche où les ouvriers commencent leur tâche le matin. «L’option de nuit a été choisie à cause de la densité du trafic pendant la journée. Donc, c’est pour éviter que ces travaux n’en rajoutent aux nombreux bouchons aux heures de travail. Même si on optait pour les demi-chaussées, on aurait rencontré les mêmes difficultés», fait remarquer Coulibaly Namon, directeur des travaux d’entretien routier à l’Ageroute. Et il rassure que d’ici le mois de décembre, tous les nids-de-poule devraient pouvoir disparaître. En d’autres termes, les dénivellations pourraient s’amoindrir pour offrir un service de qualité aux usagers. En effet, en l’espace de quelques semaines, les quatre entreprises (Gebaltek, Egc, Yirima, Eck) retenues pour ces chantiers d’un coût global de 397 millions de Fcfa à l’intérieur du quartier des affaires, ont redonné un autre éclat à la voirie du Plateau. Le carrefour de la Pyramide, en ressortant sur le boulevard de la République pour se retrouver au carrefour Jeceda-1er arrondissement, tous les points critiques ont été traités. Idem pour la voie qui passe devant la cathédrale St-Paul. La grosse ouverture dans la chaussée qui provoquait des ralentissements à ce niveau n’est plus qu’un lointain souvenir. Dans les autres secteurs du Plateau, les zones à réhabiliter ont été délimitées par des droites à angle droit et dépouillées des débris et autres matériaux dégradés. Les usagers de la route, visiblement satisfaits, estiment que le pays est en train de renouer avec le développement si tant est qu’il passe par la route. «Au niveau de la mosquée du Plateau, des crevasses sur la voirie freinaient gravement la circulation. Mais depuis vendredi dernier, j’ai constaté qu’il y a eu beaucoup d’amélioration. Plusieurs zones où vous aviez des trous béants, ont été rebouchées par du bitume tout neuf. C’est la preuve que la Côte d’Ivoire est en train de redémarrer», se délecte Jamal Joheir, opérateur économique qui venait de descendre de son véhicule de type 4X4. Selon lui, les automobilistes perdaient des heures folles dans les embouteillages dus surtout au mauvais état de la route. Sans occulter le parc-automobile vieillissant qui, à ses yeux, est également à la base des bouchons du fait de pannes récurrentes de véhicules. Akani E., transporteur, souligne pour sa part que ses réparations mettront fin aux nombreux détours qu’il était obligé de faire au Plateau. «Nous sommes vraiment heureux de voir que les routes retrouvent progressivement un profil plus adéquat. Tout est bien dégagé et cela facilite la conduite», soutient-il. Outre le centre des affaires, à l’Indénié des plaques entières ont été rénovées-en attendant la résorption des problèmes d’assainissement-pour mettre fin définitivement au calvaire des usagers. Sur le boulevard Mitterand en partance pour la Riviera 2, une bonne partie de cette voie a été nivelée, lui offrant ainsi une fière allure. Au dire de Coulibaly Namon, ce programme qui est à sa première phase, vise à remettre en état les routes bitumées de la ville d’Abidjan. Cette 1ère opération s’étend d’abord dans la commune du Plateau et ensuite sur certains itinéraires qui passent à Cocody.
Un travail de rénovation s’impose
«On sort de la crise où tout est plus ou moins déstructuré. On essaie d’intervenir là où on peut et le plus rapidement possible, le temps de pouvoir préparer les travaux lourds qui pourront intervenir plus loin», argumente le directeur de l’entretien routier. Cependant, il reconnaît que ce traitement n’est pas optimal dans la mesure où il y a un véritable travail de remise à neuf du réseau qui s’impose. «Compte tenu du niveau de dégradation de notre réseau, il fallait faire des choix. C’est pourquoi, dans un premier temps, nous sommes en train de traiter les points les plus endommagés en fonction des ressources disponibles en attendant que les conditions soient réunies pour la rénovation totale», indique-t-il. A l’en croire, dans les mois prochains, ces opérations qui rentreront dans leur seconde phase, vont s’éten dre sur tout le district d’Abidjan. Et vu l’urgence, des grandes zones comme la montée du pont Houphouet-Boigny (sens Treichville-Plateau), et certains passages d’autobus ont été réparées.
Cissé Cheick Ely
