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Société Publié le mardi 23 août 2011 | L’expression

Football : Election à la FIF le 10 septembre / Bictogo-Anzouan, ensemble ça va faire mal

© L’expression
Anzouan Kacou
Football: L’ex-patron du comité d`organisation de la FIF va se présenter pour la succession de son ami et président sortant, Jacques Anouma.
Pour se donner plus de chance dans la conquête du fauteuil de la Fédération ivoirienne de football, les candidats Salif
Bictogo et Anzouan Kacou Albert ont jugé bon d’unir leur force. Ils ont signé un protocole d’accord pour aller aux
élections.

L’union  fait  la  force.  Une  maxime  dont  les  candidats  à  la  présidence  de  la  Fédération  ivoirienne  de  football(FIF), 
Salif  Bictogo  et  Albert  Anzouan  Kacou  vont  se  servir  pour  aller  à  la  conquête  du  fauteuil  présidentiel  de  l’instance 
fédérale.  Après  un  temps  de  réflexion  et  de  négociation  accrue,  les  deux  camps  ont  fini  par  trouver  un  protocole 
d’accord  pour  la  grosse  bataille  du  10  septembre.  Une  sorte  de  gentlemen  agreement  entre  les  deux  parties.  Et  le  contenu  est  clair :  « Nous,  directions  de  campagne  de  Salif  Bictogo  et  Anzouan  Kacou  Albert,  sommes  tombées  d’accord  sur  un  « minima »  qui  nous  permettra  d’asseoir  une  matrice  de  gestion  fédérale  en  cas  de  victoire  de  l’une  ou  l’autre  liste  lors  des  élections  FIF  2011  du  10  septembre  qui  viennent  de  s’ouvrir.  Par  conséquent,  la  liste  qui  arrive  en  troisième  position  demandera  à  ses  partisans  de  voter  celle  encore  en  course  pour  le  second  tour  si  l’élection  ne  se  limite  pas  au  premier tour. Pour la suite de la campagne, nous prônons une  attitude  de  fair-play  et  de  respect  mutuel  tout  le  long  de  sa  durée ». 

Un duo qui pèse

L’alliance  Bictogo-Anzouan  n’est  pas  ce  consensus  qui  demandait  à  un  candidat  de  renoncer  à  sa  candidature  pour 
s’allier  carrément  à  un  autre.  Ici,  chaque  candidat  part  aux  élections  avec  ses  armes.  Mais  les  deux  parties  restent 
attentives  au  résultat  partiel  du  scrutin.  Si  Salif  Bictogo  ou  Anzouan Kacou, par exemple, gagne au premier tour, ce sera 
tant mieux. Mais si l’un d’entre eux termine deuxième derrière  l’adversaire commun, et qu’il faille aller au second tour, alors 
les deux candidats feront tronc commun pour finir la bataille. 

A  partir  de  là,  sincèrement,  ils  seront  difficiles  à    battre.  Et  là,  ce  duo  risque  de  faire  mal.  Très  mal.  Evidemment,  c’est  une  élection  où  les  données  sont  difficilement  maitrisables. 

Surtout  qu’il  s’agira  d’un  scrutin  à  bulletins  secrets.  Les  personnes  qui  font  du  bruit  et  s’affichent  avec  des  candidats 
peuvent  changer  de  fusils  d’épaule  au  dernier  moment.  Les  élections  de  la  FIF,  en  1999,  sont  la  parfaite  illustration  de  l’instabilité  des  votants.  Des  personnes  qui  changent  selon  la  direction  du  vent.  Mais  cette  fois-ci,  les  données  ne  sont  pas  forcément  les  mêmes.  Les  présidents  de  clubs  veulent  se  prendre  en  charge.  Et  avoir  le  guidon  du  football  ivoirien  en  main. D’un côté, la conférence des présidents qui ambitionne  gérer « sa chose », et qui a à ses côtés, beaucoup 
de ses pairs. 

De  l’autre,  une  équipe  composée  d’hommes  d’affaires,  pour  la plupart, qui veut imprimer sa vision des choses au football 
local.  Des  présidents  de  clubs  contre  des  hommes  d’affaires  sur un terrain de football. Qui est dans son jardin ? En tout cas, 
le  match  est  engagé.  Trois  acteurs  sont  sur  le  pont.  Lesquels  vont se partager 130 voix de 76 clubs dans  l’urne. 
Vivement le  10 septembre. 

Tibet Kipré
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