Pour se donner plus de chance dans la conquête du fauteuil de la Fédération ivoirienne de football, les candidats Salif
Bictogo et Anzouan Kacou Albert ont jugé bon d’unir leur force. Ils ont signé un protocole d’accord pour aller aux
élections.
L’union fait la force. Une maxime dont les candidats à la présidence de la Fédération ivoirienne de football(FIF),
Salif Bictogo et Albert Anzouan Kacou vont se servir pour aller à la conquête du fauteuil présidentiel de l’instance
fédérale. Après un temps de réflexion et de négociation accrue, les deux camps ont fini par trouver un protocole
d’accord pour la grosse bataille du 10 septembre. Une sorte de gentlemen agreement entre les deux parties. Et le contenu est clair : « Nous, directions de campagne de Salif Bictogo et Anzouan Kacou Albert, sommes tombées d’accord sur un « minima » qui nous permettra d’asseoir une matrice de gestion fédérale en cas de victoire de l’une ou l’autre liste lors des élections FIF 2011 du 10 septembre qui viennent de s’ouvrir. Par conséquent, la liste qui arrive en troisième position demandera à ses partisans de voter celle encore en course pour le second tour si l’élection ne se limite pas au premier tour. Pour la suite de la campagne, nous prônons une attitude de fair-play et de respect mutuel tout le long de sa durée ».
Un duo qui pèse
L’alliance Bictogo-Anzouan n’est pas ce consensus qui demandait à un candidat de renoncer à sa candidature pour
s’allier carrément à un autre. Ici, chaque candidat part aux élections avec ses armes. Mais les deux parties restent
attentives au résultat partiel du scrutin. Si Salif Bictogo ou Anzouan Kacou, par exemple, gagne au premier tour, ce sera
tant mieux. Mais si l’un d’entre eux termine deuxième derrière l’adversaire commun, et qu’il faille aller au second tour, alors
les deux candidats feront tronc commun pour finir la bataille.
A partir de là, sincèrement, ils seront difficiles à battre. Et là, ce duo risque de faire mal. Très mal. Evidemment, c’est une élection où les données sont difficilement maitrisables.
Surtout qu’il s’agira d’un scrutin à bulletins secrets. Les personnes qui font du bruit et s’affichent avec des candidats
peuvent changer de fusils d’épaule au dernier moment. Les élections de la FIF, en 1999, sont la parfaite illustration de l’instabilité des votants. Des personnes qui changent selon la direction du vent. Mais cette fois-ci, les données ne sont pas forcément les mêmes. Les présidents de clubs veulent se prendre en charge. Et avoir le guidon du football ivoirien en main. D’un côté, la conférence des présidents qui ambitionne gérer « sa chose », et qui a à ses côtés, beaucoup
de ses pairs.
De l’autre, une équipe composée d’hommes d’affaires, pour la plupart, qui veut imprimer sa vision des choses au football
local. Des présidents de clubs contre des hommes d’affaires sur un terrain de football. Qui est dans son jardin ? En tout cas,
le match est engagé. Trois acteurs sont sur le pont. Lesquels vont se partager 130 voix de 76 clubs dans l’urne.
Vivement le 10 septembre.
Tibet Kipré
Bictogo et Anzouan Kacou Albert ont jugé bon d’unir leur force. Ils ont signé un protocole d’accord pour aller aux
élections.
L’union fait la force. Une maxime dont les candidats à la présidence de la Fédération ivoirienne de football(FIF),
Salif Bictogo et Albert Anzouan Kacou vont se servir pour aller à la conquête du fauteuil présidentiel de l’instance
fédérale. Après un temps de réflexion et de négociation accrue, les deux camps ont fini par trouver un protocole
d’accord pour la grosse bataille du 10 septembre. Une sorte de gentlemen agreement entre les deux parties. Et le contenu est clair : « Nous, directions de campagne de Salif Bictogo et Anzouan Kacou Albert, sommes tombées d’accord sur un « minima » qui nous permettra d’asseoir une matrice de gestion fédérale en cas de victoire de l’une ou l’autre liste lors des élections FIF 2011 du 10 septembre qui viennent de s’ouvrir. Par conséquent, la liste qui arrive en troisième position demandera à ses partisans de voter celle encore en course pour le second tour si l’élection ne se limite pas au premier tour. Pour la suite de la campagne, nous prônons une attitude de fair-play et de respect mutuel tout le long de sa durée ».
Un duo qui pèse
L’alliance Bictogo-Anzouan n’est pas ce consensus qui demandait à un candidat de renoncer à sa candidature pour
s’allier carrément à un autre. Ici, chaque candidat part aux élections avec ses armes. Mais les deux parties restent
attentives au résultat partiel du scrutin. Si Salif Bictogo ou Anzouan Kacou, par exemple, gagne au premier tour, ce sera
tant mieux. Mais si l’un d’entre eux termine deuxième derrière l’adversaire commun, et qu’il faille aller au second tour, alors
les deux candidats feront tronc commun pour finir la bataille.
A partir de là, sincèrement, ils seront difficiles à battre. Et là, ce duo risque de faire mal. Très mal. Evidemment, c’est une élection où les données sont difficilement maitrisables.
Surtout qu’il s’agira d’un scrutin à bulletins secrets. Les personnes qui font du bruit et s’affichent avec des candidats
peuvent changer de fusils d’épaule au dernier moment. Les élections de la FIF, en 1999, sont la parfaite illustration de l’instabilité des votants. Des personnes qui changent selon la direction du vent. Mais cette fois-ci, les données ne sont pas forcément les mêmes. Les présidents de clubs veulent se prendre en charge. Et avoir le guidon du football ivoirien en main. D’un côté, la conférence des présidents qui ambitionne gérer « sa chose », et qui a à ses côtés, beaucoup
de ses pairs.
De l’autre, une équipe composée d’hommes d’affaires, pour la plupart, qui veut imprimer sa vision des choses au football
local. Des présidents de clubs contre des hommes d’affaires sur un terrain de football. Qui est dans son jardin ? En tout cas,
le match est engagé. Trois acteurs sont sur le pont. Lesquels vont se partager 130 voix de 76 clubs dans l’urne.
Vivement le 10 septembre.
Tibet Kipré